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Chapitre 13

«Puisque M. Chen n'était pas là, je vous laisse, et je vous souhaite à tous bon appétit .»

Jean est venu et reparti comme le vent, envoyant son cadeau et laissant la foule abasourdie derrière lui.

Gilles, avec la carte dans la main, a toussé plusieurs fois et a demandé : «Parmi vous, qui connaît M. Chen ?»

La foule a secoué la tête, un grand bonnet qui était capable de faire venir le patron du Pavillon du rassemblement des vertueux pour lui offrir des plats et du vin, n'était certainement pas quelqu'un qu'ils pouvaient connaître à leur niveau.

«C'est possible qu’il soit Pascal ?»

On ne savait pas qui a ricané et a dit quelque chose, ce qui a immédiatement déclenché les rires de la foule.

«Ne plaisante pas, comment ça pourrait être ce soliveau, si c'était lui, je pourrais avaler cette bouteille.»

«Notre beau-frère, à part prendre le nom de famille Chen, que peut-il faire d'autre ?»

Plusieurs jeunes se sont moqués sans scrupules.

Valérie a écouté les mots extraordinairement durs et les a grondés avec colère, «C’est assez ! De quoi parlez-vous ? Il était au moins votre beau-frère !»

Zut.

Quelques jeunes ont levé les sourcils avec arrogance et n'ont rien dit d'autre.

Gilles a également dit quelques mots pour empêcher tout le monde de se disputer.

Quelques vieux amis, d'un autre côté, étaient très envieux.

«Gilles, c'est ta faute d’avoir connu une personne si puissante que tu ne nous avais pas présentée.»

«Tu as vraiment exagéré, non seulement la peinture "La Grenouillère", mais aussi M. Chen.»

«Tiens, ne vous occupez pas de tout ça, le Moutai de la collection nationale, Ah, le roi des alcools, essayons-le.»

Gilles a eu le cœur brisé, et s'était affairé à prendre une bouteille et à la ranger pendant qu'une autre bouteille était ouverte.

Les autres n'ont rien dit, ils ont eu la chance d'avoir un verre.

À ce moment précis, Yolande a dit : « Oncle Jiang, je devrais savoir que ce M. Chen, le patron qui a fourni le lieu pour cette exposition s'appelle Chen, pense-tu qu'il pourrait être au courant de ton anniversaire et il a demandé d’envoyer ces choses ? »

Yolande avait également deviné, mais le propriétaire qui avait fourni le lieu de l'exposition s'appelait en effet Chen.

Bien qu'il ne l'ait jamais rencontré, la secrétaire de la réception lui avait dit que le nom de famille du propriétaire était Chen, et lui avait dit de ne pas répandre la nouvelle.

«Vraiment ? Alors je dois remercier M. Chen, il est très gentil.» Gilles a eu l'air excité et a pris la main de Yolande en disant : «Yolande, tu dois m’aider à faire un rendz-vous avec M. Chen, il a l'air d'un collectionneur comme moi.»

«Bien sûr, bien sûr.» Yolande était plein de promesses, il était naturellement heureux d'être si bien considéré par Gilles.

«Hé, le même nom de famille était Chen, mais certains d'entre eux sont des livreurs.»

Louise a encore parlé de manière bizarre, et tout à coup, cela s'est planté dans le cœur de Valérie comme une épine.

Valérie a serré les dents et a pris une gorgée de sa boisson avec mécontentement, se levant et disant : «Papa, je vais à l'hôpital pour voir Méline, donc je pars en premier.»

Gilles savait que sa fille souffrirait si elle restait ici, alors il a également fait un signe de la main et l'a laissée partir.

Ces deux dernières années, sa fille avait pris beaucoup de distance, et ce n'était pas seulement à cause de ce voyou de Pascal.

«Valérie, tu es pressée de rentrer, ne gronde pas nôtre beau-frère.» Louise a ricané à nouveau. «Ce cadeau est plutôt sympa, même s'il est un faux.»

Valérie a juste levé le pied vers la porte, serré son petit poing et est partie sans se retourner.

Dès qu'elle était partie, la foule s'est mise à discuter de M. Chen, alors qu'elle devait inévitablement railler Pascal quelques fois de plus.

