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Chapitre 8

« Les brioches-ananas avec du beurre, c’est délicieux ! Et du lait de soja ! »

Bella continuait son émission culinaire.

Elle mangeait délicieusement et élégamment. Avec sa beauté, cela avait l’air plus appétissant que les mukbang populaires sur YouTube.

Théo ne pouvait plus la supporter.

À ce moment-là, Pilou a sauté sur la table à manger, il a miaulé en remuant la queue.

Théo savait qu’il avait faim. Il a sorti de l’armoire la nourriture pour chats, en a versé un peu dans l’assiette et l’a mise devant Pilou.

Pilou a reniflé et a détourné son visage. Il regardait Bella.

Le visage de Théo s’est légèrement raidi.

Bella lui a donné un ravioli de crevette avec un sourire retenu. Le chaton en a pris une bouchée et a commencé à se régaler.

« Bien. »

Bella a caressé la tête du chaton : tu sais mieux apprécier ma cuisine que ton maître.

Théo se sentait honteux quand il a vu le chaton commencer à manger des beignets frits après avoir fini deux raviolis de crevettes. Il voulait l’empêcher de continuer.

« Tu... »

Bella lui a coupé la parole en mettant rapidement un morceau de beignet frit dans sa bouche.

Un éclair de colère illuminait les yeux de Théo. Il a voulu le recracher quand soudain un parfum a rempli sa bouche.

Il en a pris inconsciemment une bouchée. C’était croustillant à l’extérieur, doux et moelleux à l’intérieur. C’était délicieux.

Il avait mangé des beignets frits auparavant. Les chefs de la famille Bernard pouvaient tout faire mais, ils n’étaient aussi bons.

Comment elle a fait ? Quand il l’a avalé, une légère odeur laiteuse restait dans la bouche, en plus, ce n’était pas gras.

« C’est bon ? » a demandé Bella le menton dans sa main. Elle avait confiance.

Théo a vu sur son visage un sourire de triomphe.

« Ça va. »

Cela dit, il a pris un autre beignet sur la table. Un petit morceau ne lui suffisait pas.

Bella a cligné ses yeux.

« Puisque tu n’aimes pas. »

« Tu ne peux pas tout finir. Je n’aime pas gaspiller de la nourriture », a répondu Théo calmement.

Quand Bella a ouvert la bouche, il l’a vite interrompue : « Ne parle pas en mangeant. »

...

Bella s’émerveillait de son effronterie.

C’était lui qui a dit indifféremment qu’il ne prenait pas de petit-déjeuner chinois. Maintenant, il a fini des beignets frits et a commencé à prendre le reste de la nourriture. Il s’est même versé un verre de lait de soja.

Théo aurait voulu en prendre peu mais, ces plats étaient tellement délicieux qu’il ne pouvait pas s’arrêter d’en manger. Même le lait de soja était différent de ceux vendus ailleurs.

Cette femme faisait si bien la cuisine ! Il ne s’y attendait pas.

Il a commencé à changer d’avis sur elle. Elle a levé les yeux et a demandé doucement : « Chéri, qu’est-ce que tu veux manger ce soir, je vais le faire pour toi. »

« J’ai un rendez-vous. »

Il est retourné dans sa chambre pour changer de vêtements.

Bella n’était pas en colère. Après tout, en tant que patron d’une multinationale, c’était normal pour lui d’être occupé.

Même s’il était occupé, elle devait chercher des occasions pour qu’ils se rapprochent.

Elle a rangé rapidement la vaisselle et a enfilé des vêtements.

Lorsque Théo allait sortir, elle est rapidement sortie de la pièce avec son sac.

« Chéri, peux-tu me conduire au travail ? Ou tu me déposes à la station de métro, s’il te plaît. »

Les lèvres pincées, Théo a voulu la refuser. Mais, il a pensé au petit-déjeuner qu’il a fini le matin et a hoché la tête.

Ils ont pris l’ascenseur jusqu’au parking.

Bella pensait qu’ils monteraient dans une Bentley ou une Maybach mais, l’homme s’est dirigé vers un Lexus blanc...

« Euh... c’est ta voiture ? »

« Oui. »

Théo a ouvert la portière et est entré dans le siège du conducteur.

« Chéri, pourquoi as-tu acheté cette voiture ? » a demandé Bella en le suivant dans la voiture.

Une voiture d’environ 300 000 euros pour un héritier d’une multinationale ?

« Pas cher et économe en carburant. »

Théo a lancé quelques mots en démarrant la voiture.

« Tu es économe. Tu mérites d’être mon mari, c’est bien. »

Quand elle a tourné la tête, elle a vu un paquet de mouchoirs bon marché sur la console et sur lequel étaient écrits : Station-service, soyez fous, prix bas sans précédent !

Elle était instantanément désorientée.

Les grands patrons étaient si économes et discrets maintenant ?

Alors, elle n’a pas d’argent mis de côté et était détestée par la famille Leroy parce qu’elle était trop dépensière et n’avait pas la qualité d’économie d’un patron ?

Bella est tombée dans une profonde confusion et réflexion.

Dix minutes plus tard, la voiture s’est arrêtée à l’entrée de la station.

« Descends », a-t-il dit en la regardant.

Bella : « ... »

Par politesse, elle lui avait dit de la déposer à la station de métro. Et il l’a fait de cette manière ?

OK, ça marche.

Tout en retenant la colère, elle a affiché un sourire heureux et timide sur son visage : « Chéri, merci. »

Dès qu’elle est descendue, la voiture s’est éloignée à toute vitesse.

Quel homme !

...

Lorsqu’elle est arrivée à l’entreprise, il était près de neuf heures.

Après des études à l’étranger, elle a travaillé chez l’Éclair, une compagnie de construction et de décoration. C’était la plus grande industrie de la famille Leroy.

Dès qu’elle est entrée dans l’hôtel, Sébastien Muller le chef du projet, a dit d’un ton étrange : « Ce n’est pas la peine de venir dès aujourd’hui, tu ne t’occupes plus de ce projet. »

« Que veux-tu dire ? »

Sébastien a regardé derrière elle et ses yeux se sont illuminés.

« Léonie, te voilà ! »

Bella s’est retournée pour voir venir Léonie portant un chandail blanc avec un col en V. Elle tenait Lucas par la main. Il portait une chemise de la même couleur.

La lumière du soleil s’infiltrant à travers les fenêtres les enveloppait tous les deux. Ils semblaient porter des vêtements de couple.

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