Emily se sentait chaleureusement entourée par sa tante Mia et sa grand-mère Angela. Elles lui avaient donné des conseils sur la façon d'aider Maryame, son amie, même si elles n'avaient pas son numéro de téléphone. Emily était reconnaissante pour leur soutien et leurs paroles réconfortantes.
Pendant ce temps, dans le bar, Bella s'occupait du mystérieux sauveur avec une nouvelle boisson, ayant renversé la précédente lorsque l'homme avait empêché sa chute. Elle plaça soigneusement le verre devant lui et le remercia de nouveau pour son aide.
L'homme mystérieux répondit modestement, "Ce n'est rien, croyez-moi."
Bella se sentit étrangement attirée par cet inconnu, cette connexion inexplicable qui semblait les lier. Elle voulait en savoir plus sur lui, mais elle ne voulait pas sembler trop intrusive. Au lieu de cela, elle servit la boisson et lui souhaita une bonne soirée.
Toutefois, l'homme mystérieux semblait également intrigué par Bella. Il avait un regard pensif alors qu'il la regardait s'éloigner, se demandant qu’elle était cette étrange connexion entre eux. Il sentait que leur rencontre n'était pas fortuite, et il était déterminé à en apprendre davantage sur cette serveuse au passé mystérieux.
Pendant ce temps, les discussions continuaient parmi les clients du bar qui avaient reconnu l'homme mystérieux comme étant William Thornton, le célèbre homme d'affaires et milliardaire qui avait perdu sa femme dans un accident de voiture. Son apparition dans le bar suscitait des questions et des conjectures.
Bella, quant à elle, avait repris son poste derrière le comptoir, se demandant ce que cette soirée réservait. Elle ne pouvait s'empêcher de penser à l'homme mystérieux et à la façon dont il avait changé le cours de sa soirée.
Elle était plongée dans ses pensées, laissant son esprit vagabonder vers sa sœur Maryame. Elle décida de l'appeler pour s'assurer qu'elle était toujours éveillée, demandant à sa collègue Olivia de s'occuper des clients pendant son absence. Olivia n'était pas du genre à rester inactive et profitait souvent de l'occasion pour collecter les numéros des clients qui pourraient lui être utiles.
Se dirigeant vers l'entrée arrière, Bella composa le numéro de Maryame. Quelques instants plus tard, sa sœur répondit, signe qu'elle était toujours éveillée. Bella lui demanda alors si tout allait bien.
"Oui grande sœur, tout va bien. Je n'arrive simplement pas à dormir, c'est tout," expliqua Maryame.
"Mais tu dois te reposer ma chérie, le repos est nécessaire pour toi," conseilla Bella.
"Et pourtant toi, tu ne reposes jamais, à cause de moi. Grande sœur, tu vas encore durer avant de rentrer ?" s'inquiéta Maryame.
"Non ma chérie, je serai de retour dans quelques heures, mais s'il te plaît essaie de dormir un peu, d'accord ?" insista Bella.
"Je t'attends pour dormir grande sœur," répondit Maryame.
"D'accord chérie, à toute suite."
Alors qu'elle s'apprêtait à retourner à l'intérieur, une voix la surprenait. "Qu'est-ce que tu fais ici ? Est-ce l'heure de ta pause ? Veux-tu perdre ton travail ?" C'était son patron.
"Excusez-moi monsieur, j'ai juste appelé ma sœur pour voir comment elle va. N'oubliez pas qu'elle est malade," tenta d'expliquer Bella.
"Épargne-moi ces explications et retourne à tes occupations. Les clients n'attendent pas," répliqua son patron d'un ton sec.
"Désolée monsieur," répondit Bella, rangeant son téléphone dans sa poche. Elle s'apprêtait à rentrer lorsque son patron la retint brusquement, la serrant contre lui comme s'il avait l'intention de lui faire du mal.
"S'il vous plaît monsieur, arrêtez," implora-t-elle.
"Que j'arrête quoi ?" demanda-t-il d'un ton menaçant.
Le patron insistait, voulant que Bella ait une relation intime avec lui. Bella refusait catégoriquement et essayait de mettre un terme à cette conversation inconfortable.
"Monsieur, j'ai déjà un petit ami, et je ne pense pas qu'il serait approprié d'avoir une relation autre que celle d'employée et patron. S'il vous plaît," plaida Bella.
