.***AimeranceJe rentre chez moi en larmes. Jusque là, je crois que je rêve. Je n'arrive pas à croire que c'est moi la fille que tous les hommes du quartier voulaient et avaient peur d'aborder. Qu'est-ce qui m'a bien poussé vers cet homme ? Étais-je bête ? Aveuglée ? Et pourtant il n'a rien de spécial qui puisse attirer tant des femmes. Il n'est pas riche, il n'a ni voiture, ni moto, ni maison... Un simple locataire mais qui m'a fait tomber dans son piège. Et maintenant, je n'ose imaginer la honte que tous les mecs de mon quartier vont me coller. – Aimerance ?C'est ma mère. Je me tourne vers elle – Maman...– Qu'est-ce que tu as? Me demande t-elle. Depuis que tu es arrivée, tu as la tête baissée. Qu'est-ce qui ne va pas? – Maman, tout va bien ! Crié-jeElle ne dit rien. Ses yeux sont entrain de chercher je ne sais quoi sur mon corps. Elle aime trop me contrôler, et là, je crois qu'elle risque de m'avoir. Je me demande comment je vais même l'annoncer ceci. Quelle sera sa réaction
14.***Merlin– Mec, tu es entrain de commettre une grave erreur là... Tu ne pouvais pas faire ça à cette fille. Tu sais bien qu'elle t'aime !– Alexis, tu ne vas pas comprendre. Tu ne vas pas comprendre. Je ne l'ai jamais aimé. Je voulais juste profiter d'elle, et la laisser. Mais comme elle est naïve, c'est pourquoi elle est tombée enceinte. – Ne dit pas ça, toi aussi. Moi je te propose d'assumer tes responsabilités. Tu ne peux pas fuir une femme que tu as enceinté. A quoi pensais-tu quand tu couchais avec elle matin, midi, soir? Hein? Ne me fait pas croire que tu veux aller en prison... Tu connais bien son père... As-tu oublié ? Mec! Fais bien attention... Et fleurda est ton ex... – Je m'en fou de ce qu'il va faire. Je n'avais pas lié sa fille pour ensuite coucher avec elle. Elle aussi était consciente...!Un petit silence se fait.Quelque chose a attiré l'attention d'Alexis. Il se met à sourire sans raison– Qu'est-ce qui te fait sourire? – Celle que t'ai parlé l'autre fois...
13.***FleurdaJe sors de ma chambre pour croiser mon père. Je peux lire la haine qui traine dans ses yeux. dans ses yeux. Il me déteste. Il me hait à un niveau que je ne peux imaginer. Je croise également ma mère qui me fixe un moment, avant de dire– J'espère que l'auteur de ta grossesse ne va pas fuir... Parce que ce je vais vous faire tous les deux, même le diable sera étonné. Dis-lui de venir vite se présenter. Il doit assumer ses responsabilités !– D'accord maman, c'est compris. Il ne va pas fuir. C'est un homme responsable... Dis-je timidement, toute peureuse– Quel homme responsable ? Un homme responsable qui enceinte sa copine hors mariage ? Et tu appelles ça un homme responsable ?! Crie t-elle– J'attends cet idiot ici. Je vais le faire fesser. Il va me sentir. Ce n'est pas sur ma fille qu'il va prouver ses capacités sexuelles. Je vais lui prouver de quoi je suis capable. Grimaçe papa en sortant– Papa...! Papa...! – Ferme là ! Crie t-elle en colère– Maman s'il te plaît
12.Un mois plus tard,***Rick JOHNSON KAYEMBELe Virgile ouvre ma porte. Je le fixe sans le saluer. Ça fait un mois que nous sommes ici, et aujourd'hui est le jour de notre libération. Juste pour la petite histoire de Carla, cette putaine de police nous a arrêté, moi et celui qui m'avait accompagné. Et ils appellent ça, justice. Des vrais merdes! Je voulais juste donner la correction à Carla, et me voici maintenant en détention. Ma peau a changé de couleur. J'ai perdu du poids. Ma jolie barbe est maintenant en désordre. Ces idiots se sont vraiment joués de moi. Maintenant, les gens ne sauront plus reconnaître mon corps. Oh merde!Il referme la porte. Je me lève rapidement – Mais, à quoi tu joues? N'est-ce pas aujourd'hui que je suis censé être libéré ?– Je m'en fou! Tant que tes documents ne sont pas signés, tu restes ici. Il claque la porte et sort. Je place mes mains sur ma hanche, perdu. Cet idiot veut me faire croire qu'il est fort. Je le prouverai de quoi je suis capable. M
