Chapitre 7 Le soutien

Romane est restée réveillée toute la nuit.

En regardant en arrière sa vie précédente, Arthur et Lina avaient commis des fautes irréparables, Arthur l’avait forcée à signer le formulaire de consentement à l'opération en donnant ses cornées à son amante.

Leurs sept années d'amour et trois années de mariage ne signifiaient rien devant cette grande douleur.

Romane a envoyé les dossiers de la demande de divorce au centre d'identification des écritures hier après-midi. Lorsqu'elle s’est levée, elle s’est empressée de l’appeler pour demander les résultats !

Après cela, elle s’est rendue à l'endroit convenu avec Claire.

Claire est arrivée plus tôt qu’elle et l’attendait à l’entrée. Elle était habillée d’une tenue professionnelle avec un trench. Romane en avait envie, parce qu’après le mariage, elle n’était pas autorisée à s’habiller comme ça, comme une femme épanouie dans sa carrière.

Ainsi, chaque fois qu'elle voyait Claire, elle pouvait imaginer un autre mode de vie.

Romane : « Pourquoi ne pas entrer en premier ? »

« Les endroits que notre Mme Caron choisit sont uniquement destinés aux membres VIP. Je ne peux pas entrer. »

Ces mots ont un peu embarrassé Romane.

Pleine d'excuses, elle a regardé Claire : « Désolée, je... »

« C’est juste une plaisanterie. » Voyant qu'elle ne savait pas quoi dire, Claire l’a directement entraînée à l'intérieur du café.

Vraiment, après son mariage avec Arthur, elle fréquentait ces lieux de haute qualité. Il pouvait dire qu’elle était intégrée dans le monde de la classe supérieure.

Une tasse de thé dans ce restaurant équivalait à un mois de salaire des personnes venues de la classe inférieure.

Il n’était pas étonnant que son mariage fût lié aux intérêts financiers aux yeux des autres. Tout le monde pensait qu’elle était une femme vaniteuse.

« Pourquoi veux-tu maintenant le divorce ? », a demandé Claire, en goûtant le café dans sa main.

Romane a baissé ses yeux, ses longs cils cachant les émotions, son ton était calme : « Juste que le temps est venu, c’est le moment de tout finir. »

Il y a six mois, Claire l'avait persuadée de divorcer d’Arthur, elle avait été en colère contre son amie et avait fait une rupture avec elle pendant plus de trois mois.

À ce moment-là, elle a regardé sa meilleure amie : « Claire, je suis désolée, je n'étais pas vraiment en colère contre toi à ce moment-là, j'avais juste peur de la vérité. »

Elle craignait que les rumeurs ne soient fondées.

Elle ne voulait pas perdre l’homme qu’elle aimait depuis dix ans.

Claire a répondu : « Je le sais. Après tout, il est ton mari, pas quelqu’un d’autre. Mais comme j’ai dit, Arthur n’est pas l’idéal comme mari. »

« Ce mariage n'est vraiment pas fait pour vous. »

Romane était d’accord.

Elle seule savait quel genre de vie elle avait mené pendant ces trois années.

Pendant que les deux amies discutaient, une voix les a interpellés : « Oh là là, tu es ici. »

Romane s’est retourné et a vu Lucie Caron la regarder avec mépris.

Lucie, la sœur cadette d’Arthur, était la fille adoptive de la famille Caron.

Juste un coup d'œil, Romane a vu Lina à côté de Lucie. Elle n’était pas une belle très marquée, mais elle était grande et élégante, permettant aux autres de découvrir son charme.

Romane était énervée par l’apparition de ces deux femmes dans ce lieu.

Elle a dit : « Claire, allons-y. »

Elle ne voulait pas rester ici une seconde de plus, de peur de ne pas pouvoir contrôler sa colère.

Ce jour-là en particulier, il ne fallait pas qu'elle se dispute avec Lina.

De plus, Claire n’aimait pas ces femmes qui regardaient les autres de haut, juste parce qu’elles parviennent d’une famille riche : « Bon, je devrais aller travailler. »

Cependant, Lucie les a empêchées de partir, elle a dit : « Tu as oublié ce que maman a dit, ne te mêle pas avec les personnes de la classe inférieure. »

« Lucie ! »

Romane ne voulait pas que sa meilleure amie subisse ce genre d’humiliation.

Claire a dit : « Laisser tomber, Romane. »

« Tu es en colère ? Pour ta pauvre amie ? »

« Lucie, tu es au moins une fille adoptive de la famille Caron, tu ne sais pas comment respecter les autres ? », a réfuté Romane.

Elle savait que l'identité de fille adoptive était un tabou pour Lucie, et même sa belle-mère Zoé Duval n'a jamais parlé de son identité de fille adoptive.

Évidemment, Lucie était embarrassée par cette vérité.

Romane a tiré la main de Claire et était prête à sortir : « Allons-y ! »

Derrière eux, Lucie a crié : « Tu n’es pas digne d’être la femme de mon frère, salope ! »

« Calme-toi, pourquoi tu t’énerves contre elle ? » Le ton de Lina était doux, comme si cette affaire ne la concernait pas.

Elle agissait comme si elle était cette femme faite pour Arthur.

En entendant cela, Romane a esquissé un sourire moqueur.