"Permets-moi de passer une nuit avec toi, si possible ce soir, nous pouvons nous rencontrer à l'hôtel..." insista le patron, de plus en plus intrusif.
"Arrêtez, monsieur, s'il vous plaît. Il y a des clients qui m'attendent, alors arrêtez. Ne me poussez pas à perdre patience," supplia Bella, se sentant de plus en plus mal à l'aise.
"J'aimerais bien voir ça," rétorqua le patron.
Le patron ignora ses protestations et tenta de l'embrasser. Bella réussit à se libérer de son emprise, déterminée à ne pas céder à ses avances. Furieuse, elle lui faussa compagnie et retourna au bar. Elle s'éloigna de son patron et retourna dans le bar, espérant que l'homme mystérieux serait toujours là.
Cependant, elle réalisa rapidement que l'homme mystérieux avait quitté les lieux. Inquiète, elle interrogea sa collègue Olivia pour en savoir plus.
"Il est parti depuis quand ?" demanda Bella, cherchant des réponses.
Olivia, d'un air moqueur, répondit, "Il est parti il y a quelques instants. Pourquoi cette question ? Ne me dis pas que tu t'intéresses à cet homme, hein. Parce que tu n'es pas de sa classe."
Bella, un peu perplexe, demanda, "Ah bon ? Pourquoi tu dis ça ?"
"Tu veux dire que tu ne connais pas William Thornton, le milliardaire endeuillé qui a perdu sa femme dans un accident d'avion ?" révéla Olivia.
Bella était sur le point de répondre lorsque son patron fit son apparition, les obligeant à remettre leur discussion à plus tard.
Sur la route…
William était assis dans sa voiture, les pensées tourbillonnant dans sa tête. Il ne pouvait pas s'empêcher de penser à cette femme rencontrée dans le bar. C'était la première fois qu'il mettait les pieds dans cet endroit de la ville, et voilà qu'il était frappé par une inconnue qui semblait avoir pris possession de ses pensées. C'était la première fois en plus de deux ans depuis la perte de sa femme qu'il se sentait incapable de maîtriser ses sentiments envers une femme qu'il venait de rencontrer. Et ce qui le perturbait le plus, c'était qu'il s'agissait d'une serveuse de bar.
Quelques jours après…William réalisa qu’il n’avait plus d’autre choix que de passer à l’action. Alors, il remit aux officiers toutes les preuves concernant tout ce que Harrison faisait. Ce dernier était sur le point de prendre son vol pour la Russie lorsqu’il fut arrêté par la police. Cette fois-ci, il ne pouvait pas échapper à son sort.Le jour du mariage…Tout le monde était prêt pour se rendre à l’église. Les deux enfants, Maryame, la sœur de Bella, et Émily, portaient de jolies robes blanches ornées de dentelle et de petits nœuds pastel. Leurs cheveux étaient soigneusement coiffés en boucles, et elles étaient ravissantes avec de petites couronnes de fleurs. Elles étaient en compagnie d’Angela, la mère de William, qui avait opté pour une élégante robe bleu nuit, accentuée par un collier de perles et des boucles d’oreilles assorties. Elles attendaient le chauffeur pour prendre la route.Mia, la sœur de William, portait une robe longue de satin couleur bordeaux qui épousait parfaite
Sans perdre de temps, les officiers menottèrent les deux hommes inconscients. Tandis qu’ils les emmenaient vers leur véhicule, l’atmosphère électrique de l’hôpital fut encore rehaussée par l’arrivée soudaine de William et Max, leurs visages reflétant l’urgence de la situation.William et Max avaient échangé quelques mots avec les officiers avant de partir avec les hommes de Harrison. William se dépêcha de monter les escaliers pour voir Bella dans la chambre, le cœur battant. À mi-chemin, il se retrouva nez à nez avec le docteur. « Monsieur Thornton ? » demanda le docteur, les sourcils légèrement levés de surprise.« Oui, docteur. Bella Montgomery est bien ici, n’est-ce pas ? » répondit William, l'inquiétude perceptible dans sa voix.« Oui, en effet. Je me disais bien que j'avais déjà vu cette femme quelque part. Maintenant je me souviens : c’était à cette soirée chez monsieur Donovan », dit le docteur en souriant, visiblement rassuré de remettre un visage sur un souvenir.« Comment v
