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Chapitre 5

Author: Maître Yu qui fume
«Comment se fait-il que tu sois là pendant ce temps ?» Valérie a froncé les sourcils et a regardé la Bentley à côté de Pascal, il venait de sortir de cette voiture ?

C'était toujours mon soliveau de mari ?

Ou les sociétés de livraison de plats à emporter étaient maintenant équipées de Bentley pour livrer les repas ?

«Je... Je suis juste...» Pascal a balbutié un peu et balayé du regard Fortuné qui souriait comme une fleur à travers la fenêtre.

Fortuné a immédiatement tendu la main et a dit : «Jeune homme, merci, grâce à vous j'ai trouvé ceci. La prochaine fois quand je serai libre, je vous inviterai à dîner pour vous exprimer ma gratitude.»

Pascal a hoché poliment la tête avec un sourire et a dit : «De rien, Monsieur, vous devriez rentrer maintenant.»

Le ton s'est éteint avec un sentiment d'urgence.

Fortuné n'a rien dit de plus, hochant la tête et souriant à Valérie sur le bord de la route, avant de demander au chauffeur de partir rapidement.

Valérie l'a regardé, et a été instantanément choquée !

Ce... C'était le président du Groupe Prospérité, Fortuné Qiao, n'est-ce pas ?

L'homme le plus riche de la ville Haute-Rivière !

Pascal était en fait dans une voiture avec lui !

«Tu connais Fortuné Qiao ?» Valérie a regardé Pascal avec surprise.

Pascal a haussé les épaules et a dit : « Je ne le connais pas, ce vieux bougre ne connaissait pas le chemin, alors je l'ai emmené pour montrer le chemin. »

Un vieux bougre ?

La bouche de Valérie a tremblé de colère, il a en fait appelé l'homme le plus riche de la ville Haute-Rivière un vieux bougre, quelle grossièreté !

«Quel vieux bougre, c'est l'homme le plus riche de la ville Haute-Rivière, le président du Groupe Prospérité !» Valérie a jeté un regard blanc et haineux à Pascal.

Cet homme, il était vraiment de plus en plus insensible.

Plus elle le regardait, plus elle détestait Pascal et lui a simplement dit froidement : «Pascal, n'oublie pas que mon père nous invite à dîner dans le restaurant intitulé le Pavillon du rassemblement des vertueux ce week-end, va acheter des cadeaux.»

«Je n'ai pas encore accepté d'y aller.» Pascal a répondu.

«Tu... !»

Valérie a été irritée par les mots de Pascal. Elle avait réussi à faire comprendre à son père que, cette fois, Pascal viendrait présenter ses excuses, qu’il ne fallait pas le mettre dans une situation embarrassante.

Cependant, Pascal, comment pouvait-il avoir une telle attitude ?

Je devais oublier tout ça et je ne me soucierais pas de lui.

J'étais vraiment aveugle pour tomber amoureuse de cet homme.

«Comme tu veux !» Valérie s’est mise en colère, puis elle s'est retournée, et est partie en roulant les hanches.

Pascal a regardé le dos de Valérie, elle avait effectivement changé de vêtements.

Elle semblait avoir vaporisé du parfum et s'être maquillée.

Pascal a été surpris et l'a regardée alors qu'elle entrait dans un bâtiment. Il a commencé à réfléchir.

Valérie était retournée au bureau, pourquoi était-elle ici ?

Où était cet endroit ?

L'hôtel Hilton !

En y pensant, Pascal s’est mis en colère.

Non, je devrais y aller et vérifier !

Valérie était très contrariée aujourd'hui. D'abord, sa fille a eu une crise cardiaque causée par l'irresponsable Pascal, puis elle a été bouleversée par le cas de Julien, et enfin, lorsqu'elle s’est retournée à la société, un projet avait de nouveau mal tourné.

Le patron de l'autre partie avait rompu le rendez-vous et dit qu'elle devait venir à l’hôtel Hilton pour en parler.

Valérie ne voulait pas venir, mais elle devait venir parce qu'il l’avait menacée avec le projet.

C'était une commande d'un million d’euros !

À ce moment précis, son téléphone portable a sonné : «Bonjour, M. Wang, je suis arrivée, où êtes-vous ?».

«Je vous attends dans le restaurant du sixième étage.» Il y avait une voix masculine douce à l'autre bout de la ligne.

«D’accord, M. Wang, j'arrive tout de suite.» Valérie a dit avec un sourire.

En raccrochant le téléphone, Valérie a soufflé en regardant l'ascenseur avec les yeux un peu hésitants et a finalement décidé de monter.

