William avait pris soin de s'apprêter soigneusement pour sa sortie en ville. Il avait opté pour une tenue élégante, enfilant un costume bien ajusté qui mettait en valeur son charisme naturel. Sa chemise blanche était assortie à une cravate sobre, donnant à son apparence une touche de sophistication. Ses chaussures noires brillaient d'une lueur soignée.
Une fois prêt, il descendit les escaliers et se dirigea vers son garage, où il avait une collection de superbes voitures. Il choisit l'une de ses préférées, une luxueuse berline noire aux lignes élégantes. Il monta à bord, mit le moteur en marche, et sortit de la maison.
Toute la maison était équipée d'une technologie de pointe, y compris un système de commande automatisée pour le portail. Il lui suffit de s'approcher du portail, et il s'ouvrit automatiquement, lui permettant de quitter sa résidence en toute facilité. Une fois à l'extérieur, le portail se ferma silencieusement derrière lui.
Emily et sa grand-mère étaient déjà arrivées à la maison de William. Emily, qui ignorait que Mia, la jeune sœur de son père, étudiait à l'autre bout de la ville, fut agréablement surprise lorsqu'elle la vit faire son entrée dans la maison.
La maison était emplie d'une ambiance chaleureuse lorsqu’Emily et sa grand-mère arrivèrent. Emily ignorait complètement la surprise qui l'attendait. Mia, la jeune sœur de son père, qui était étudiante à l'autre bout de la ville, avait réussi à garder ce secret jusqu'à leur arrivée. C'était une surprise que leur grand-mère, Angela, avait organisée avec soin.
L'expression de joie d'Emily était indescriptible quand elle posa les yeux sur Mia. La présence de sa tante était une agréable surprise que sa grand-mère avait soigneusement orchestrée, et cela avait fonctionné à merveille. Les deux jeunes filles échangèrent quelques mots, ravies de cette surprise inattendue.
Angela, la grand-mère d'Emily, décida d'appeler son fils William pour l'informer qu'elles étaient déjà à la maison. Elle voulait ainsi le rassurer et l'empêcher de s'inquiéter inutilement pour leur bien-être.
Sur la route…
Alors que William roulait, son téléphone sonna. Il décrocha pour entendre la voix de sa mère, qui lui annonça qu'elle était déjà chez lui avec Emily. Une vague de chaleur et de bonheur l'envahit à cette nouvelle. Il demanda à sa mère de passer le téléphone à Emily.
La voix douce de sa fille résonna dans l'habitacle de la voiture. "Papa, tu es où ?"
William, concentré sur la route, sourit en entendant la voix d'Emily. "Je suis en route, ma chérie. Je veux me rendre quelque part."
"D'accord papa, sois prudent sur la route et prends bien soin de toi, papa. Je serai de retour dimanche dans la soirée. Je t'aime, papa."
"Je t'aime aussi, ma chérie. Prends bien soin de toi aussi. Sois prudente et obéissante."
"Ne t'inquiète pas, papa, je vais bien passer mon week-end en compagnie de mamie et de ma tante Mia."
"Mia est à la maison ?" demanda William, surpris. Il n'était pas au courant du retour de sa sœur, étant tellement absorbé par ses préoccupations qu'il avait perdu la notion des vacances et autres événements concernant sa seule sœur.
Emily réalisa que son père était également dans l'ignorance et commença à rire en s'adressant à lui. "Oui, papa, elle est là. Bon, je te laisse, papa. Passe une bonne soirée. Mia et moi allons déguster notre glace préférée."
William sourit à cette suggestion. "C'est une excellente idée, ma chérie. Et n'oublie pas de faire tes devoirs, d'accord ?"
Emily promit qu'elle s'occuperait de ses devoirs et que tout serait prêt pour leur soirée spéciale. Ils échangèrent quelques mots doux, Emily témoignant son amour pour son père. William, touché par cet amour inconditionnel, raccrocha le téléphone en se sentant reconnaissant et rassuré. Il savait que chaque instant passé avec Emily était un trésor, et il était prêt à tout pour être un bon père pour elle.
Puis, il se concentra sur la route, déterminé à rejoindre sa fille et à passer une soirée mémorable ensemble.
Au bar …
Les lumières tamisées et la musique assourdissante de l'établissement semblaient à la fois rassurantes et oppressantes, comme un refuge contre le tumulte de sa vie personnelle.
Elle savait que la nuit serait remplie de défis et de compromis. En tant que serveuse, elle devait maintenir une façade, flirter avec l'ambiguïté tout en gardant ses distances. C'était une danse délicate qui lui permettait de gagner sa vie, mais elle devait constamment se méfier des limites qui pourraient être franchies.
