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6.

     Ça faisait juste quelques minutes que j’avais rejoint la chambre d’Ariel que j’ai entendu la sonnerie retentir puis, quelques secondes après, j’ai entendu une femme crier de joie.

— Ô chéri tu m’as beaucoup manqué. Je suis ravie d’être là, avec toi…

— ARIEL : Toi aussi tu m’as manqué Alicia.

     Ah oui, Alicia! J’avoue qu’elle avait un très beau prénom. 

— ALICIA : Ariel je te sens pâle. Qu’est-ce qui ne va pas? Je te fais un câlin mais on dirait que tu t’en fous…

— ARIEL : Aliciaaaaaa, bon allez viens dans mes bras!

     J’entendais seulement, je ne pouvais pas voir. Je les ai imaginé en train de s’embrasser à ce moment précis. Je ne sais pas pourquoi mais ça m’a fait un genre. J’ai ressenti comme une petite jalousie monter en moi mais je suis restée tranquille puisque lui et moi on était juste des connaissances et rien de plus même comme je ressentais une alchimie entre nous.

 — ALICIA : Hummmm, voilà! J’aime quand tu es comme ça. Chéri j’ai deux surprises pour toi.

— ARIEL : Ah ouais? Je t’écoute!

— ALICIA : Le premier c’est ton cadeau d’anniversaire. Devine ce que c’est…

— ARIEL : Euh, une veste? Une montre en or ou en diamant? Je ne sais pas, dis-moi!

— ALICIA : Une voiture mon amour! On va venir te livrer ça demain matin.

     Mama les riches hein!!!! Elle avait carrément acheté une voiture à Ariel comme cadeau d’anniversaire. Et moi de mon côté, j’avais acheté une montre de 5000f avec un t-shirt. Au total, j’avais dépensé 7000f mais bon, j’avais acheté ces deux choses avec mon cœur.

— ARIEL : Aliciaaaaaa!

— ALICIA : Quoi? Tu ne veux pas?

— ARIEL : Tu veux que je sois honnête?

— ALICIA : Oui, bien sûr!

— ARIEL : Okey. Allons nous asseoir.

     Il y a eu un petit nomment se silence et j’ai su qu’ils étaient en train d’aller s’assoier. J’étais tellement curieuse que je me suis levée du lit où j’étais couchée pour me placer derrière la porte. Je ne voulais rien rater.

— ARIEL : Ça fait quatre ans qu’on est ensemble et deux ans qu’on est fiancés.

— ALICIA : Et? Attends attends attends! Je ne sais pas du tout où tu veux en venir. Qu’est-ce qui se passe?

— ARIEL : Alicia on se ressemble trop.On travaille beaucoup. Chacun de nous est dans une famille richissime où il y a trop d’affaires à gérer. Pour finir, on se retrouve à être plus au boulot qu’avec son partenaire et moi j’en ai marre! Regarde, tu n’es jamais là!

     Je ne savais pas quoi penser de cette histoire. Je me suis contentée de seulement écouter sans essayer d’imaginer quoique ce soit.

— ALICIA : Ma question c’est où est-ce que tu veux en venir?

— ARIEL : Tu vois alors comment tu es?

— ALICIA : Je suis comment? 

— ARIEL : Ce n’est pas la première fois qu’on en parle. Moi je fais des efforts contrairement à toi. Je suis toujours là pour toi… Mais toi, on dirait que c’est ton boulot qui t’intéresse le plus.

— ALICIA : Wair mon amour, ça va s’arranger ne t’inquiète pas d’accord?

— ARIEL : Ça fait combien de siècles que tu le dis? Il y a des moments où j’ai besoin de toi mais tu n’es pas là! Mais quand tu as besoin de moi, je suis présent. La relation n’est pas du tout équilibrée!

     Le ton a commencé à monter entre les deux et pour finir, Alicia a réussi à demander à Ariel de lui laisser un peu de temps pour changer son emploi de temps afin d’être plus présente pour lui.

— ALICIA : Promis chéri hum? Tu ne veux pas connaître la deuxième surprise?

— ARIEL : Euh si…

— ALICIA: Allez suis-moi!

     Leurs pas ont commencé à se rapprocher de plus en plus de la chambre et j’ai commencé à paniquer. Ils sont arrivés devant la porte et quelqu’un a essayé de pousser mais, c’était fermé.