Quant à Pascal, il n'avait pas encore quitté le Pavillon des Rassembleurs qu'il recevait un message.

«M. Chen, c’est Jean, tout était bien préparé et votre beau-père était très heureux.»

Jean ?

Oh oui, le patron du Pavillon du rassemblement des vertueux.

On dirait que ce Jean était plutôt doué pour faire avancer les choses.

Pascal a répondu : «Je ne chercherai pas à savoir où vous avez obtenu mon numéro, mais vous feriez mieux de ne pas révéler mon identité.»

Après avoir reçu la réponse de Pascal, Jean a répondu avec respect et inquiétude : «M. Chen, ne vous inquiétez pas, absolument pas.»

Pascal a acquiescé et ne lui a plus répondu, et s'est dirigé vers l'hôpital.

De retour à l'hôpital, Pascal s'était assis près du lit d'hôpital et a regardé sa fille endormie, qui était très mignonne.

Son petit nez ressemblait à celui de sa mère, sa petite bouche ressemblait aussi à celle de sa mère, et ces yeux ressemblaient aux siens.

Ma fille, elle était si belle !

Elle serait une grande beauté quand elle serait grande !

Il n'a pas fallu longtemps pour que Valérie soit revenue avec un visage froid, assise près du lit de Méline, regardant sa fille.

Pascal venait de rentrer après avoir cherché de l'eau, et quand il a vu Valérie, il a souri et a dit : «Tu es là, je vais juste m'occuper d'elle ici, rentre à la maison pour te reposer.»

Valérie n'a rien dit, regardant sa fille, ses yeux étaient rouges, comme si elle essayait désespérément de retenir une émotion.

«Qu'est-ce qui ne va pas ?» Pascal a également remarqué que quelque chose n'allait pas avec Valérie.

«Pascal, tu veux que Méline reste toujours comme ça ? Tu ne veux pas qu'elle soit mieux traitée ? Le docteur n'en a-t-il pas parlé la dernière fois, tant que tu prépare un million d’euros, il peut faire une opération à Méline.» Les yeux de Valérie étaient rouges. «Maintenant que Méline a trois ans, c'était le meilleur moment pour le traitement.»

Pascal a regardé Méline endormie et a dit : «Je sais, je vais chercher des moyens.»

«Chercher des moyens ? Quel genre de solution peux-tu trouver ?» Valérie a poussé un rire en se moquant d'elle-même alors que des larmes coulaient de ses yeux, «Pascal, je te supplie d’aller te prosterner devant mes parents, d’accord ?»

«Valérie, fais-moi confiance, j'ai moi-même une solution», a dit Pascal.

Chérie, tu ne savais pas, il avait déjà commencé à le faire.

Méline était la fille de l'héritier du plus consortium familial du monde, elle était une princesse.

«Comment ? Que peux-tu faire d'autre que de me déshonorer ?» Valérie a accusé Pascal avec colère, «Aujourd'hui, c'est l'anniversaire de mon père, sans parler que tu as offert un cadeau minable, pourquoi tu as offert une peinture ? un faux en particulier ! Tu sais ce qu'ils disaient de moi ? J'en ai vraiment assez de toi ! Pascal, peux-tu penser davantage pour moi et Méline ?»

Pascal savait que Valérie avait été très lésée ces deux années, et qu'en effet, cela était très dur.

Il avait subi beaucoup de regards vides et de moqueries.

Cependant, il a dû faire face à des difficultés inévitables.

Cependant, maintenant, c'était bien qu'il ait hérité de la propriété familiale et que tout ait changé.

«Valérie, tu peux me faire confiance, je vais certainement donner à Méline le meilleur traitement et je vais certainement réparer le mal que je t'ai fait pendant ces deux années.» Pascal a étreint les épaules de Valérie, mais il a été poussé par Valérie.

Valérie était déçue, il était toujours comme ça mais n’a jamais rempli sa promesse.

«Ça suffit, je ne veux plus rien entendre, j'emmène Méline hors de l'hôpital demain, je me débrouillerai toute seule.» Valérie a essuyé ses larmes et a dit avec détermination.

«Valérie, en fait je suis ...» Pascal n'a pas pu s'en empêcher, et au moment où il a ouvert la bouche, il a reçu un regard froid de Valérie.