Pendant son service, Bella se heurta à des clients insistants, des regards lubriques et des commentaires déplacés. Elle les repoussa avec grâce, tout en protégeant l'intégrité de son vrai moi, qu'elle gardait précieusement.
Cependant, ce soir-là, la nuit tourna au cauchemar. Le même homme qu'elle avait croisé la nuit précédente, celui qui avait essayé de l'inviter à sortir, était de retour. Il était devenu plus entreprenant, insistait pour qu'elle lui accorde un rendez-vous, et sa persistance devenait de plus en plus gênante.
Alors que la pression de la situation augmentait, Bella tenta de rester calme et professionnelle, tout en essayant de se débarrasser de l'homme. Les autres clients regardaient la scène, créant un environnement tendu et oppressant.
Le moment de crise culmina lorsque l'homme tenta de l'attraper par le bras. Bella recula brusquement, effrayée. Sa réaction fit écho à la fois à la violence de Dylan et à l'urgence de protéger Maryame.
Soudain, un inconnu intervint pour aider Bella, chassant l'homme insistant. Ce dernier faisait son entrée dans le bar lorsque Bella se jeta dans ses bras sans le savoir. C’était un homme d'apparence distinguée. Ses vêtements témoignaient d'une certaine élégance, et son assurance laissait transparaître une assurance tranquille. Ses yeux, empreints d'une lueur déterminée, balayèrent la pièce alors qu'il s'approchait de Bella.
Bella, secouée par l'incident précédent, fut prise au dépourvu par cet acte de gentillesse désintéressée. Les bras de l'inconnu étaient comme un refuge temporaire, lui permettant de se sentir en sécurité et protégée. Elle pouvait presque sentir la fermeté de son étreinte, une étreinte rassurante qui chassait les démons de l'incertitude qui la tourmentaient.
Après s'être doucement écartée de l'inconnu, Bella le remercia sincèrement. Ses yeux reflétaient une gratitude profonde, exprimant toute la reconnaissance qu'elle ressentait envers cet homme qui avait eu le courage de s'interposer pour la protéger.
L'inconnu se dirigea ensuite vers une table à l'écart, semblant chercher un moment de répit dans l'agitation du bar. Il s'installa avec une certaine tranquillité, laissant à Bella l'occasion de reprendre son souffle.
La présence de cet homme mystérieux avait apporté un soulagement inattendu dans l'atmosphère tendue du bar. Les regards inquiets et les chuchotements des autres clients semblaient s'apaiser peu à peu. Bella, reconnaissante envers son sauveur inattendu, se promit de reprendre le contrôle de sa soirée et de ne pas laisser cette expérience perturber davantage son équilibre déjà fragile.
Quelques jours après…William réalisa qu’il n’avait plus d’autre choix que de passer à l’action. Alors, il remit aux officiers toutes les preuves concernant tout ce que Harrison faisait. Ce dernier était sur le point de prendre son vol pour la Russie lorsqu’il fut arrêté par la police. Cette fois-ci, il ne pouvait pas échapper à son sort.Le jour du mariage…Tout le monde était prêt pour se rendre à l’église. Les deux enfants, Maryame, la sœur de Bella, et Émily, portaient de jolies robes blanches ornées de dentelle et de petits nœuds pastel. Leurs cheveux étaient soigneusement coiffés en boucles, et elles étaient ravissantes avec de petites couronnes de fleurs. Elles étaient en compagnie d’Angela, la mère de William, qui avait opté pour une élégante robe bleu nuit, accentuée par un collier de perles et des boucles d’oreilles assorties. Elles attendaient le chauffeur pour prendre la route.Mia, la sœur de William, portait une robe longue de satin couleur bordeaux qui épousait parfaite
Sans perdre de temps, les officiers menottèrent les deux hommes inconscients. Tandis qu’ils les emmenaient vers leur véhicule, l’atmosphère électrique de l’hôpital fut encore rehaussée par l’arrivée soudaine de William et Max, leurs visages reflétant l’urgence de la situation.William et Max avaient échangé quelques mots avec les officiers avant de partir avec les hommes de Harrison. William se dépêcha de monter les escaliers pour voir Bella dans la chambre, le cœur battant. À mi-chemin, il se retrouva nez à nez avec le docteur. « Monsieur Thornton ? » demanda le docteur, les sourcils légèrement levés de surprise.« Oui, docteur. Bella Montgomery est bien ici, n’est-ce pas ? » répondit William, l'inquiétude perceptible dans sa voix.« Oui, en effet. Je me disais bien que j'avais déjà vu cette femme quelque part. Maintenant je me souviens : c’était à cette soirée chez monsieur Donovan », dit le docteur en souriant, visiblement rassuré de remettre un visage sur un souvenir.« Comment v
