De retour à Athènes, cette ville magnifique étendue sur la plaine d'Attique, sur les rives de la mer Égée, le centre du royaume grec... Un paysage époustouflant semblable à ceux des cartes postales : de petites maisons blanches, des ruines, une histoire lui donnant tout son charme.
Alec respira une bouffée d'air frais en revoyant le paysage de son enfance...
En épiant la vue magique qui s'offrait à lui, il se jura de ne plus jamais quitter son pays.
-Nous sommes arrivés. Déclara Dareios alors que la voiture venait de se garer devant l'immense résidence des Kostas.
-Ça n'a pas changé. Remarqua-t-il en regardant tout autour de lui.
Son cousin esquissa un sourire et ouvrit le coffre pour en sortir les valises.
Alec reprit ses esprits et saisit sa petite valise qui ne contenait que quelques affaires puis se dirigea vers les grandes marches d'escaliers. Le soleil rayonnait, cela lui avait énormément manqué.
À peine arrivés, que les employés les accueillir chaleureusement.
-Oh Alec mon garçon, que tu as changé ! S'écria Esmeralda en tendant ses bras vers sa direction.
Il esquissa un léger rictus et lui fit une accolade.
-Ravis de vous revoir Esmeralda.
Malgré ces années passées en cellule, tout son entourage le savait innocent mais pourtant Alec avait décidé de garder le silence en se promettant de se venger...
-Bonjour monsieur Kostas ! Le saluèrent le reste des employés.
Ils saluèrent également le maître des lieux.
Alec scrutait la villa, les employés le regardaient telle une bête de foire...Ils étaient en totale admiration sur ce mâle dominant.
De sa seule présence, il avait réussit à les faire frissonner.
-Où sont vos filles Esmeralda ? Demanda Dareios en rabattant ses lunettes de soleil sur sa tête.
-Ariana vient de partir au travail, Lara est au jardin avec Samara.
Ces dernières venaient de faire leur entrée dans le hall où se trouvait les dix employés et les deux hommes à la carrure impressionnante.
-Bonjour Dareios ! S'écria Lara toute souriante.
-Bonjour monsieur Kostas. Déclara une voix mielleuse qui envoûterait n'importe qui.
Alec, qui jusque-là n'avait pas prêter attention à l'arrivée de Lara, se retourna à l'entente de cette voix si inhabituelle...
Une jeune femme aux cheveux noirs de jais, une peau laiteuse, des pommettes rosées, un petit nez en trompette, ses lèvres tracés à la perfection et le plus attrayant était ses yeux azur...Un regard profond qui ensorcellerait n'importe qui. Elle ne mesurait pas plus d'un mètre soixante-cinq.
Sept ans qu'il n'avait pas vu une femme, hormis les quelques gardiennes ayant des gabarits d'hommes...Celle-ci était telle une créature sortit d'un monde fantastique, à la limite de l'utopie qu'il plissa les yeux pour y voir plus claire.
Samara releva enfin les yeux et s'empourpra immédiatement en croisant le regard autoritaire d'Alec... Il était si grand, extrêmement musclés, ses bras veineux l'avaient impressionné. Ses cheveux châtains aux reflets blonds, ainsi que ses joues fermes ombragées d'une barbe, son visage était dure, il n'exprimait que la fermeté.
Alors c'était lui, Alec Kostas ?
Elle détourna aussitôt son regard en voyant celui de ce dernier devenir insistant...
-Mesdemoiselles. Fit Alec de sa voix rauque.
Cette impulsion vocale lui procura un long frisson dans le dos.
La mâchoire de l'homme se contracta, c'était un automatisme lorsqu'il épiait une personne.
Les deux femmes s'approchent, Samara avait laissé tout de même une certaine distance...
-Je suis Lara, je ne sais pas si vous vous rappelez de moi.
Alec reporta son attention sur elle.
-Bien évidemment. Dit-il d'un hochement de tête.
Or qu'il n'en avait aucune idée...
Il reporta ses yeux sur l'autre jeune femme, qui semblait intimidée.
Elle remarqua son regard et paraissait d'attendre qu'elle se présente...
-Oh excusez-moi...Je suis Samara. Dit-elle tout doucement.
-Samara. Répéta-t-il pour lui-même.
Elle esquissa seulement un rictus avant de leur tourner le dos et de retourner en cuisine discrètement, personne ne l'avait remarqué de toute façon, se disait-elle...Or, que seul, Alec ne l'avait pas quitter des yeux jusqu'à ce qu'elle quitte son champ de vision.
