La petite se calma puis je voulus sortir. Il me demandais si je rentrais, j'avais répondu non. Je me dirigeai alors au café puis il vint me trouver avec une proposition.
"Mlle Catherine, j'ai pensé à changer votre poste actuel. Je n'aurais plus besoin de vous comme secrétaire. j'aurais besoin de vous comme la nourrice de ma fille."
...
J'étais entrain de me servir un café lorsqu'il m'approcha. Je ne lui donnai pas la première intention. Elle était uniquement centrée sur mon café.
Il toussa pour attirer mon attention vers sa personne. Je lui avais regardé et souris brièvement. Il s'inclina près de la machine et me fit face.
"Je voudrais vous parler." Avait il dit.
"Oui, j'écoute." Avais-je répondu.
"Je..." Il avait fait une pause et avait ris. Puis il avait levé ses yeux vers le plafond.
J'étais calme. Je ne savais de quoi il voulait parlé, j'étais juste debout à attendre qu'il parle.
Quelques minutes après, il se ressaisit et me regarda en face maintenant. Il dit:
"Mlle, je suis veuf et j'ai besoin d'une personne pour prendre soin de mon enfant. Je..."
"Vous cherchez une bonne personne qui prendra soin de la petite?" Avais-je demandé naïve. "Mais je pourrais vous trouvez quelqu'un. J'ai des bonnes connaissances qui font dans le métier depuis des années, beaucoup de familles ont apprécié leur service."
Il m'avait sourit timidement. Il ne parlait plus mais regardai dans le vide.
"Monsieur, que dites vous dans ce cas. Dois-je appeler l'une de ces personnes?"
"Non." Avait il répondu sèchement et je sursaute légèrement par la puissance de ce mot qu'il avait prononcé.
"Ok..." Avais-je voulu commenté mais j'avais gardé silence et retourné à ma tasse de café.
"Mlle..."reprit il. " C'est n'est pas comme si j'apprécie pas votre proposition mais ma fille est mon trésor. Je ne peux me permettre de la mettre entre les mains des inconnus. "
J'avais mes yeux fixés sur lui. Qu'attend t'il par inconnu. Me connaissait il? Je me demandais.
"Ma fille est très importante pour moi. Je ne voudrais pas que quelqu'un s'occupe d'elle si je ne connais pas cette personne,vous comprenez."
"Et alors, avait vous quelqu'un en tête?" Avais-je demandé.
"Oui. Vous." Avait-il répondu fermement.
Mon cœur rate un battement. Comment voulait il que je devienne la nourrice de sa fille et en même temps, j'étais déjà sa secrétaire.
"Je suis votre secrétaire monsieur. Comment pourrai-je jouer deux rôles à la fois."
"Je n'aurais plus besoin de votre service de secrétariat, Mlle. Ma fille a besoin de vous plus que moi."
Je l'avais regardé pendant longtemps. Je ne comprenais pas pourquoi il me faisait cette proposition. J'avais voulu le savoir et il me répondit :
"Vous êtes là seule personne avec qui elle se sent en sécurité. J'ai pas trop le choix mais je dois vous accepter chez moi. Ma fille a perdu sa maman mais si vous pouvez combler ce vide dans son cœur alors je..."
"Désolé monsieur..." L'avais je interrompue. "Je ne pense pas que cette idée soit bonne...je veux dire, j'ai postulé en tant que Secrétaire pas nourrice. Je suis allée à l'école pour ça."
"Es-ce vraiment important?" Avait-il demandé.
"Pardon?"
"Quel est le salaire minimal d'un traducteur?" M'avait il questionné.
"Les traducteurs sont payés par le nombre de mots sur les pages qu'ils traduisent." Avais-je répondu.
"Je pourrais vous payer le double de ce que vous avez signé comme contrat dans mon entreprise. J' ajouterai un bonus si vous acceptez. Vous pourriez gagner des millions avec moi. Vous les gagnerez en travaillant pour moi comme la nourrice de ma fille."
Je l'avais regardé puis j'avais souris. J'avais besoin d'argent et là une belle opportunité s'ouvrait à moi. C'était vrai au début, je me demandais comment ma famille prendra la nouvelle.
"Je vais réfléchir." Avais-je répondu.
"Je prends ça comme un oui." Il avait dit avant de s'en aller.
Je passais la journée entière à l'hôpital et non au bureau. Le soir, je lui remit sa fille pour retourner à la maison.
"Je vous attendrai demain très tôt." Il avait dit après m'avoir accompagné jusqu'à la porte.
"D'accord." J'avais souris avant de m'en aller.
...
"Comment était ta deuxième journée au bureau." Ma mère m'avait questionné.
Heureusement, je m'apprêtais à leur parler de mon nouveau job. Je mis le sujet à table et mon père fut le premier à se réjouir. Ce qui ne m'étonnais pas tellement.
