Il est déjà vingt heures passées, et Caroline ne cesse d'appeler Marco. Son anxiété grandit au et à mesure qu'elle arpente la pièce de l'appartement, l’angoisse au ventre. Il ne répond à aucun de ses appels, pas plus qu'à ses textos. Elle est prête depuis 17h, impatiente de se rendre chez ses parents, qui ont organisé un petit dîner. L'objectif : se retrouver, discuter un peu et surtout commencer à évoquer l'organisation du mariage. Aucune date n'a encore été fixée, mais les rumeurs vont bon train.
À 28 ans, Caroline vit toujours chez ses parents. Cela ne pose pas de problème, puisque tout le monde sait qu’elle sera la future Madame Mbele. Elle a terminé ses études de chirurgie dentaire à l’Université de Dakar au Sénégal et prévoit d’ouvrir son propre cabinet après le mariage. Actuellement, elle travaille comme assistante dans une petite clinique dentaire.
Irritée, elle fulmine intérieurement. Ils devaient être chez les parents de Marco à 19h, et à présent, ils sont très en retard. Elle a envoyé un dernier texto pour lui faire part de son impatience, lui disant qu'elle ne pouvait plus attendre.
« Retrouve-moi chez tes parents… Et pour ton bien, j’espère que ces routes sont encore bloquées à cette heure-ci. »
Marco sait qu'il est terriblement en retard. Il en est conscient, mais étrangement, cela ne l’inquiète pas autant qu’il le devrait. Il vient de déposer Cynthia chez elle… à 21h. Ils ont passé toute la soirée à discuter, à se confier, à partager leurs petits secrets. Les heures ont filé sans qu'il s'en rende compte. Et quand le sujet du mariage est arrivé sur la table, la conversation a pris une tournure encore plus intime.
—Tu sais, j’aime les filles qui vont droit au but, alors je vais être honnête avec toi. Je suis fiancé… enfin, techniquement. Je ne sais même pas quand aura lieu le mariage, donc on peut dire que je suis encore célibataire. Et qui sait ? Peut-être que tu es en train de me faire changer d’avis.
—Quoi ? Non… Écoute, ce n’est pas du tout mon genre de…
—Je sais, je sais… Mais on ne sait jamais, pas vrai ?
Ils éclatent de rire, conscients que toute cette discussion n’est qu’un jeu. Pourtant, Marco a dit la vérité. Pour lui, ce n’est qu’un détail, un obstacle insignifiant. Il en est sûr : tôt ou tard, Cynthia finira par céder. Ce n’est qu’une question de temps.
— Je te souhaite vraiment tout le bonheur du monde avec ta future épouse.
— Merci. Et toi ? Tu as quelqu’un dans ta vie ?
— J’étais avec quelqu’un, mais on a rompu… ça va bientôt faire un an.
— Ah… Et pourquoi ? Je suis curieux.
— La distance. Il est resté à Paris, et moi, je suis revenue ici.
— Oh… Désolé. Donc ça veut dire que… Tu n’as plus… enfin…
— Eu de relations sexuelles ? C’est ça que tu essaies de dire ?
— Tu es perspicace ! ironise Marco avec un sourire.
— Juste une ou deux histoires sans lendemain.
— Je vois… Mais dis-moi sincèrement, est-ce que tu pourrais encore vivre ce genre d’histoire ?
— Je ne suis pas sûre de te suivre… Tu veux qu’on sorte ensemble ?
— Tu comprends vite… et j’adore ça.
Elle esquisse un sourire, et Marco le perçoit comme un signe encourageant. Il sent l’excitation monter en lui, convaincu qu’elle est sur le point de céder. Il la veut, c’est une évidence. Ses yeux marron clair lui donnent un air de poupée, et ses cheveux, teints en blond doré, retombent en cascade sur ses épaules, lui donnant une allure envoûtante. Il sent son désir s’intensifier… Il est sur le point de perdre la tête.
