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2025-09-07 23:27:59
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Le compagnon caché Dans la Nuit Froide
Chapitre Trente – Dans la Nuit FroidePoint de vue d'ArielleLa nuit était calme, mais intérieurement, elle était bruyante. Ma poitrine tremblait de sanglots, mes larmes trempant la chemise de Kael tandis qu'il me serrait contre lui. Le portail derrière nous était fermé. La maison, sa famille, tout ce que nous avions entre ces murs… disparu.J'ai pressé mon visage contre le sien et murmuré : « Kael… Je suis désolée. Je suis tellement désolée. À cause de moi, tu as tout perdu. À cause de moi, tes parents te détestent. À cause de moi, tu es ici, dans le froid. Je ne mérite pas cet amour. »Ma voix se brisa. Ma gorge brûlait. Mes mains tremblaient tandis que je le serrais contre moi.Il s'est reculé juste assez pour me regarder dans les yeux. Ses yeux étaient humides, brillants au clair de lune, mais son visage était fort. « Arielle… ne dis plus jamais ça. Tu n'es pas la cause de tout ça. Ils l'ont fait. Tu n'es pas ma malédiction. Tu es mon don. »Je secouai la tête, toujours en pleurs.
Le compagnon caché Le Rejeté
Chapitre vingt-neuf – Le RejetéPoint de vue d'Arielle« Puisque tu as décidé de faire honte à notre famille », dit la mère de Kael d'une voix glaciale et tranchante, « et que tu ne veux pas que mon fils épouse qui il devrait, alors tu devras partir de force. »Ses paroles me transpercèrent comme un couteau. Je me figeai dans les bras de Kael, le souffle coupé.Partir… de force ?Je clignai des yeux, les larmes me brûlant les yeux, pensant avoir mal entendu. Mais je vis alors sa main se lever et faire un signe de la main.« Gardes ! » cria-t-elle.Le bruit des bottes heurtant le sol se fit entendre rapidement. Quatre gardes sortirent de l'ombre. Leurs visages étaient impassibles, mais leurs yeux étaient durs.Mon cœur s'arrêta.« Non… » murmurai-je en secouant vivement la tête. « Non, s'il vous plaît… s'il vous plaît, ne faites pas ça. »Les bras de Kael se resserrèrent autour de moi, sa poitrine se soulevant et s'abaissant rapidement, son loup s'agitant sous sa peau. « Ne la touche p
Le compagnon caché La Ligne Tracée
Chapitre vingt huit– La Ligne TracéePoint de vue de KaelArielle pleurait dans mes bras comme si son monde s'écroulait. Ses doigts tremblaient contre l'urne, ses larmes coulaient sur son visage, et sa voix se brisait tandis qu'elle suppliait.« Mes parents… s'il vous plaît… ne… ne les laissez pas me les prendre. Ne les laissez pas les jeter. »Ses paroles me brisèrent. J'avais envie de déchirer l'air, de tout écraser sur mon passage jusqu'à ce que plus personne ne puisse la blesser. Mais au lieu de cela, je la serrai plus fort, la serrant contre ma poitrine.« Chut », murmurai-je en embrassant le sommet de sa tête. « Je te tiens. Je te protégerai. Personne ne les touchera. Personne. »Mais elle ne pouvait s'empêcher de pleurer. Son corps tremblait de peur, son loup en elle s'agitait. Elle s'accrochait à l'urne, tremblante, comme si c'était le dernier morceau de sa vie. Et c'était peut-être le cas.J'ai levé les yeux vers mes parents. Leurs visages étaient durs, comme la pierre. Aucun
Le compagnon caché Retour à la maison
Chapitre vingt-sept – Retour à la maisonPoint de vue d'ArielleMes jambes étaient faibles. Mon corps me faisait mal. Mon esprit tremblait encore à cause de tout : le combat, la fumée, les gardes, la peur de perdre Kael. Je pouvais à peine marcher. Et puis… il m'a soulevée.« Kael… ? » murmurai-je, surprise, mes bras s'enroulant instinctivement autour de son cou.« Tu n'as plus besoin de marcher », dit-il doucement, d'une voix basse et chaleureuse. « Je te tiens. »Je sentis mon cœur se serrer. En sécurité. Fort. Et pourtant, épuisé. Je posai ma tête contre son épaule, sentant les battements réguliers de son cœur sous ma joue. La chaleur de son corps, ses bras qui me serraient, me faisaient mal à la poitrine, de la meilleure et de la pire des manières à la fois.« Je… je suis désolée », murmurai-je, la voix brisée. « De t'avoir fait te battre… pour tout ce que tu as traversé. »Il secoua doucement la tête, marchant d'un pas assuré, sans faiblir, comme si mon poids n'avait aucune impor
Le compagnon caché En sécurité dans ses bras
Chapitre vingt-six – En sécurité dans ses brasPoint de vue d'ArielleJ'étais allongée sur le sol froid, le corps tremblant. Mes bras étaient raides, mes jambes faibles. Ma poitrine brûlait à force de pleurer, et mes larmes avaient séché sur mes joues, laissant des traces de sel et de terre. Mon loup intérieur gémissait doucement, agité et furieux, mais même lui était trop fatigué pour lutter.J'essayais de me calmer, les mains appuyées contre le sol, respirant rapidement et superficiellement. Je n'arrêtais pas de penser à Kael. Où était-il ? Était-il blessé ? Se battait-il encore pour moi ? Mon cœur se serrait de peur et mon esprit tournait d'épuisement.Puis… j'ai senti quelque chose. Une ombre se déplaçant devant moi. Une présence que je ne pouvais pas confondre. Forte, chaleureuse, protectrice. Dangereuse. Familière.« Kael ? » murmurai-je d'une voix tremblante. Mon loup grogna doucement, alerte, tendu.Une main me tapota doucement l'épaule. « Arielle ? » Sa voix était basse, posé
Le compagnon caché Seule dans la fumée
Chapitre vingt-cinq – Seule dans la fuméePoint de vue d'ArielleIls étaient tous partis. Tous les gardes, tous ceux qui m'avaient emmenée… partis. J'étais seule. Mes jambes tremblaient. Mes mains étaient à vif à force de griffer les cordes, la terre, les pierres. Ma poitrine se soulevait. Ma gorge me faisait mal à force de crier. Mon loup hurlait en moi, agité, en colère, paniqué. Je ne pouvais plus respirer correctement.Je tombai à genoux. Des larmes ruisselaient sur mon visage, se mêlant à la terre et au sang de mes griffures. Mon cœur se brisait, mon esprit hurlait. « Kael… Kael… où es-tu ? » murmurai-je d'une voix rauque et tremblante. Mon loup grondait doucement en moi, un avertissement, agité, désespéré.Je me forçai à me lever. Mes jambes étaient faibles, mon corps douloureux. Je voulais courir, le retrouver, m'assurer qu'il allait bien. Mes mains tremblaient tandis que je tendais la main à travers la fumée qui flottait encore dans l'air. Mes yeux me brûlaient à force de pleu
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