Harrison n’était pas prêt à passer à autre chose. Il avait mis quelques-uns de ses hommes sur les traces de Bella, et ces derniers la suivaient depuis qu’elle avait quitté les lieux de la cérémonie. Ils avaient vu tout ce qui s’était passé et avaient suivi la voiture du conducteur qui avait secouru Bella. À l’hôpital…Bella recevait déjà des soins dans une petite salle de l’hôpital. L’homme qui l’avait secourue, inquiet et incertain, ignorait tout d’elle. Il décida de prendre le téléphone de Bella, qui n’arrêtait pas de sonner, dans l’espoir de pouvoir contacter l’un de ses proches. Le téléphone vibrait constamment, ajoutant à l’atmosphère tendue de l’hôpital. Il sortit de la chambre pour éviter de déranger les médecins et, une fois à l’extérieur, il prit le téléphone qui venait de s’arrêter. Alors qu’il tentait de vérifier s’il pouvait accéder aux contacts, le téléphone recommença à sonner. Avec un soupir de soulagement, il décrocha l’appel.« Allô ! Bella ? » entendit-il, la voix d
William, avec un sourire rassurant, la coupa avant qu’elle ne puisse finir sa phrase. Il la prit dans ses bras, la serrant contre lui avec une tendresse palpable :« Le voyage a été annulé, » dit-il doucement. « J’ai reçu le message hier soir, mais je ne t’ai rien dit parce que je ne voulais pas que tu t’inquiètes pour moi.»Bella, toujours perplexe, fronça les sourcils et demanda avec curiosité :« M’inquiéter de quoi ? »William, en réponse, sortit le document, signé par Harrison, et le tendit à Bella. Son visage se durcit alors qu'il expliquait :« Nous venons de chez lui. Il ne sera plus un obstacle pour nous. S’il essaie encore, il pourrira en prison. »Bella prit le document, ses yeux parcourant rapidement les lignes. Elle se sentit soudainement étourdie, son souffle court. Les mots lui manquaient. Elle ouvrit la bouche, tentant de comprendre comment William avait réussi à obtenir ce document. Mais avant qu'elle ne puisse poser la question, William et Max éclatèrent de rire. Leu
William esquissa un sourire froid avant de répondre : "Oui, elle est prête à tout pour protéger sa vie et celle de sa sœur. C’est bien normal, parce que tu la menaçais. Mais maintenant tout ça doit prendre fin, sinon je t’assure que si je te plonge maintenant dans cette obscurité, tu n’auras pas d’échappatoire. Tu vas pourrir en prison, je te dis, et je veillerai à ce que tu ne sortes jamais de là où tu iras passer tes derniers jours sur terre. Tu n’auras même pas le privilège d’être informé de ce qui se passera en ton absence."Harrison sentit une sueur froide couler le long de son dos. William ne blaguait pas ; son visage s’était durci, ses yeux brillaient d’une détermination impitoyable. Réalisant la gravité de la situation, il baissa la tête, prit une profonde inspiration, et la releva pour dire : "Je suis partant. Je ne vais plus mêler Bella dans cette affaire et il n’y a plus rien entre elle et sa sœur. Je mets fin à cette affaire de vengeance, mais toi aussi, tu dois rester loi
Harrison n’arrivait tout simplement pas à y croire. La rage et la colère le rongeaient, alimentées par la facilité déconcertante avec laquelle William et son complice avaient pris le contrôle de sa résidence. Il décida de briser le silence, ses yeux flamboyant de fureur, en s’adressant à William. Ce dernier était resté assis, observant la scène avec un sourire moqueur gravé sur le visage, savourant visiblement la situation.“William, que fais-tu dans ma maison avec tes acolytes ? Sais-tu que tu es chez moi ici et que je ne me souviens pas t’avoir remis une carte d’invitation ?” La voix de Harrison tremblait de rage contenue, chaque mot chargé d’une indignation palpable.Caleb, quant à lui, se tenait en retrait, impuissant, observant la confrontation avec une angoisse croissante. Il avait toujours douté du succès du plan de son patron, connaissant trop bien William Thornton. Thornton est un homme puissant et redouté, un véritable titan que beaucoup avaient tenté d'abattre, sans jamais