— Tu aimes les aventures excitantes, n'est-ce pas ? lui demande-t-elle.
— Qui n’aime pas ça ? Tu me plais vraiment.
— Et qu’est-ce que je gagne à sortir avec toi ? Rien ! Tu m’auras juste mise dans ton lit, et après ? C’est toi qui auras tout gagné, non ?
— C’est vrai, je veux t’avoir dans mon lit, j’ai envie de vivre une expérience avec toi, de te savoir à mes côtés. Mais surtout, ce que je veux, c’est que tu prennes du plaisir aussi, chérie… C’est ça qui compte le plus.
— Et combien de femmes avant moi ? Je ne suis pas la seule, n’est-ce pas ?
— Ce qui importe maintenant, c’est toi et moi, c’est tout.
Il l’a finalement raccompagnée. Cynthia n’a dit oui ni non, mais Marco est convaincu qu’elle est consentante ; il l’a vu dans son regard, ce trouble qui l’a envahie. Elle semble aussi curieuse de vivre quelque chose d’extraordinaire. Après tout, personne n’a rien à perdre. Et s’il devait gérer Caroline, il savait exactement quoi dire pour l’apaiser si elle devenait trop insistante. Pour l’instant, il doit se concentrer sur Cynthia. Il la dépose chez elle, mais se gare un peu plus loin, rassuré de voir que la zone est bien éclairée.
— Merci de m’avoir raccompagnée, et pour cette soirée. Surtout, merci pour ta sincérité.
— Ma… ma sincérité ?
— Oui, tu as été clair sur ta situation et tu as dit que tu veux juste une aventure, vivre quelque chose d’extra. Tout est limpide.
— Et qu’en penses-tu ? Tu ne m’as toujours pas donné de réponse.
— Je te répondrai… Bonne soirée et à demain.
Marco sourit d’un air un peu bête, mais il se sent rassuré. Cette fille le rend fou. Il décide de faire preuve de patience. Au moment où elle s’apprête à ouvrir la portière, il la retient et l’attire vers lui. Surprise, elle se laisse faire. Il l’embrasse avec une telle passion que le baiser devient torride. Elle répond avec ardeur, mais finit par interrompre le moment. Marco peine à reprendre ses esprits, son regard troublé, alors qu’elle décide finalement de sortir de la voiture…
— Chérie…
— À demain, Marco.
Au quartier Bastos, chez père Mbele, tout le monde se prépare à passer à table. Caroline est à deux doigts d’avoir une crise de nerfs ; elle est tellement frustrée qu’elle préfère garder le silence. Elle n’a pas voulu se plaindre auprès des parents de Marco, qui semblent eux-mêmes mal à l’aise. Mais personne n’est dupe dans cette maison. Juste avant de s’asseoir à table, Christiane, la mère de Marco, s’approche de Caroline pour tenter de la calmer…
— Caro ! Je voulais juste te dire de ne pas prêter attention à ce genre de choses. Ce sont des détails inutiles. La preuve, c’est qu’il t’aime et que vous allez vous marier.
—Je peux comprendre qu’il soit en retard, ça peut arriver. Mais ce que je ne tolère pas, c’est qu’il ne prenne même pas la peine de répondre à mes appels pour me rassurer. Je suis inquiète.
— Je sais.
— C’est vraiment très énervant.
—Ne t’inquiète pas, il sera là d’un moment à l’autre. Je te promets de lui en toucher deux mots.
— Il ne doit pas jouer avec mes nerfs. J’espère vraiment qu’il a une bonne excuse cette fois-ci.
— Ne t’inquiète pas. Il s’excusera. Ah ! Le voilà ! Il est enfin là.