Au moment où la porte de l'ascenseur s'est fermée, Pascal est apparu dans le hall et a vu de loin Valérie monter dans l'ascenseur.

Il a fait trois pas et s'est précipité, seulement pour être interrompu par un ricanement froid.

«Ouais, ce n'est pas le mari de ma cousine qui livre des plats à emporter, même tu livres à l’hôtel Hilton ?»

Pascal a détourné la tête pour regarder et a vu un beau couple élégant qui se blottissait l'un contre l'autre, la fille avec ses bras autour de sa poitrine et un rictus sur son visage alors qu'elle se penchait dans les bras du grand et beau gars d’une taille de 1m80.

«Louise ?» Pascal a légèrement froncé les sourcils, sans oublier de jeter un coup d'œil sur l'étage où l'ascenseur s'est arrêté, le sixième.

La jeune fille s'est approchée et a ri d’un air moqueur, «Le mari de la cousine, quelle coïncidence, de tomber sur toi même ici, il semble que tu aies un large éventail d'affaires.»

Le nom de la fille était Louise Jiang et elle était la cousine de Valérie.

Elle n'était qu'en première année d'université cette année, et avait déjà grandi pour devenir une belle fille.

«Louise, qui est ce type ?» Le beau garçon à côté de Louise a demandé avec un regard taquin dans les yeux.

Louise a immédiatement ricané : «Le mari de ma cousine, je ne te l'ai pas dit la dernière fois, n'a pas réussi à créer sa propre entreprise, puis est allé faire la livraison, et m'a demandé d'emprunter quelques milliers d’euros, qu'il n'a pas encore remboursés.»

Louise avait toujours méprisé ce beau-frère, il était vraiment inutile.

Elle a toujours eu l'impression qu’un crapaud qui avait épousé un cygne.

Quand il a dit qu'il avait épousé sa cousine, il aurait aussi bien pu dire qu'il était un larbin.

C'était une honte.

«Haha, c'est le beau-frère dont tu parlais.» Le garçon a ri à gorge déployée, avec plus qu'un peu de sarcasme dans les yeux.

Pascal était un peu offensé, malgré tout, il était son beau-frère, qu'est-ce qu’elle voulait dire par là, Louise ?

Elle l'a humilié avec un étranger ?

«Je te rembourserai, j'ai quelque chose à faire maintenant, donc je vous laisse.» Pascal a esquissé un sourire et a dit.

Après tout, elle était la cousine de Valérie, et en tant que son beau-frère, il devait quand même être tolérant.

Si elle savait qu'il était maintenant l'héritier du plus grand consortium du monde.

Quelle serait l'expression et la réaction de cette cousine ?

Les gens étaient toujours si superficiels et ignorants.

«Tu vas me rembourser ? Je ne m'attends même pas que tu me rembourses. Ton salaire d’un livreur suffit-il à payer le traitement médical de Méline ? » Louise a ricané.

Ce beau-frère était un soliveau !

Et cette petite salope de fille, elle n'aurait jamais dû venir au monde !

Bien sûr, Louise méprisait Pascal, donc naturellement elle méprisait aussi la fille de Pascal.

Lorsque Pascal a entendu cela, son visage s'est aussi lentement refroidi.

«Louise, au moins je suis ton beau-frère, n'es-tu pas trop grossière pour me parler comme ça ?»

«Hehe.» Louise s'est moquée et a dit : «Je ne t'ai pas reconnu comme beau-frère, tu as simplement épousé ma cousine et rejoint ma famille de Jiang.»

Quelle impudence !

Tu utilisais toujours ton statut pour me mettre la pression, il valait mieux savoir ce qui tu es !

«Ouais, merde ! c'est un gendre par le mariage matrilocal ?» Le petit ami de Louise a ricané d'étonnement.

En tant qu’homme, il était vraiment un perdant.

Louise a fait un signe de la main et a tiré son petit ami en disant dédaigneusement : «Oublie ça, Frère Hué, allons-y, rester avec quelqu'un comme lui, j'ai l'impression que l'air est devenu malodorant.»

Le regard de Pascal était froid et maussade, ses poings se sont serrés alors qu'il regardait Louise balancer les hanches et accrocher son petit ami pour partir.

Les deux étaient encore en train de marmonner.

«Ton beau-frère est un vrai soliveau.»

«Ce n'est pas mon beau-frère, si tu continues encore une fois et je m'énerve contre toi.»

...

Prenant une profonde inspiration, Pascal s’est calmé un peu, il ne pouvait pas être trop sérieux avec le petit morveux.

Il s’est retourné et a immédiatement couru vers l'ascenseur, le sixième étage.