— ARIEL : Ah mince! 

— ALICIA : Où est la clé chéri?

— ARIEL : Laisse-moi regarder dans mes poches… Euh je ne la trouve pas.

— ALICIA : Je vais chercher le trousseau de tous les clés en haut. J’arrive…

     J’ai senti ses pas s’éloigner et subitement, Ariel à toqué et il m’a demandé d’ouvrir et je l’ai fait.

— ARIEL : Cours le plus vite possible et va dans la cours puis, tu vas derrière la maison te cacher dans le garage.

— Mais pourquoi est-ce que je dois me cacher? Je ne comprends pas!

— ARIEL : C’est compliqué! Vas-y seulement et fais-moi confiance!

— D’accord!

     Je suis sortie en courant. J’avais alors mal à cause du tampon mais je ne me suis pas arrêtée. Je ne sais pas ce qui s’est passé entre eux par la suite.

Sinon quand je suis sortie, j’ai vu le gardien assis et il m’a regardée comme ci j’avais tué quelqu’un.

J’ai trouvé une voiture dans la cours et j’ai supposé que c’était celle d’Alicia! C’était vraiment une belle et grosse voiture.

J’ai réussi à trouver le garage mais malheureusement, Ariel avait oublié de me donner la clé.

Je suis donc allée me cacher derrière un arbre.

Le temps est passé et j’ai commencé à m’ennuyer. En plus, il a commencé à faire vraiment froid. Un petit sommeil à commencer à venir quand soudain, j’ai entendu leurs voix.

— ALICIA : Je reviens chéri, on va bien fêter ton anniversaire. Je serai là avec tes beaux parents et ma sœur. J’espère que ma petite Maëlla sera là hein car j’ai des cadeaux pour elle.

— ARIEL : Oui, elle sera là! Bon bah, à plus, je vous attends!

— ALICIA : D’accord.

Il se sont embrassés et j’ai tout vu.

Je l’avais vue pour la première fois quand Ariel me conduisait au commissariat. Il m’avait laissée dans la voiture et j’ai vu Alicia passer mais je ne l’avais pas bien vue.

Mais là, tout était clair. Je l’ai vue de la tête aux pieds.

Non mais, je j’atteignais même pas ses ongles.

Elle était mannequin, un peu plus grande que moi, brune et très belle. Elle était très bien habillée. Tout était soignée chez elle.

     Le gardien a ouvert le portail et elles est partie.

Ariel a directement couru vers le garage et je suis sortie de ma cachette.

— Merci pour l’accueil mais Pardon je veux rentrer chez moi!

     Il m’a regardée avec des yeux pâles. Ça se voyait qu’il n’était pas bien.

— ARIEL : Non, tu vas rester!

— Non! Vous m’avez demandé de venir un peu tôt pour rentrer tôt n’est-ce pas?

— ARIEL : Il n’est que 16h!

— J’ai fait plus de 5h ici mince! Dites-moi un peu, est-ce que vous avez honte de moi? Pourquoi est-ce que vous m’avez demandé de me cacher? Je ne suis pas comme vous c’est ça? Je croyais qu’on commençait à être de bons amis pourtant. Bon, je vais aller chercher mes affaires et je vais rentrer…

     Pendant que je parlais, il était calme or moi je voulais qu’il s’ouvre, qu’il me parle et qu’il s’excuse même mais non, il n’a rien dit et quand j’ai fini de parler, il m’a portée comme un sac de macabo et il s’est mis à marcher pour m’amener à l’intérieur.

Le gardien était toujours là, en train d’observer la scène. Pauvre gardien! Il voyait tout, mais il ne pouvait rien faire car il était là juste pour ouvrir et fermer le portail et pour surveiller c’est tout.

— Aïe le tampon me fait mal.

     Il n’a rien dit.

     Il m’a amenée dans la chambre où je m’étais douchée.

— Tu peux te doucher. Il y a tout dans la salle de lingerie…

     Puis, il est parti.

     Je vous épargne les détails, sauf l’endroit où j’ai voulu enlever le tampon. On aurait dit une femme en train d’accoucher: la douleur était terrible!

J’ai fini et je suis allée fouiller les salles pour trouver celle de la lingerie.

J’avais porté sa chemise en attendant de trouver la serviette.