L'atmosphère est tendue lorsque Marco arrive. Il ne s’excuse même pas et salue tout le monde d’un air détaché avant de s’asseoir à côté de sa fiancée. Caroline ne lui jette même pas un regard. Au contraire, elle préfère discuter avec ses futurs beaux-parents, surtout avec son beau-père, Henri Parfait. Assise juste à côté de lui, ils rient ensemble, se touchant même les mains de temps à autre. Cela dure toute la soirée. Caroline et Marco s’ignorent, ne se parlant pas du tout pendant le dîner. Marco, cependant, attend juste le bon moment pour calmer la situation.
Finalement, le dîner est presque un échec. Le sujet du mariage n’a pas été évoqué, et chacun fait de son mieux pour maintenir les apparences. Père Mbele semble concentré sur les plaisanteries avec sa belle-fille, tandis que Christiane lance des regards interrogateurs à son fils. Finalement, Marco et sa maman trouvent un moyen de s’éclipser juste après le dîner pour discuter un peu…
—Chou, c’est quoi ce manque de respect ? Tu aurais au moins pu honorer ce dîner! Pourquoi tu es en retard ?
— Maman, si tu m’appelles encore comme ça, je te préviens, je risque de t’envoyer balader. Tu me prends pour un gamin ou quoi ?
—D’accord, j’arrête… Mais au moins, explique-moi pourquoi tu es arrivé en retard. Et même pas un mot d’excuse ? Tu sais que tu peux tout me dire. J’ai essayé de calmer Caroline comme j’ai pu et…
—Les routes étaient bloquées, je lui ai déjà dit. Je ne sais pas pourquoi elle fait la tête. Je suis allé m’asseoir dans un bistrot… avec une collègue.
—D’accord, mais… écoute-moi bien. Ce n’est vraiment pas le moment de faire n’importe quoi. Qu’est-ce qui te prend ? Tu recommences comme ton père !
—Et vous êtes toujours ensemble, non ? Alors Caroline devra s’y faire, c’est tout.
—Peut-être… mais toutes les femmes ne sont pas comme moi, Marco. Tu prépares ton mariage, et tu veux déjà tout gâcher ? Un peu de respect pour elle !
—Je la respecte, maman. Ça fait un an qu’on est ensemble, non ? Un record pour moi. Et puis, je mûris aussi… J’aurai bientôt 30 ans.
—C’est bien quand tu parles comme ça. Reste sur cette voie, ne t’égare pas…
Caroline et son beau-père ne sont pas au salon, ce qui surprend légèrement Marco. Il jette un regard interrogateur à sa mère, qui se contente de hausser les épaules. Soudain, des éclats de rire fusent depuis la bibliothèque. Caroline et Henri Parfait y discutent à présent de littérature…
— Ah oui ? Un excellent roman ! Je ne l’ai pas encore terminé, dit Caroline à son beau-père en sortant de la bibliothèque.
— C’est le meilleur thriller que j’aie lu de toute ma vie, lui répond Henri Parfait. Je te conseille vivement d’aller jusqu’au bout, tu ne seras pas déçue.
Marco s’approche de Caroline et l’enlace par la taille. Elle se fige un instant, puis se dégage doucement. L’incartade de son fiancé lui reste en travers de la gorge.
Le moment du départ arrive, ils prennent congé. Une fois dans la voiture, la tension est si palpable comme un ballon qu’une simple aiguille suffirait à faire éclater l’air.
— Tu n’as donc aucun respect ? Ni pour moi, ni même pour ta famille ? lâche Caroline, à bout de nerfs. Je ne te demande pas pourquoi tu n’es pas rentré tôt, mais pourquoi tu n’as même pas pris la peine de t’excuser auprès de tes parents ! Ils se sont décarcassés pour nous, Marco. Ils ont organisé ce dîner rien que pour nous, pour parler du mariage… et toi, ça ne te fait ni chaud ni froid ?
— Qu’est-ce que je t’ai dit dans mon dernier message ?
— Ne commence pas, s’il te plaît. Je connais ça.
— Réponds à ma question. Que disait mon dernier message ?