«Tu es quoi ? Tu n'es qu'un propre à rien !» Valérie a parlé froidement.

Après avoir poussé Pascal hors de la chambre, Valérie restait toute seule pour s’occuper de Méline.

En dehors de la chambre, Pascal s'est assis dans le couloir ennuyeux et silencieux, pensant à la déception de Valérie lorsqu'elle l'a finalement regardé.

Valérie, j’étais en fait un jeune homme très riche.

J'avais des trillions d’euros d'actifs.

Pascal est sorti de l'hôpital et a appelé Fortuné : «Fortuné, comment se passent les arrangements concernant le traitement de ma fille ?»

À l'autre bout du fil, Fortuné a répondu respectueusement : «Jeune maître, tout est arrangé, dans quelques jours, le professeur de cardiologie de renommée internationale Hervé Tang viendra à la ville Haute-Rivière, je m'arrangerai pour qu'il vienne à l'hôpital et opère votre fille de manière magistrale et pratique.»

«Eh bien, vous l'arrangez, faites tout naturellement et ne faites pas de bruit», a dit Pascal.

«Ne vous inquiétez pas, jeune maître, votre identité ne sera jamais révélée, c'était absolument un hasard. Après l'opération, j'ai également organisé une collecte de fonds spécialement destinés aux enfants atteints de cardiopathie congénitale, de cette façon, personne ne se doutera de rien non plus.»

Fortuné a dit : «Au fait, le professeur Tang a appris que vous étiez à la ville Haute-Rivière et voulait vous rencontrer seul.»

«Parlons-en alors.» Pascal a répondu et a raccroché le téléphone.

Il était maintenant un peu agacé dans son cœur.

Immédiatement, Fortuné a composé un autre numéro de son côté et a dit : «Hervé, je l'ai déjà transmis à mon jeune maître, tu devras te battre pour le reste toi-même.»

A l'autre bout du fil, dans la ville Collined’or, dans le bureau du directeur de l'hôpital Bienveillance.

Hervé s'était immédiatement levé, excité, après avoir reçu l'appel de Fortuné et a dit : «Bien, bien, merci beaucoup, Fortuné. Je n’oublierai pas cette grande gentillesse.»

Juste après avoir raccroché le téléphone, un jeune médecin, assis sur le canapé du bureau, a demandé avec anxiété : «M.le directeur Tang, qui était à l’appareil, regardez comme vous êtes heureux.»

Hervé a ri plusieurs fois et a dit : «M. le directeur Song, allez à la ville Haute-Rivière avec moi dans trois jours, il y a un patient spécial qui a besoin d'une opération, nous devons préparer les meilleurs médecins de l'hôpital, vous devez vous dépêcher de faire des préparatifs.»

Le directeur Song a répondu par l'affirmative et était descendu pour faire les préparatifs.

Après avoir raccroché le téléphone, Pascal a reçu un autre appel, c'était une femme à la voix douce, qui ressemblait à une brise de printemps.

«Bonjour M. Chen, c'est Anne Chu, la responsable de la salle d'exposition Gloire, la salle d'exposition a maintenant été transférée à votre nom personnel, et l'exposition personnelle de M. Gilles Jiang pour ce samedi a également été organisée, voulez-vous venir jeter un coup d'oeil ?»

À l'origine, Pascal ne voulait pas y aller, mais après y avoir réfléchi, il a répondu : «Oui, je vais prendre le temps d'y aller et de jeter un coup d'œil.»

Après tout, c'était l'exposition de la collection personnelle de son beau-père, alors il ne pouvait pas rester négligent.

« D’accord, M. Chen. Je vais arranger ça maintenant. » La voix de Anne à l'autre bout était douce, «Au fait, M. Chen, le responsable de l'autre partie, M. Yolande, veut vous rencontrer, avez-vous besoin de prendre un rendez-vous ?»

Yolande ?

C'était vrai, j'ai presque oublié, au dîner, Yolande a dit qu'il l'avait arrangé.

Oh.

Il n'a peut-être pas pensé que la salle d'exposition qu'il essayait de louer avait été achetée par moi, Pascal, et louée à lui exprès.

Il fallait le recevoir ou pas ?

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