Il soupira et se maugréait intérieurement...Il n'était plus question de faire confiance, encore moins à une femme.
Mais celle-ci l'avait captivé en une fraction de seconde. Il l'a trouvé seulement très belle...Il ne s'attarderait pas dessus.
-Je vous montre votre chambre ? Proposa Esmeralda.
-Laissez Esmeralda, je vais m'en occuper. Répondit Dareios.
Les deux hommes montèrent les marches du grand escalier en verre pour arriver à l'étage.
Dareios accompagna son cousin jusqu'à sa chambre.
-Dès demain je cherchais un appartement.
-C'est la maison de la famille Alec, tu peux rester aut...
-J'ai besoin d'être seul, tu as déjà fait beaucoup depuis sept ans. Le coupa-t-il.
-Eh mon vieux, je ne t'aurais jamais lâché. Dit-il en lui tapant l'épaule.
Un rictus se dessina au coin de ses lèvres.
-Merci, je te rendrais la pareille.
-Ne t'inquiète pas je t'ai dis.
Dès demain, Alec trouveras un appartement...Il savait ce qu'il voulait.
-Tu n'as toujours pas signé le rapport du notaire pour ton héritage. Dit Dareios en s'asseyant sur le fauteuil en daim.
-Si, il est venu me rendre visite en prison.
-Ton père a tout fait pour te retrouver Alec.
-Je sais, jamais je ne lui en voudrais pour ça, c'est surtout à elle. Dit-il en faisant référence à sa mère.
-Tu veux savoir ce qu'elle devient ? Questionna-t-il.
-Dis-moi.
-Eh bien elle n'a plus rien, son mari l'a quitté il y a deux ans.
Cela lui fit ni chaud, ni froid.
-Elle n'a que ce qu'elle mérite. Lâcha-t-il froidement.
Ce liquide noirâtre qui se propageait à l'intérieur de son être et taché son cœur qui était comme inerte. Être enfermé l'avait complètement changé.
Cet être endolori, plongé dans les ténèbres, ne ressentait nul autre sentiment que la rage qui le consumait petit à petit...
Il n'arrivait plus à se sortir de cette sphère et il n'espérait pas que quelqu'un le sauve. Pour Alec, sa personne était maudite.
Cette dernière sourit en l'accueillant chaleureusement.-Où est ma tante ? Demanda-t-elle en entrant dans l'appartement.-Elle travaille... Samara je compte sur toi pour veiller sur elle. Supplia Ariana.-Elle est comme ma mère, je prendrai soin d'elle ne t'inquiète pas.-Merci énormément Samara pour tout ce que tu as fais, j'ai été dure avec toi à un moment alors que je n'aurais pas dû...-Oh mais ce n'est rien enfin ! Dit-elle en la prenant dans ses bras, les larmes aux yeux.-Oh non ne pleure pas !-Désolée, les hormones. Rétorqua-t-elle en riant.-Tu vas énormément me manquer.-Je suis triste que tu ne sois pas là pour la naissance du bébé...-Nous resterons en contact, je veux seulement prendre un nouveau départ loin de tout.-Fais attention à toi, New-York est une ville immense !-Ne t'inquiète pas je gère la situation, je serais chez une amie qui était avec moi à l'université à l'époque.-J'espère que tout se passera bien pour toi Ariana, n'oublie pas de m'appeler.-Promis !Ar
Samara se réveilla en sursaut lorsqu'elle sentit une présence à l'intérieur de l'appartement. Elle se leva doucement du lit et enfila son peignoir... Elle sursauta lorsqu'elle vit la carrure impressionnante et imposante d'Alec entrait dans la chambre. La jeune femme crut rêver.-Alec ? Murmura-t-elle ne voulant pas réveiller la petite fille qui dormait à ses côtés.-C'est moi chérie, viens il faut que l'on parle.Samara avait le cœur qui battait à tout rompre... Cette phrase ne lui inspirait rien de bon. Cela n'allait pas se passer comme ça ! Songea-t-elle. La jeune femme le rejoignit au salon, elle crut perdre tous ses moyens lorsqu'elle le vit, certes fatigué, mais encore plus beau que jamais. Elle se reprit immédiatement, comptant bien lui faire regretter ces jours d'absences.-Pour qui te prends-tu ? Commença-t-elle en croisant ses bras.-Cal...-Oh non je ne me calmerai pas ! Le coupa-t-elle en colère, ce qui la rendait encore plus séduisante, songea-t-il en décidant de la laisse