— Tu m’as parlé des routes barrées et que…
— Voilà. Je ne suis pas fou, tu comprends ? Estime-toi heureuse, parce que je ne dors pas ailleurs. Je fais tout pour que tu sois à l’aise et heureuse. Ce dîner, j’aurais aussi bien pu le boycotter, mais je savais que c’était important, alors je suis venu… par respect. Alors de grâce, tais-toi.
— Quoi ? Mais tu me prends pour qui, Marco ?
— Tu es celle que j’ai choisie d’épouser, d’accord ? Mais si ça ne t’arrange pas, soit. Si un simple retard te fait tout remettre en question, dis-le-moi tout de suite.
— J’aurais au moins… aimé que tu… t’excuses…
— Je m’excuse.
Marco connaît bien Caroline. Il sait exactement comment la calmer : il lui suffit de laisser planer l’idée que le mariage pourrait être annulé à tout moment. Et ça, Caro n’est pas prête à l’envisager. Comme l’a conseillé sa belle-mère, mieux vaut se concentrer sur l’essentiel.
Ce soir, il a réussi à la convaincre. Caroline est plus apaisée. Il la regarde, songeur. L’envie monte en lui, une envie pressante de la posséder… mais au fond, c’est Cynthia qui brûle dans son esprit. Son visage, son sourire, sa bouche, ses lèvres… Tout est encore imprimé en lui, gravé comme une empreinte indélébile.
Trois ans plus tard…Nahema sent la pression monter, et le trac l'envahit. À quelques instants de l'événement, elle lutte pour garder son calme. Elle ne pouvait pas imaginer que cela prendrait une telle ampleur. Et pourtant, elle y est parvenue, et elle peut en être fière. Elle a toujours voulu se battre pour se réaliser, afin d’être indépendante. Marco a été là pour elle à chaque étape de son parcours, mais elle savait qu’elle devait aussi tracer son propre chemin. Sans lui, elle serait sans doute perdue, et elle lui en est reconnaissante pour son soutien indéfectible. Ces dernières années, elle a changé, s’est reconstruite, et est devenue une autre femme.En trois ans, elle a repris sa formation d'infirmière après leur mariage. La cérémonie, un moment de pure magie, a eu lieu dans une ambiance magnifique, devant leurs proches et devant Dieu. Ils avaient pensé inviter Henri Parfait, en croyant qu'il n'y avait plus de rancune, qu'il méritait de partager ce moment avec eux. Mais ce der
Caroline est dans sa chambre, tout juste rentrée de chez le coiffeur. Elle arbore fièrement une nouvelle coupe à la garçonne. Elle a bien changé ces derniers temps. Il y a longtemps qu’on ne la reconnaît plus comme la fiancée de Marco, mais plutôt comme la maîtresse officielle de Henri Parfait. Seule Christiane ignorait encore tout cela, elle était la dernière à être au courant.Henri Parfait a façonné Caroline. Il a pris soin d’elle, l’a transformée. Au départ, tout n’était qu’une simple histoire de plaisir entre eux. Après son mariage annulé, Caroline, désemparée, s’est laissée séduire par Henri Parfait. Il la convoitait, était tendre avec elle, et savait la réconforter. Marco lui échappait, trop frivole à l’époque, et Caroline, progressivement, a cédé.À l’annonce de la disparition de Marco, la veille de leur mariage, Caroline a cru qu’elle ne s’en sortirait pas. La honte, le scandale, tout cela lui revenait sans cesse à l’esprit. Elle était inconsolable, maudissant Marco de toutes