Je suis arrivée et j’ai vu les vêtements que j’avais sur moi le matin dans un seau qui ressemblait un peu à la poubelle mais une poubelle propre. Ariel était vraiment culotté, il avait jeté mes habits.

 J’ai trouvé une autre chemise et j’ai porté avec mes chaussures bien sûr!

     Quand j’ai fini, je suis descendue en bas et j’ai vite compris qu’il s’était aussi douché jusqu’à s’habiller. Il était tellement beau mon Dieu!

Il m’a encore portée comme un sac de macabo.

— Aïe j’ai mal!

— ARIEL : D’accord!

     Il m’a amenée au garage et pour la première fois, j’ai vu toutes ses voitures. Il y avait une quinzaine et elles étaient toutes magnifiques!

Il est sorti avec une voiture et il m’a fait entrer.

— Merci de m’accompagner, c’est vraiment gentil!

— ARIEL : Merci pour le cadeau, j’ai vu!

— De rien!

        Nous sommes partis et plus on roulait, plus je me rendais compte qu’il m’amenait ailleurs que chez moi!

— Mais, ce n’est pas le chemin de ma maison.

— ARIEL : Je sais!

     Puis, il a mis une chanson de Singuila que je connaissais très bien. C’était « le misérable ».

« J'avoue que j'ai déconné

Alors que toi, t'étais trop bien

J'ai insisté,

J'me suis incrusté

Dans ton quotidien

J'ai tchatché comme un diable, je te suivais comme un chien

Je n't'ai pas dit que, dans ma vie, j'avais déjà quelqu'un. »

— Vous ne m’avez pas caché que vous étiez en couple.

— ARIEL : J’ai allumé la radio et ça a commencé à chanter donc je ne sais pas trop de quoi tu es en train de parler.

La honte!🙆🏾‍♀️

J’ai avalé ma salive et j’ai fermé ma bouche.

     Ariel m’a amenée dans le plus grand magasin Cosmetique de la ville. On faisait tout là-bas: Le make-up, la coiffure etc. Il y avait un endroit pour les habits, un autre pour les chaussures, bref c’était un lieu consacré à la beauté.

Qui ne connaissait pas cet endroit? Même les gens les plus pauvres étaient au courant que ça existait mais il ne venaient jamais là-bas par manque d’argent. Moi je voyais seulement ma pub à la télé.

Quand il a fini de causer avec la gérante, il est venu tenir ma main là où j’étais assise et il m’a amenée vers elle puis, il s’est adressé à la dame.

— ARIEL : Je serai là dans exactement 1h, le temps de récupérer un paquet vite fait. Je vous fais confiance!

     La gérante a répondu oui et quand il est parti, elle m’a dit:

— Hum tu es vraiment chanceuse hein ma chérie. Tu as un homme incroyable!

     Je ne savais pas ce qu’elle avait causé avec Ariel donc, je n’ai pas su quoi répondre. J’ai seulement souri.

— Bon, suivez-moi!

     Elle m’a amenée au salon de coiffure où les coiffeuses ont arrangé mes cheveux. J’avais des cheveux très courts mais elles ont réussi à bien les arranger.

La maquilleuse est venue me faire un très beau maquillage et ensuite, la gérante m’a amenée dans une boutique. Elle avait déjà préparé mes vêtements.

C’était une robe avec des talons.

Quand j’ai mis les talons, mes pieds ont commencé à se tordre un genre.

— Je ne sais pas marcher avec.

— Ce n’est pas grave. Je vais vous donner ce qui est moins haut d’accord?

     Elle est allée dans le coin des chaussures pour prendre une autre chaussure et quand elle est revenue, elle m’a dit:

— Vous avez 5 minutes pour apprendre à marcher avec car il est déjà là!

     La pression était tellement forte. Je me suis débrouillée. Elle m’a donné un petit sac que j’ai arrêté et je suis sortie. Je me suis retrouvée face à face avec Ariel. 

     Il est resté figé sur moi sans rien dire mais ça se voyait qu’il était tellement épaté et ébloui.

— Qu’est-ce qu’il y a?

— ARIEL : L’anniversaire a commencé. Nous devons partir.

— Je suis comment?

     Il a pris ma main et la gérante nous a suivis . Il lui a donné 15 billets de 10.000f et il a dit merci.

Nous sommes partis.

Nous sommes arrivés chez lui vers 18h40. Son anniversaire avait déjà commencé car c’était censé commencer à 18h.

          À suivre…

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