La jeune femme ne quittait pas son esprit. Alec s'en voulait terriblement de la faire souffrir comme il le faisait. Elle ne méritait pas cela et il se maugréait intérieurement. Deux semaines, deux douloureuses semaines qu'elle était loin de lui et il se rendit compte d'une chose cruciale : Alec était fou amoureux d'elle au point de sentir son cœur battre la chamade lorsque son beau visage angélique apparaissait dans son esprit.-J'espère qu'elle n'a pas quitté l'île. Déclara Alec en s'adressant à Alexander, son ami agent des forces de l'ordre.-Ne t'inquiète pas, je pense que c'est le moment de l'arrêter Alec, cette femme est dangereuse.Alec n'avait cessé d'imaginer cet instant pendant sept ans. À présent, il avait rassemblé les preuves nécessaires afin que Sarah paye pour ses crimes.-Très bien alors allons-y. Dit-il en se levant, reprenant toute sa hauteur.-Alec on s'occupe de tout avec mon équipe, n'utilise pas ton arme parce que tu pourrais être condamné si tu l'as blessé volont
De retour dans l'appartement de son amant, seulement en compagnie d'Élira, Samara n'avait cessé de déglutir péniblement sa salive tant sa gorge était nouée depuis qu'elle avait quitté Mykonos. Alec avait engagé un homme de confiance qui voyagea avec Samara pour s'assurer qu'elle ne manque de rien.Il lui manquait terriblement. Alec avait tenté d'abord de l'en dissuader avec les mots puis en lui faisant l'amour toute la nuit. Le matin, après une longue réflexion, il avait décidé de céder car il valait mieux qu'elle soit auprès de ses proches. Une fois que Sarah serait arrêtée, il reviendra à Athènes. En plus de son travail qui lui prenait une grande partie de son temps, Alec ne se voyait pas imposer davantage à la jeune femme. Il comptait bien sûr se rattraper une fois que tout cela sera terminer et se consacrer uniquement à elle et leur fille.Alec jeta un regard sur l'horloge, Samara venait sûrement d'arriver chez lui. Alors, il décida de l'appeler. Cette dernière décrocha aussitôt,
Pourquoi Alec avait toutes ces photos ? Il lui avait menti ! Le soir où il s'était confié à elle, Samara lui avait demandé s'il savait ce que cette femme était devenue et ce dernier avait répondu qu'il n'avait aucunes nouvelles. Samara sentit son cœur manquait des battements... Alec était-il à nouveau sous le charme de cette femme ? C'est pour cela qu'il voulait la retrouver ? Oh non impossible, songea-t-elle en chassant ses pensées négatives de son esprit. Il venait à peine de s'abandonner l'un à l'autre, jamais il ne la trahirait de cette manière.-Samara ?Elle releva la tête vers lui, la main tremblante tenant une photo de Sarah... Alec était proche d'elle en une fraction de secondes. Sans le vouloir, elle se recula.-Samara. Dit-il de sa voix grave pour la ramener à la réalité.-Pourquoi tu as toutes ces photos d'elle ? Questionna-t-elle déçue qu'il lui ait caché.-Ce n'est en tout cas pas ce que tu crois. Répondit-il fermement.Elle reporta son attention sur lui, un rire amer s'
Seigneur ! En plus d'être colérique, cet homme était orgueilleux et têtu. Samara s'en voulait amèrement d'avoir déclenché cette dispute. Que lui arrivait-il ? Pourquoi avait-elle ce sentiment étrange que toute bonne chose avait une fin ? Non, il était hors de questions qu'elle se retrouve seule... Alec était son pilier, celui qui lui avait redonné espoir d'un bonheur éternel. Mais il était en colère et Samara le connaissait, il allait sûrement l'ignorer...Le lendemain, la jeune femme avait préparé un petit-déjeuner digne de ce nom. La veille, Alec l'avait rejoint dans l'immense lit en la blottissant tout de même contre lui mais sans pour autant lui adresser la parole. Elle se sentit quand même soulagée lorsqu'il avait passé son bras autour de sa taille pour lui montrer sa présence.Alec descendit quelques minutes plus tard, habillé d'un simple costume noir épousant parfaitement son corps musclé. Élira dans ses bras, il rejoignit la terrasse du jardin où la grande table était magnifiqu