11.***CARLADeux jours plus tard,...Je rejoins Jules qui m'attend à l'extérieur. Ses yeux se posent directement sur mon corps. Je ne sais pas si ma tenue l'a donné des effets. Mais je me suis habillée humblement, pour ne plus donner une mauvaise impression de moi. Les gens ne doivent pas savoir la personne que je suis. C'est le temps pour moi de me voiler la face. – Tu es prête ? Me demande t-il avec un sourire charmantJ'acquiesce de la tête. Nous prenons le chemin de la cour. J'aperçois de loin ma meilleure amie. Elle est habillée en blanc. Je lui fais un signe de la main. Elle court vite et nous retrouve– Ça va vous ? Nous demande t-elle en transpirant – Moi ça va. Répond Jules. Et toi? Pourquoi courais-tu? Poursuit-il – Je voulais me rassurer que tu ne l'as pas arrêtée. Dit-elle. Dans tous les cas, je veux juste savoir comment cela se passera. Carla, sera t-elle coupable ?– Je ne pense pas. Répond t-il. Elle n'a tué personne. Et si je suis là, c'est pour prouver son innoc
***CARLAMa porte s'ouvre. C'est un policier. Que me veut-il encore? Je quitte où je suis en colère. C'est quoi ces bêtises dans ce commissariat? Je ne peux plus être en paix? – Quoi encore!? Je crie – Tu as de la visite. Et tu as dix minutes pour retourner ici. Fais vite!Je le boude sans rien dire. J'avance un peu, et j'aperçois celui-là assis sur un banc. Que se passe t-il encore ?– Oh ma belle Carla, comment tu vas? – Comment puis-je aller bien quand tu sais bien que j'ai des sérieux problèmes? Mon procès est pour aujourd'hui...– Tu n'as pas à t'inquiéter. Je t'ai dit quoi? Si tu acceptes, je vais tout faire à ce que mon ami soit de ton côté. Et comme ça, tu seras libérée. – Oh Monsieur vous savez que...– Appele-moi Jules, ma belle. – Ok Jules, mais tu sais que c'est impossible... Parce que je suis détenue ici et je ne peux pas faire une quelconque sortie.– Dès que tu quittes ici pour aller à la cour, nous pourrions le faire. Compte sur moi. Tu ne feras pas la prison...
***ESTELLE FAGNONJ'ouvre difficilement mes yeux. Je vois deux femmes toutes prêtes de ma tête, et le docteur qui est tout prêt de mes pieds. – Hey, j'ai soif...– Apportez lui de l'eau! Décrète le docteurUne infirmière sort de la salle et me revient avec de l'eau. Je me lève difficilement. Je prends la peine de boire même si j'ai mal à la gorge. – Mon téléphone...– Vous avez perdu votre téléphone pendant l'accident madame. Me rappelle l'autre infirmièreJe me recouche sans rien ajouter. Carla me passe à l'esprit. Où est-elle passée ? A t-elle été arrêtée ? Oh seigneur... Ce dernier temps, nous quittons des problèmes en problèmes. Je ne sais plus où poser ma tête. Qu'avions-nous faites réellement pour mériter ceci? Le docteur refait son entrée avec une fiche en mains– Il est temps pour toi de verser la première tranche pour tes soins. Qu'allons-nous faire ?– Je vous fais un chèque. Parce que je n'ai rien sur moi...***Il acquiesce de la tête. Je paye la somme demandée. Je qu
Estelle essaye de rappeler, mais Carla ne prend plus ses appels. Elle est toute curieuse de savoir de quoi il s'agit. Lorsqu'elle revient dans la salle où était Symphorien, elle ne le retrouve plus. Il a prit fuite suite à l'annonce du décès de Jérémie. Elle est choquée. Elle pose son derrière par terre avec son téléphone en mains. Elle ne peut pas quitter l'hôpital, tant que les frais ne sont encore versés. Pendant ce temps, le corps de Jérémie est conduit à la morgue. Les infirmières présentes ne cessent de couler des larmes pour un si beau et jeune homme qui quitte le monde des humains. L'une des infirmières rejoint Estelle là où elle est, dans le but d'en savoir plus sur Jérémie.– Qui est cet homme qui vient de mourir? C'est ton copain? Ton mari? De quoi est-il mort exactement? Tant des questions aux quelles la jeune dame se retrouve confuse de répondre. – Tu ne réponds pas? Insiste l'infirmière– C'est le copain de ma copine. Elle m'a appelée parce que son cas était grave.
7.Carla fixe longuement le corps de Jérémie trempé dans le sang sans savoir quoi dire. Elle veut pleurer, crier, et courir auprès de lui, mais elle est perdue. A travers ses mains, elle essaye de se procurer de l'air, mais il semble que ses mains ne procurent pas de l'air. Elle lève enfin sa tête pour croiser le regard de sa dame Olivia, ayant une cigarette entre son index et le majeur. Elle remue le bout, avant de jeter le reste. Carla ne sait quoi dire suite à la situation qui est devant elle. Elle tremble telle une feuille sous l'influence du vent. Son regard croisant celui de sa dame en dit long. Elle a tout simplement perdue la lexique.– Dame Olivia, qu'avez-vous fait? Lui demande t-elle d'une voix tremblante– Ce qu'il fallait. Lui répond cette dernière d'un regard méchant, avant de lui tourner dos. Carla place ses mains sur sa tête, sans savoir à quel saint se vouer. Elle tourne sa tête et croise Jérémie presque mourrant. Elle se met à crier à tue tête– Au secours ! Au s