À l’orphelinat,Sœur Marie terminait ses prières lorsque Sœur Sarah entra et s’assit calmement près d’elle.— Sœur Marie, comment te sens-tu ? demanda-t-elle doucement.— Oh, ma sœur, je me porte bien. Je suis juste un peu inquiète pour Grace et Alicia, répondit-elle, la voix tremblante d’inquiétude.— Pourquoi, ma sœur ? Qu’y a-t-il ?— Quoi que nous disions, quoi que nous fassions, nous restons des êtres humains à la merci de nos propres émotions. Grace a traversé tellement d’épreuves depuis la disparition de ses parents, et l’arrivée d’Alicia a été très difficile pour elle.Alicia, de son côté, s’est toujours demandé pourquoi sa mère l’a déposée ici. Malgré tout l’amour que nous lui avons donné, elle voulait sa mère… sa vraie mère.Et pendant tout ce temps, Grace a enfoui son passé douloureux au fond d’elle.Est-ce qu’Alicia pourra comprendre cela ? Et est-ce que Grace pourra être patiente avec elle ? s’interrogea-t-elle, le regard perdu.— Ne t’en fais pas. Le Seigneur leur a perm
(DRING...)(DRING ! DRING ! DRING !)— Mais c’est bon, j’arrive ! Bon sang ! Qui ça peut bien être ? s’exclama Sophia en courant vers la porte.Lorsqu’elle l’ouvrit, son visage se figea instantanément.— Pas très heureuse de me voir à voir ta tête, déclara Mathias avec un sourire froid au coin des lèvres. Il entra sans attendre, l’écartant d’un geste sec de l’entrée.— Mais… mais que fais-tu ici ? D’habitude, tu me préviens à l’avance, dit-elle, la voix tremblante.Mathias se retourna lentement vers elle, le regard perçant.— Ne suis-je pas libre de mes mouvements ? N’ai-je pas le droit de venir te voir quand je veux ? Oublies-tu que ce magnifique appartement t’a été donné par moi ? Et que toute cette vie luxueuse, tu me la dois, pas vrai ? lança-t-il d’un ton narquois.Sophia serra les mains malgré les tremblements qui les agitaient. Elle paraissait perdue, son regard fuyant.— Euh… oui… oui Mathias, je sais tout ça… mais pourquoi… pourquoi me dis-tu cela tout d’un coup ? demanda-t-e
— Vas-y, entre. Je t’en prie, déclara Alicia en s’écartant, toujours souriante.Jacques entra, l’air un peu gêné, les mains croisées devant lui.— Bonjour Alicia… euh… excuse-moi de venir à l’improviste, mais je voulais qu’on discute un peu, dit-il d’un ton soucieux, le regard mêlant inquiétude et détermination.Alicia plissa les yeux, un peu surprise par cette visite inattendue, une ombre d’inquiétude se dessinant sur son visage.— Viens, ne restons pas à la porte. Allez, on va s’asseoir et on en parle, répondit-elle en l’invitant à la suivre vers le petit salon.Ils prirent place dans les fauteuils.— Tu veux de l’eau ? Du jus ? proposa-t-elle poliment.— De l’eau, je t’en prie, répondit-il de sa voix grave.Alicia hocha la tête et se rendit à la cuisine, où Stacy l’attendait déjà, curieuse.— Qui est-ce, Ali ? demanda-t-elle en s’approchant.Alicia, occupée à remplir un plateau, répondit calmement :— Oh, c’est Jacques. Un employé fidèle de Levis Global.Stacy arqua un sourcil, int
— Madame Rachelle, bienvenue, déclara Peter en arrivant à la gare.— Bonjour Peter, merci, répondit Rachelle en lui emboîtant le pas jusqu’à la voiture.— Votre séjour s’est bien déroulé j’espère ? demanda Peter en lui ouvrant la portière.— Bien merci… Ça m’a fait énormément de bien. Énormément, répondit-elle avec un sourire nostalgique aux lèvres.De retour au manoir— Bienvenue Madame Rachelle ! s’exclama Violette avec enthousiasme dès qu’elle l’aperçut.— Oh Violette, comment tu vas ? Et à la maison, tout s’est bien passé ? demanda Rachelle en lui offrant un sourire chaleureux.— Oui Madame. Ne vous en faites pas, tout se passe bien. Le jeune patron a même recommencé à prendre son petit-déjeuner le matin et son déjeuner pour le travail, répondit Violette, le visage rayonnant.Le regard de Rachelle s’illumina immédiatement. Elle tourna instinctivement les yeux vers l’étage.— Est-il couché dans sa chambre actuellement ? demanda-t-elle, curieuse.— Oui Madame. Mais par contre…Rache
Andrew arriva à l'endroit du rendez-vous, une mallette à la main. M. Richard l’attendait déjà.— Bonsoir ! salua-t-il poliment en tendant la main.— Bonsoir M. Andrew, répondit ce dernier en la serrant fermement.Andrew s’installa sans plus attendre, posa sa mallette sur la table et entra directement dans le vif du sujet.— M. Richard, j’ai de nouveau besoin de vos services, déclara-t-il d’un ton calme mais déterminé.Richard redressa légèrement le buste, les yeux plantés dans ceux d’Andrew.— Sur qui dois-je enquêter cette fois-ci ? demanda-t-il, prêt à écouter.Andrew ouvrit la mallette, en sortit des documents qu’il étala soigneusement sur la table face à lui.— Je souhaiterais que vous enquêtez sur ces deux messieurs et leur lien avec… Mathias Levis.— D’accord. Excusez-moi pour cette question un peu indiscrète, mais je me dois de vous la poser pour plus de précision.— Je vous écoute, répondit Andrew, concentré.— Que recherchez-vous réellement ? demanda Richard, le regard attent
Leur cœur battait à l’unisson. Même leurs clignements de paupières ne les détournaient pas du regard de l’autre.« Ses yeux, la douceur dans son regard... Alicia, pourquoi a-t-il fallu que tu te joues de moi ? »« Andrew... ce regard... je ressens tout ton amour, mais pourquoi ne me crois-tu pas ? Comment peux-tu penser que je cherche à te faire du mal... »Andrew la serrait contre lui. Ses gestes parlaient bien plus que ses mots. Pour eux deux, c’était comme si le temps s’était suspendu, le temps de quelques instants partagés. Leurs regards reflétaient le profond désir de leurs cœurs, malgré la dure réalité qui les séparait.Soudain, Stacy monta les marches dans le noir et appela son amie :— Ali ? Où es-tu ? cria-t-elle.Andrew et Alicia se lâchèrent immédiatement. Alicia se dirigea vers la porte.— Stacy, je suis ici ! Prends le couloir à ta droite, lança-t-elle en allumant la torche de son téléphone.« Stacy ici ? » pensa Andrew, troublé.D’une voix calme, Andrew s’approcha d’elle