Se connecterMélaine "Si j’avais su ! Franchement, si j’avais su que suivre ma meilleure amie en boîte ce vendredi soir allait provoquer un tel séisme dans ma vie, j’aurais enfilé mon pyjama pilou et binge-watché ma série préférée avec un pot de glace à la main." Mais voilà, le destin a toujours le chic pour se moquer de moi. Et me retrouver nez à nez avec lui, le lundi matin, dans MON bureau… après lui avoir accidentellement vomi dessus… ce n’était pas exactement l’image de « la femme fatale » que je rêvais de projeter. Thomas "Et qu’y a-t-il sous ces vêtements, Mademoiselle Vierra ?" Une question simple, presque innocente… sauf que dans ma bouche, elle sonnait comme une déclaration de guerre. Son regard s’est figé dans le mien, ses joues se sont empourprées, et moi… je n’ai vu qu’une proie délicieuse, un secret irrésistible. Ce qu’elle ignore, c’est qu’entre elle et moi, il n’y aura jamais de demi-mesure : amour ou vengeance, passion ou destruction, tendresse ou provocation… Nous ne marchons pas vers une romance tranquille, mais vers une tempête. Entre éclats de rire et étincelles, maladresses et attirances incontrôlées, Mélaine et Thomas se lancent dans une relation où chaque baiser peut être une promesse… ou une menace. Et le plus fou, c’est que ni l’un ni l’autre ne semble vouloir appuyer sur pause.
Voir plusAvez-vous déjà ressenti des papillons dans le ventre ou même avoir eu la gorge desséchée ou les mains moites?
Connaissais-vous ce sentiment d'embrasement lorsqu'un homme vous mordille lobe de l'oreille ou quand il s'attaque à votre intimité sans répit? Sinon, avez-vous déjà rencontré cet homme avec qui vous avez passé une nuit torride et même si c'était un coup d'un soir, celà restera gravé dans votre mémoire car c'était au delà de votre espérance? Il vous avait emmené au septième ciel ou même aux neuf cercles de l'enfer. Si vous êtes dans cette catégorie de femme pleinement rassasiée par votre conjoint ou par un bel inconnu, je vous envie. Hélas, ce n'est pas mon cas. -"Comme je te le disais, ma belle, ce soir, on part en boîte,"me dit Guillaume me sortant brusquement de mes pensées. Je fis mine d'être plongée dans mes papiers sachant pertinemment qu'il resterait dans ma bureau tant qu'il n'aurait pas une réponse affirmative. -" Mélaine Vierra ! Ton talent d'actrice est nulle !" -"La réponse est non. Je ne viendrai pas ce soir!" -"Pas question, s’écria Guillaume. Ce soir, oublie tes dossiers. Tu vas te préparer, mettre une robe digne de toi, et on va enflammer cette piste de danse avec Cherylle. Je lâchai un soupir dramatique. -"Ne comptes surtout pas sur moi, Guillaume. C'est hors de question," lui dis-je. -"Mél, cela fait plus de cinq mois que tu ne sors plus. Tu restes cloîtrée dans ton bureau. Alors ce soir on sort. Je viens de la part de Chérylle et si je lui annonce une réponse négative, elle va me trucider. Allez accepte s'il te plait. Fais le pour moi." -" Si je finis humiliée, ce sera de ta faute. " Il claqua des doigts avec un sourire triomphal. —" Exactement ! Alors c'est oui ?" Comment ne pas accepter? Je connaissais Guillaume depuis plus de cinq ans et il savait se montrer très persuasif. Il savait comment m'amadouer avec son regard de chien battu. Le salaud. -"Bon c'est d'accord. T'as gagné. Satisfait?" -"Bien sur. Je vais l'annoncer à Chérylle..." Mon téléphone sonna l'interrompant. -"Allo Mél. Rejoins moi dans mon bureau. C'est urgent," me dit la voix que je reconnaitrais entre mille. Puis elle raccrocha. -"Ne t'inquiètes pas. C'était Chérylle à l'autre bout du fil. Je lui dirai que je viendrai ce soir," annonçai-je à Guillaume. Je sortis de mon bureau avec l’impression étrange que quelque chose se tramait, quelque chose de plus grand que moi. Mais, fidèle à moi-même, je chassai cette sensation d’un haussement d’épaules. Après tout, ce n’était qu’une soirée en boîte. Je marchais dans le couloir, talons claquant sur le carrelage, le cœur battant plus vite que je ne voulais l’admettre. Chérylle. Mon binôme de crime, mon miroir déformant, mon rayon de soleil… et parfois mon cauchemar ambulant. Quand elle disait « urgent », ce n’était jamais une réunion sur le budget ou une simple signature de dossier. Non, elle, c’était toujours théâtral. Je poussai la porte de son bureau sans même frapper. Elle était là, installée derrière son énorme chaise en cuir, l’air de présider une réunion du Conseil des Nations Unies. Son regard malicieux, souligné par un trait d’eyeliner parfaitement tracé, m’accueillit aussitôt. — Ah, enfin ! s’exclama-t-elle. Mél, ma beauté fatiguée, assieds-toi. Il faut qu’on parle sérieusement. Je levai les yeux au ciel en m’affalant sur la chaise en face d’elle. — Tu sais que quand tu commences par « il faut qu’on parle », j’ai envie de m’enfuir à toutes jambes, hein ? Elle claqua des doigts. -"Trop tard pour fuir. Guillaume m’a dit que tu avais accepté pour ce soir. Enfin ! Tu n’as plus le choix, chérie. Ce soir, on sort, et je jure sur ma paire de Louboutins que tu vas revivre !"Cinq ans plus tard-"Maman? Je le mets où cette guirlande?" me demanda James, en me tendant une de couleur rouge. -"Ici, mon coeur," lui montrais-je tout en l'aidant à la mettre sur le sapin. -"Maman, tu penses que le Père Noël me donnera tout ce que j'ai écrit dans ma lettre?" me demanda Clara, avec une bouille inquiète. -"Oui, j'en suis sûre et certaine, mon trésor." Ma fille me sourit de toutes ses dents avant qu'un bruit familier nous interpella tous. La porte s'ouvrit laissant apparaitre Thomas toujours aussi séduisant dans son costume sur mesure au pas de la porte, ému, un sourire radieux aux lèvres en nous voyant. -"Papa!" s'écrièrent les enfants en courant vers leur père qui les prit sans aucune difficulté dans ses bras robustes. -"Vous avez déjà décoré le sapin, meine liebchens (mes trésors)?" s'enquit mon mari, un sourire radieux aux lèvres, ses yeux scintillés de pure bonheur et d'amour pour nos deux enfants. -"On attendait plus que toi, papa pour mettre l'étoile," r
Mélaine-"Tu veux vraiment être seule avec elle?" tenta une énième fois Thomas, les traits durs. -"Oui, il le faut," lui avouais-je en entrant dans une salle où elle viendrait me rejoindre dans quelques secondes. Le tourbillon d'émotions qu'avait engendré Christiana était plus pire que n'importe quel catastrophe naturel. Elle avait eu le dernier mot, ne voulant plus m'avouer la vérité attisant par la même occasion, ce curieux désir de tout savoir tout comme ne rien savoir. La gardienne de prison ouvrit finalement la porte me sortant de mes pensées, laissant apparaitre ma génitrice. Si elle n'avait pas ce même regard dédaigneux, j'aurais certainement dit que ce n'était pas la Christiana Vierra qui aimait se revêtir de parures et de vêtements de luxe qui se tenait devant moi! Son visage tuméfié me fit déglutir péniblement. Trente cinq années de prison ferme avait condamné le juge et voilà qu'à peine deux mois plus tard, elle était méconnaissable, me faisant même tressaillir laissant
Thomas-"Moi, Thomas Von Brûstch, je te prends, Mélaine Vierra comme légitime fiancée et future épouse. Je te promets de t'aimer jusqu'à mon dernier souffle et même au delà de la mort, de te chérir, te protéger et être toujours à tes côtés. Cette bague de fiançailles de ma mère est le début de tout les moments de bonheur que nous chérirons désormais ensemble avec nos deux enfants et les prochains qui viendront agrandir notre famille," lui avouais-je tout en lui mettant la bague de fiançailles au doigt, celle de ma mère alors que dans quelques mois, nous serions bientôt mariés et qu'elle serait enfin légalement ma femme. -"Mon coeur," commença Mélaine, les larmes perlant au coin des yeux. -"Foutus hormones! Il ne faut pas que je pleures!" Elle éclata de pleurs à la minute qui s'ensuivit cependant puis de rire en m'enlaçant étroitement contre son ventre arrondit de quatre mois. Sa bouche se fondit sur la mienne avec douceur, avec une ardeur qui me semblait toujours renouvelée, toujour
Mélaine-"Celui de tes origines, celui de ton père biologique," m'avoua Christiana s'attaquant sans aucune pitié à mon talon d'Achille, celui de connaitre qui était mon vrai père. Son regard impassible me fit douter un instant pourtant. Un silence de mort planait désormais dans mon appartement, signe évident que quelqu'un allait tout bonnement mourir aujourd'hui. L'arme toujours pointée vers elle, je continuais à la dévisager ne sachant plus si c'était la vérité ou bien même une de ses ruses, ses tactiques sordides pour s'emparer de son arme pour terminer le travail qu'elle était venue ici pour accomplir. Un goût amer au bord des lèvres, nous persistions à nous toiser mutuellement sans aucune once d'amour. Au final, ce sentiment n'avait jamais eu sa place légitime dans notre relation mère-fille, aussi infime soit-il. Non, au contraire, cet amour n'avait jamais été présent et ne le serait jamais. Son regard empli de haine qu'elle ne masquait plus me fixa imperturbable. Néanmoins, un
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