"Ma fille..." Avait il commencé en souriant. "Mais c'est une très bonne nouvelle. Si cet homme est riche et que tu t'occupes bien de sa fille, il pourra t'épouser un jour."
"Mais Papa..." Avais-je grogné. " Il ne s'agit pas d'un mariage mais d'un travail. Je vais travailler pour lui...pour sa fille."
"Les patrons n' épousent ils pas leurs domestiques?"
Cette phrase m'avait écœuré. Alors il me voyait déjà comme une domestique même si j'avais pas encore accepté le poste. J'avais le cœur en miettes.
"Catherine, ton père a raison. Si cet homme est un homme bien, il t'épousera car tu seras une femme importante dans sa vie et celle de son enfant. Tu n'es certes pas la mère de cet enfant, tu seras une femme importante dans leur vie." Avait completer ma mère.
"Va demain, accepte le poste pour la petite fille puis travail ta personnalité et tu verras, il tombera amoureux de toi." Elle avait ajouté.
J'étais calme. J'ai pensé à la possibilité de devenir indépendante puis à la joie de m'occuper d'un être humain qui avait besoin de moi. J'ai décidé d'accepter le poste.
"Alors ?" Me demanda ma mère.
"Je dois me reposer." Avais-je répondu.
"D'accord mais réfléchis à cette belle proposition. Elle te rendra riche et tu pourras nous rembourser les nombreuses années que nous avons sacrifié pour te rendre qui tu es aujourd'hui." Avait crié mon père alors que je regagnai ma chambre.
Je ne réponds pas à cette balle poignante. Je m'étais dirigé dans ma chambre et alla me brosser les dents avant de retourner me coucher.
*
*
Le lendemain matin très tôt, je me suis rendu à l'hôpital. J'ai trouvé l'enfant qui dormait. Son père était debout près d'elle. Il l'admirait dans son sommeil.
Lorsque j'entrai, il me dit:
"Je savais que vous alliez accepter ma proposition."
J'avais souris. Avais-je d'autres choix vraiment ? Si j'avais de l'argent, je quitterai la maison de mon père pour un appartement pas pour devenir nourrice de qui que ce soit.
"Je suis là." Avais-je dis; souriante. "Que faut il ensuite.?"
"Je dois vous conduire chez moi. Puis nous parlerons du reste." Avait il suggère.
"Je...ok"
"Bon, marché conclu ...Tu devrais simplement me dire combien d'argent veux-tu de moi pour ce service et je vous signerai la première partie de votre chèque."
J'avais besoin d'argent pour me louer un appartement et pourtant j'avais répondu:
"C'est pas très important pour le moment monsieur. Ce qu'il faut c'est que la petite soit à l'aise. Si elle se sent mieux avec moi, je serai heureuse."
Il m'avait regardé pendant longtemps mais n'avait fait aucun commentaire. Lorsque la petite se réveilla, ses premiers cris me poussèrent vers elle.
Je l'avais prise dans mes bras et c'est ainsi que je commençais mon nouveau job.
***
Après notre retour, il s'était invité dans ma chambre. Je n'avais fais aucun commentaire sur ce qui s'était passé car je ne pouvais que me blâmer sur ce qui se passait entre nous. Il avait dormi à mes côtés et je lui avais tourné le dos. J'avais pensé qu'il allait se réveiller et me et dit qu'il s'en voulait de ce qu'il avait mais je me trompait...Le lendemain, je m'étais réveillée et Harry n'était plus là. J'étais seule dans mon lit avec Priscilla. Je m'assis. Où était il passé. Je sortis de la chambre pour aller voir. Il était dans le salon. Il priait ?Je restais silencieuse pendant un moment. Je l' observait très attentivement. Après avoir terminé, il se leva."Bonjour Catherine." Me salua t'il sans se retourner vers moi.Silencieusement, je marchais jusqu'à lui. " Bonjour Harry." Dis-je en prenant place sur le canapé. " Que faisais-tu ?""Je priais. " Répondit il "Tu prie beaucoup." Avais-je pointé."Oui." Avait il répondu. "Je vois, um...puis-je savoir...""Pourquoi je pr
Deux mois plus tard," Catherine, Harry nous invite à sortir..." Commença Mme Viviane en souriant vivement. " Ah vraiment ?" Demandai-je en me levant de mon canapé. Je me trouvais au téléphone avec Anastasie. "Oui, oui, " répondit elle excitée. "Où compte il nous améner ?" "Au cinéma..." Cria t'elle. " Il y aura projection d'un nouveau filme d'amour...nous irons le regarder ensemble." Dit elle."Mais il ne m'a encore rien dit !!""Il va le faire. Il très occupé dans son bureau. " Dit elle."Ok."Mme Viviane retourna dans ses travaux. Je retournai dans ma conversation avec Anastasie. "Cathy que ce passe t'il ?" Avait elle demandé."Harry a prévu de nous amener au cinéma." " À entendre de ta voix n'es-tu pas heureuse ?" Demanda Anastasie."Il ne me l'a pas encore dit alors je..." Je soufflais nerveusement."Qui ya t'il?" Me demanda Anastasie." Non, tout va bien..." "Non Catherine dit le moi." insista ma meilleure amie.Dans la vie, lorsque que tout va bien, tu peux le savoir ma
