Chapitre 5 Elle a osé le menacer

Romane avait vraiment mal à cause de cet homme. Elle a donc levé la main et a giflé l'homme, l’ambiance dans la voiture devenait plus déprimante !

La main de cet homme sur la mâchoire de Romane s’est déplacée sur son cou, Romane pouvait se sentir un sens de danger. L’homme lui a demandé : « Donne-moi une explication. Qu’est-ce qui ne va pas chez toi auhourd’hui ? »

En ce moment, Arthur se rendait compte que Romane ne plaisantait pas avec lui.

Elle avait toujours été décente et compréhensive. Même si elle était en colère, elle n'aurait pas causé des problèmes lorsqu’il était en train de travailler. Chaque fois qu’il l’avait laissée de côté après leur dispute, elle aurait essayé de se calmer. Mais aujourd’hui, c’était différent.

Romane a saisi le poignet de son mari et a dit : « Il reste encore vingt minutes et après, le Bureau se fermera. Donc, divorçons-nous d’abord. »

« Romane ! » Même le souffle de l'homme était perturbé par la colère. Il était tellement irrité par cette femme.

Romane a retiré sa main et l’a poussé, malgré que l'homme était beaucoup plus grand qu’elle. Mais Romane l’a fixé avec colère.

Arthur a fini par perdre son patience et l’a directement ramenée chez eux.

Ce n’était pas le bon moment pour continuer son travail.

Sur le chemin du retour, même le chauffeur était effrayé par la colère d’Arthur.

Dans la maison.

Romane s’est assise sur le canapé, Arthur en face d'elle. « Peux-tu le dire maintenant ? »

« Dire quoi ? Je ne veux plus discuter avec toi. Il ne reste rien entre nous deux. »

Depuis ces six derniers mois, presque toute la ville connaissait sa relation avec son assistante spéciale, il lui avait donné une explication ?

Le regard de cet homme était froid, Romane l'a ressenti également.

Elle n’a pas tourné sa tête de côté pour éviter les regards de l’homme qui était très furieux, cette indifférence a aggravé la colère d’Arthur.

« Romane, notre famille n’acceptera jamais le divorce, sauf que l’un du couple meure... »

Romane était choquée.

Elle s’est retournée et fixait cet homme devant elle. Elle ne connaissait pas du tout son mari. Alors, c'était pour cela qu'il l'avait brûlée à mort dans sa vie précédente ?

Elle a répliqué : « Bien, soit tu deviens le premier à divorcer, soit tu meurs ! »

Arthur était sans voix.

Il s’est levé et se sentait blessé.

Néanmoins, il gardait son air condescendant en regardant Romane.

Il était comme un roi portant une forte oppression aux autres.

Cela ne faisait pas peur à Romane. Elle a fixé cet homme inpitoyable. Arthur a épuisé tous ses moyens sans comprendre la situation. Il s’est retourné pour éviter les regards furieux de sa femme.

S'il continuait à discuter avec elle, il serait mort de colère.

Romane observait le dos de son mari, lequel lui avait donné un sentiment de sécurité.

Cependant, tout a changé.

« Attends », a dit Romane.

Arthur a fait une pause sans se retourner : « Calme-toi et ne m'appelle pas si tu dis encore de divorcer. »

Pensant à tout ce qui s’était passé aujourd’hui, il avait vraiment envie d'entrer dans la tête de cette femme pour connaître la vérité.

Contre son attente, cette femme lui a demandé le divorce. Jusqu’à aujourd’hui, même si les rumeurs entre Lina et lui se sont diffusées dans toute la ville, Romane n'avait même pas posé une seule question sur leur relation.

Aujourd’hui, il devait partir pour régler les affaires du travail. En ce moment, Romane, derrière lui, a dit à nouveau : « Si tu oses partir aujourd'hui, je vais chercher ton amante avec mon amie, son nom est Lina, n'est-ce pas ? »

Cette fois, Arthur était complètement énervé. Il a regardé sa femme avec haine comme s’il voulait l’étrangler à mort en ce moment.

Romane s’est levée et a regardé Arthur, les bras croisés, elle savait... qu'il était impossible de divorcer aujourd'hui.

Mais Lina serait kidnappée demain. Comme il était impossible de divorcer, elle devait garder Arthur à ses côtés au cas où elle devenait la seule suspecte de l’incident de Lina.

Elle ne voulait pas souffrir toute seule l’accusation des autres, au moins cet homme devrait la partager avec elle. C’était Arthur qui lui avait apporté ce genre de troubles après tout.

« Toi ! »

Maintenant elle osait le menacer. Quel courage !

Romane : « J’apprends cette méthode de menace depuis toi ! »