Marco est complètement ému. Nahema lui tend le bébé. Il hésite, les mains tremblantes, maladroit, ce qui les fait sourire tous les deux.—Je… je ne sais pas comment tenir un bébé. J’ai… j’ai l’impression de lui faire du mal.—Prends-la juste comme ça, tu verras. Lui dit Nahema, souriante.Il prend la petite dans ses bras, pensant qu’il aura des difficultés, mais, à sa grande surprise, tout se passe bien. Il la regarde avec des yeux remplis d’émerveillement, lui offrant un doux câlin sur le front. La petite lui sourit innocemment, l’observant avec curiosité. Marco ressent alors un sentiment indescriptible, une tendresse profonde pour sa fille.—Elle est… trop belle ! Nahema ? Je… je ne savais pas. Comment est-ce possible ? Avec tout ce qui s’est passé. Comment as-tu fait ?—On a des choses à se dire, n’est-ce pas ?—Ah ça, j’ai vraiment hâte de comprendre.Plus tard, dans la soirée, alors que Marco se perd dans les yeux de sa fille, Nahema les observe silencieusement. Marco ne cesse de
Christiane n’en peut plus. Elle est à bout. À bout de nerfs, à bout de forces. Elle en a assez. Elle a assez donné, assez supporté, assez menti. Elle sait le mal qu’elle a causé, les cœurs qu’elle a brisés… Andrew, Marco… et même Henri Parfait, cet homme dont elle a enduré les infidélités sans broncher.Henri Parfait l’a toujours trompée. À peine rentrés au pays, il s’est empressé de reprendre ses mauvaises habitudes. Même quelques jours avant leur mariage, il l’avait déjà trahie à plusieurs reprises. Elle a fermé les yeux. Toujours. Jusqu’à aujourd’hui. Mais cette fois, c’en est trop. Elle a déjà assez payé pour ses erreurs, mais là, ça touche Marc. Et ça, elle ne peut l’accepter.Lorsqu’elle rentre chez elle après avoir tout avoué à Marco, elle trouve Henri Parfait assis dans le salon. Il est rentré plus tôt que d’habitude. Étonnant.— Tu rentres tôt… Pour une fois ! lance-t-elle d’un ton acerbe.— Ça peut m’arriver, non ?— Ou alors… Caroline ne t’a pas trop retenu.Henri Parfait l
Marco est abasourdi par les révélations de sa mère. Il n’arrive pas à y croire. C’est la première fois qu’elle évoque un homme dont elle a été amoureuse, et cet homme n’est autre que… son véritable père. Marco réalise alors qu’il n’est pas un Mbele, qu’il n’est pas le fils de HP. Le regard perdu, il recule d’un pas, le souffle court, il prend la parole, la voix brisée.— Je... je ne sais même pas quoi dire… Maman ! Pourquoi ? Pourquoi m'as-tu fait ça ? Depuis le début, tu savais que… que papa n’était pas mon vrai père et que cet Andrew dont tu parles est… mon véritable père ?!Il se couvre le visage, comme pour chasser cette vérité trop douloureuse, et se tourne brusquement. Les mots de sa mère sont comme un coup de poignard, qu’il reçoit en plein cœur.Christiane, elle, ne peut qu'abaisser la tête, submergée par la honte, elle ne sait pas comment réagir. Marco pique une colère vive. Il lui crie dessus.— Tu n’es qu’une femme méchante ! Quand je pense que durant toutes ces années… je…
Vicky est aux anges, feuilletant les magazines qu’elle a achetés ce matin en ville. La plupart parlent de mariage, de robes de mariée, de préparatifs, etc. La date est fixée, Marco et elle se marient dans les six prochains mois. C’est un rêve devenu réalité pour elle, celle d’avoir un mariage de conte de fées. Depuis toujours, elle imaginait épouser un homme de son milieu, un "bon parti". Elle vient d'une famille aisée et n'a jamais manqué de rien. Fille unique, elle a toujours été le centre d’attention de ses parents.Avant de rencontrer Marco, elle avait d'autres projets, notamment voyager à travers le monde. Ses parents étaient prêts à l’accompagner dans cette aventure, et son compte en banque était bien garni pour l'occasion. Mais un soir, lorsque Antoinette, l’amie de Christiane, a croisé Marco, elle l’a trouvé séduisant et a commencé à envisager une autre possibilité pour sa fille : ne pas laisser Vicky mener une vie d’aventurière, mais plutôt épouser un homme stable et bien pos