Le lendemain, je n'arrivais pas à croire qu'il soit là dans mon lit. Nous nous regardions.." Bonjour Elisabeth." Dit Harry. " Comment était ta nuit?" "Magnifique" répondis-je en souriant."Je dirai la même chose pour moi." Dit il."Et pour notre petite fille également. " Dis-je en caressant Priscilla."C'est vrai. " Répondit -il. Il m'avait sourit. J'avais posé mes mains sur sa joue. J'adorai leur rondeurs. Il m'avait sourit.Nous parlions pas. Nous faisions que nous regarder. J' entrelace nos doigts et je lui regardai. Je me demandais s'il était vraiment près à aimer un jour. Je voulais qu'il apprécie. Qu'il me donne un peu de l'amour qu'il témoignait à Elisabeth. Je priais qu'il m'aime parce que j'étais vraiment amoureuse."À quoi penses-tu ?" Demanda t'il?"À nous" Dis-je."Catherine, tu connais les termes de notre relation." Dit-il."Est-ce que celà ne pourra pas changer un jour? " Demandai-je. " Si nous nous donnons du temps, ça pourra changer Harry." Ajoutai- je."Tu le crois
Je savais que Harry ne pouvait passer la nuit loin de sa fille même s'il avait déjà fait pour rester avec moi dans ma chambre.Ce jour là, je lui pris sa fille pour qu'il me suivit dans mon appartement.Il avait bien mit du temps avant de venir. J'avais fermé la porte à double tours. Lorsqu'il frappa, je conduisit Priscilla dans ma chambre. Je l'avais fait allongée dans mon lit."Ne descend pas chérie...je vais aller chercher papa." Avais-je dis à la petite avant de sortir.J'avais déjà pris mon bain. J'étais en robe de nuit. Elle était sexy. Je m'étais même parfumé pour attendre son arriver. "Oh Harry!'' je m'étais exclamée étant inclinée sur la porte. " Entre donc je t'en prie." Avais-je dis." Je ne veux pas entrer là dedans. " Dit il. "Je suis ici pour récupérer mon enfant.""Notre enfant voulais-tu dire." Je l'avais corrigé avec un sourire aux lèvres." Catherine, je t'en prie. Je suis fatiguée, je dois me reposer.""Oui, je sais. Tu peux le faire ici avec moi. Tu n'es pas dehor
Toute la nuit, il avait passé son temps à m' admirer. J'étais contente qu'il me regardait de cette façon. En ce moment là, j'avais vraiment tout oublié. J'étais perdu dans ses yeux. Il me caressait le dos.Il m' admira pendant des longues minutes. Il me dis " tu es une très belle femme Catherine, pourquoi as-tu ténu à te donner à moi à tout prix, sachant que je suis encore attaché à mon épouse?""Parce que tu m'as fais la mère de ta fille et en parallèle, je suis donc ton épouse. Tu vois, ces deux raisons m'ont fais tombée amoureuse de toi. Je suis amoureuse de toi Harry. Je l'explique." Mais je n'étais pas encore épousé." Dit il. " "Tu viens de le faire Harry, "Répondis-je en lui caressant le nez de mon doigt."Comment ?" Demanda t'il."Tu sais, il existe plusieurs formes de mariage...ce que nous venons de vivre est une forme de mariage dans mes croyances religieuses tu comprends.""Hum" il s'exclama."Ne le crois-tu pas? Demande donc à Mme Viviane demain matin. " Non, non, je te
Désormais, j'avais un moyen infaillible de briser son égo masculine. Je pouvais manipuler cet homme comme je le souhaitais. J'avais juste besoin de jouer du chantage capricieux et malicieux pour le mettre à genoux devant moi."Oui, " répondis-je. " Dis-le moi afin que je le sache une fois. Comme-ça, j' éduquerai mon cerveau à accepter cette vérité." J'avais ajouté."Um, Catherine..." Commença t'il. " Je..." Il se gratta la barbe." Dis-le moi Harry. Tu sais, il existe bien des traitements..." Avais-je dis comme pour appuyer sur la plaie." Oh là, " Dit- il en levant la voix sur moi pour une première fois dans nos petites querelles... " Je n'ai besoin d'aucun remède d'accord ! Je vais très bien. " Avait il dit."Non, c'est un mensonge...si non pourquoi tu as tout arrêter ?" Je demandai en grondant sur lui comme si je sois vraiment sa compagne de vie. Il avait du mal à me reconnaître. Il respira un grand coup avant de chercher à m'expliquer une fois de plus; cette raison sans tête ni q