Pascal a fait un grand détour avant d'apercevoir la silhouette de Valérie devant la paroi vitrée d'un restaurant occidental.

Putain !

Le plus détestable, c'est que Pascal a vu d'un seul coup d'œil un homme gras et chauve assis en face de Valérie, avec un visage vilain, il voulait toucher la main de Valérie.

L'amour était une lumière.

Verte ?

Ce n’était pas du tout fabuleux!

Pascal était furieux !

Il a directement sorti son téléphone portable et a appelé Valérie.

Plusieurs fois dans le restaurant, Valérie a poliment refusé gentillesse de M. Wang, mais l'autre partie ne voulait tout simplement pas abandonner et a essayé de toucher sa main plusieurs fois.

C'était aussi à ce moment-là que son téléphone portable a soudainement sonné, lui donnant l'occasion de souffler un peu.

«Désolé, M. Wang, je vais prendre un appel.»

En disant cela, Valérie s'est levée et est sortie du restaurant.

Les petits yeux de M. Wang se sont rétrécis et ont continué à fixer le dos de Valérie, il n’a pas pu s’arrêter.

Ce soir, cette femme arrogante devrait être punie férocement !

«Hé, Pascal, quelque chose ne va pas ?» Valérie se tenait devant la porte du restaurant.

«Je suis en face de toi.»

Valérie a relevé la tête brusquement, et a vu Pascal à l'autre bout de la pièce et l’a regardée froidement.

Ses sourcils se sont légèrement froncés alors qu'elle se demandait, comment pouvait-il être ici ?

«Tu m’as poursuivie ?» Valérie s'est approchée et a dit froidement et son visage était couvert de givre.

Elle venait de croiser Pascal en bas, et maintenant elle l’a croisé à la porte.

Qu'est-ce que c'était s’ilne s’agissait pas d’une poursuite?

Pascal, comment osais-tu faire une chose aussi dégoûtante maintenant, la poursuite ?

Pascal a ri deux fois et a dit : «Je n'ai pas le temps de te poursuivre, je suis passé par ici par hasard.»

En disant cela, il a jeté un coup d'oeil sur le gros type à l'intérieur du restaurant et a demandé : «Qui est-il, plus important que Méline?»

Au lieu d'aller à l'hôpital, elle est sortie pour rencontrer un gros homme.

Valérie, tu as bien fait !

Valérie était mécontente du ton interrogatif de Pascal, mais a tout de même expliqué : «Un partenaire de la société, pour les affaires.»

«Les affaires ? Je vois qu'il te drague, tu parles des affaires ou du flirt ? », a demandé Pascal .

Le visage de Valérie s'est affaissé, ses mains posées sur sa poitrine tandis qu'elle disait d'un ton dégoûté : «Pascal, que veux-tu dire ? Tu ne me crois pas ? Est-ce que je ne travaille pas dur tous les jours pour gagner plus d'argent et soigner Méline ? Et toi ? Tu livres de la nourriture tous les jours, tu n’es bon à rien ! Je t'ai demandé de t’excuser auprès de mes parents, mais y es-tu allé ? Tu es un lâche !»

En disant cela, les émotions de Valérie étaient clairement agitées, ses yeux étaient remplis de larmes, elle a détourné la tête et a reniflé : «Laisse tomber, il est inutile de te parler, je ne rentre pas ce soir.»

Tu n'y retournerais pas ?

Pascal était stupéfait, tu allais passer la nuit dehors ?

Avec ce gros type ?

«Et si je peux t’aider ?», a dit Pascal.

En voyant Valérie dans cet état, Pascal a deviné qu'il s'agissait d'une mauvaise affaire, l'autre partie l'ayant très probablement menacée.

En même temps, il se sentait coupable dans son cœur, son attitude de tout à l'heure était en effet mauvaise.

«Que peux-tu faire pour moi ? Tu peux m'apporter une commande d'un million d’euros ?» Valérie a émis un rire très froid.

Elle ne s'était jamais attendue à ce que Pascal ait pu lui apporter de l'aide.

«Ce n'est pas juste une commande d’un million d’euros, je peux...» Pascal a dit, il ne manquait pas d'argent maintenant, tant qu'il disait les mots, la société de Valérie pouvait être achetée, sans parler d'une commande d'un million d’eurors, c'était du gâteau.

«Pascal, j’en ai assez, ne te mêle pas de mes affaires.» Valérie a dit d'une voix froide, puis elle a détourné la tête et est retournée dans le restaurant.

Tu n'avais pas besoin que je m’en occupais ?

Au moins, tu étais ma femme.

En regardant le dos de Valérie, Pascal a ri amèrement, avant de sortir son téléphone portable.
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