Harrison n’était pas prêt à passer à autre chose. Il avait mis quelques-uns de ses hommes sur les traces de Bella, et ces derniers la suivaient depuis qu’elle avait quitté les lieux de la cérémonie. Ils avaient vu tout ce qui s’était passé et avaient suivi la voiture du conducteur qui avait secouru Bella. À l’hôpital…Bella recevait déjà des soins dans une petite salle de l’hôpital. L’homme qui l’avait secourue, inquiet et incertain, ignorait tout d’elle. Il décida de prendre le téléphone de Bella, qui n’arrêtait pas de sonner, dans l’espoir de pouvoir contacter l’un de ses proches. Le téléphone vibrait constamment, ajoutant à l’atmosphère tendue de l’hôpital. Il sortit de la chambre pour éviter de déranger les médecins et, une fois à l’extérieur, il prit le téléphone qui venait de s’arrêter. Alors qu’il tentait de vérifier s’il pouvait accéder aux contacts, le téléphone recommença à sonner. Avec un soupir de soulagement, il décrocha l’appel.« Allô ! Bella ? » entendit-il, la voix d
William, avec un sourire rassurant, la coupa avant qu’elle ne puisse finir sa phrase. Il la prit dans ses bras, la serrant contre lui avec une tendresse palpable :« Le voyage a été annulé, » dit-il doucement. « J’ai reçu le message hier soir, mais je ne t’ai rien dit parce que je ne voulais pas que tu t’inquiètes pour moi.»Bella, toujours perplexe, fronça les sourcils et demanda avec curiosité :« M’inquiéter de quoi ? »William, en réponse, sortit le document, signé par Harrison, et le tendit à Bella. Son visage se durcit alors qu'il expliquait :« Nous venons de chez lui. Il ne sera plus un obstacle pour nous. S’il essaie encore, il pourrira en prison. »Bella prit le document, ses yeux parcourant rapidement les lignes. Elle se sentit soudainement étourdie, son souffle court. Les mots lui manquaient. Elle ouvrit la bouche, tentant de comprendre comment William avait réussi à obtenir ce document. Mais avant qu'elle ne puisse poser la question, William et Max éclatèrent de rire. Leu
William esquissa un sourire froid avant de répondre : "Oui, elle est prête à tout pour protéger sa vie et celle de sa sœur. C’est bien normal, parce que tu la menaçais. Mais maintenant tout ça doit prendre fin, sinon je t’assure que si je te plonge maintenant dans cette obscurité, tu n’auras pas d’échappatoire. Tu vas pourrir en prison, je te dis, et je veillerai à ce que tu ne sortes jamais de là où tu iras passer tes derniers jours sur terre. Tu n’auras même pas le privilège d’être informé de ce qui se passera en ton absence."Harrison sentit une sueur froide couler le long de son dos. William ne blaguait pas ; son visage s’était durci, ses yeux brillaient d’une détermination impitoyable. Réalisant la gravité de la situation, il baissa la tête, prit une profonde inspiration, et la releva pour dire : "Je suis partant. Je ne vais plus mêler Bella dans cette affaire et il n’y a plus rien entre elle et sa sœur. Je mets fin à cette affaire de vengeance, mais toi aussi, tu dois rester loi
Harrison n’arrivait tout simplement pas à y croire. La rage et la colère le rongeaient, alimentées par la facilité déconcertante avec laquelle William et son complice avaient pris le contrôle de sa résidence. Il décida de briser le silence, ses yeux flamboyant de fureur, en s’adressant à William. Ce dernier était resté assis, observant la scène avec un sourire moqueur gravé sur le visage, savourant visiblement la situation.“William, que fais-tu dans ma maison avec tes acolytes ? Sais-tu que tu es chez moi ici et que je ne me souviens pas t’avoir remis une carte d’invitation ?” La voix de Harrison tremblait de rage contenue, chaque mot chargé d’une indignation palpable.Caleb, quant à lui, se tenait en retrait, impuissant, observant la confrontation avec une angoisse croissante. Il avait toujours douté du succès du plan de son patron, connaissant trop bien William Thornton. Thornton est un homme puissant et redouté, un véritable titan que beaucoup avaient tenté d'abattre, sans jamais