Chapitre 13

Théo a retrouvé son calme : « J’aimerais savoir les symptômes de la grossesse et comment m’occuper d’une chatte gestante. »

Alors, Directeur Robin lui a parlé pendant plus de dix minutes des précautions à prendre et lui a même donné un manuel du chat : « Faites très attention à la nutrition pendant la grossesse, puisqu’elle est sujette à l’avortement. Il est donc préférable d'engager quelqu'un pour s'en occuper. »

Théo a soupiré : « Toi, une chatte qui m’attirerait beaucoup d’ennuis ! »

Sans savoir comment, il a pensé à la cuisine de Bella. Malheureusement, il semble qu'il l’a grondée trop fort cette fois.

Tant pis, il ne chassait pas cette fille.

Rentré chez soi, il a allumé les lumières et... Attends, il s’est senti tout bizarre devant la chambre où Bella avait habité. la porte était ouverte et l’armoire était vide.

Bella était déjà partie.

Pilou a miaulé sans vigueur dans ses bras et après avoir parcouru la maison à sa recherche, elle a baissé la tête très déçue.

Sourcillant, Théo s’est dit : « Bien ! Bella et moi, aurions dû nous séparer »

Il s'agit simplement de donner un peu plus d'argent le jour du divorce pour la compenser.

Quant à Pilou, il vaut mieux engager une nounou.

...

Dix heures du matin.

Bella s'est réveillée du canapé, hébétée.

Comme une maniaque de la propreté, elle ne pouvait pas tolérer de voir les cheveux et le drap sale sur le lit la nuit dernière.

Un appel téléphonique est arrivé. C’était Alice : « Chérie, n’habites-tu pas avec ton mari ? Pourquoi dans un hôtel au milieu de la nuit ? »

« Comment tu le sais ? »

« Il y a ta photo dans le groupe WeChat de nos camarades de lycée », Alice a levé les yeux au ciel, « Stella Gauthier, cette misérable a dévoilé ta situation difficile en relevant la rentrée de ta sœur et ton expulsion de la famille. Ceux qui ont envié ton statut maintenant se moquent de toi. »

« Je vois. » Bella a dit avec indifférence. Également de race noble de la ville de Tong, Stella était toujours jalouse de Bella qui était jolie et remarquable dans ses études. Pas étonnant que Stella lui ait jeté la pierre.

« Tu n'es pas en colère ? » Alice a dit d’un air fâché, « Qu’est-ce qui se passe, tu n’avais jamais vécu simplement comme ça. »

« Ma carte a été bloquée par mon père. Pire, j'ai été mis dehors par Théo hier. »

« Pourquoi ne m'as-tu pas contactée. »

« Trop tard, je ne voulais pas te déranger. »

« Quelle entêtée. Bella, donne-moi l'adresse. »

Quarante minutes plus tard, Alice est arrivée avec fracas. Elle a jeté un coup d'œil à la petite pièce miteuse, disant avec compassion : « On y va maintenant, tu vas habiter chez moi. »

Mais Bella a refusé : « Merci mais, ce n’est pas convenable d’y vivre longtemps pour ton petit ami. C’est mieux de louer un appartement. »

Après avoir réfléchie, Alice a accepté : « Tu as raison. Hier Lucas est encore passé chez moi pour te chercher. »

À la mention de Lucas, Bella se sentait une boule dans la gorge.

Cet homme sur qui elle avait compté lui avait fait de la peine.

« Je ne veux même pas le voir maintenant. »

« Moi non plus. » Alice y a consenti, « Pourquoi Théo t’a chassée ? Après tout, tu es sa femme. »

Souriant jaune, Bella lui a parlé de ce qui s’est passé.

Alice s’est indignée contre Théo : « Il est tombé sur la tête n'est-ce pas ? Toi, sa compagne juridique, n'es-tu pas aussi importante qu'une chatte ? »

« Pas le moindre doute, c’est exact. »

« ... Euh, c’était toi qui as persisté à te marier avec cet homme. »

Sans mot dire, Belle l’a vraiment regretté.

Alice a soupiré : « Oublie tout ça. Allons d'abord manger et puis louons un appartement. Je connais un bon restaurant. Ah, invitons Manon aussi. »

Manon Roger était aussi leur meilleure amie. Considérant qu’elle était habituellement occupée comme star, Bella ne l'avait pas dérangée.

Sur le chemin du restaurant, Bella a appelé Manon : « Alice et moi irons au restaurant. Tu viens ? Ça fait longtemps que nous ne t’avons pas vu. »

« Désolée, je suis occupée. On me prend en photo pour un magazine. »

« C’est pas grave, un autre jour. »

Sous le coup de l’émotion, Alice a dit : « Elle devient de plus en plus populaire maintenant mais, si tu n’avais pas composé ses chansons à l'époque, je crains qu'elle ne serait pas là aujourd'hui. »

« Il est naturel de s'entraider entre amis. »

Le Restaurant le Délice, situé dans une grande maison à court carré est un nouvel endroit de haute qualité spécialement pour les riches.

Les deux sont entrées dans la cour où se trouvaient quelques personnes familières : Léonie, Stella et en plus...

« Manon ! » Alice l’a appelée de son nom.

Le sourire sur le visage de Manon qui portait des lunettes de soleil, a disparu.

Le visage se rembrunissant, Alice a entraîné Bella vers les gens :

« Tu es occupée pour nous, mais libre pour elles ? Léonie, Stella, Sais-tu qui elles sont ? L'une est l'ennemi implacable de Bella et l'autre est la voleuse du petit ami et de la fortune familiale de Bella. »

« Qui est la voleuse ? Attention à ce que tu dis !» Stella s’est levée et l’a poussée durement.

Soutenant Alice, Bella a remarqué les regards des gens présents. Elle s’est résignée à sa malchance de les rencontrer. Seulement Manon l'a beaucoup déçue.

« Manon, pourquoi es-tu avec eux ? Tu devrais connaître bien ma querelle avec Léonie. »

« Naturellement, » Léonie a pris la main de Manon et a dit d’un air moqueur,

« Exhérédée, assez pauvres pour loger dans une auberge, tu n’es pas admise à copiner avec Manon, une vedette connue. »

Bella a justement fixé Manon : « Ton avis. »