Beranda / Romance / Les chaînes du Destin / Chapitre 72 : Un sacrifice discret

Share

Chapitre 72 : Un sacrifice discret

Penulis: Clara Wynter
last update Terakhir Diperbarui: 2025-09-07 10:30:41

La pluie tambourinait contre les vitres de la clinique privée, rythmant le silence tendu qui régnait dans la chambre. Livia fixait le plafond d’un blanc impersonnel, incapable de se défaire de la morsure du chapitre précédent. Depuis que Raphaël avait quitté la pièce, elle n’avait pas versé une larme. Elle n’en avait plus la force. Elle était devenue pierre. Une forteresse sans porte.

Le choc de la vérité – son implication indirecte dans la mort de son frère – tournait en boucle dans son esprit. Elle ne savait plus ce qui faisait le plus mal : la faute ou le silence. Cette absence de confession, ce mensonge prolongé qui avait ruiné chaque geste tendre, chaque promesse d’avenir.

Victor entra sans frapper, portant un gobelet de café qu’il déposa sur la table de chevet.

— Je t’ai pris un décaféiné. Tu ne le boiras pas, je sais… mais j’avais besoin d’un prétexte pour venir.

Elle détourna les yeux, murée dans son mutisme.

Victor tira une chaise et s’assit lentement, comme si l’air lui-même
Lanjutkan membaca buku ini secara gratis
Pindai kode untuk mengunduh Aplikasi
Bab Terkunci

Bab terbaru

  • Les chaînes du Destin   Chapitre 72 : Un sacrifice discret

    La pluie tambourinait contre les vitres de la clinique privée, rythmant le silence tendu qui régnait dans la chambre. Livia fixait le plafond d’un blanc impersonnel, incapable de se défaire de la morsure du chapitre précédent. Depuis que Raphaël avait quitté la pièce, elle n’avait pas versé une larme. Elle n’en avait plus la force. Elle était devenue pierre. Une forteresse sans porte.Le choc de la vérité – son implication indirecte dans la mort de son frère – tournait en boucle dans son esprit. Elle ne savait plus ce qui faisait le plus mal : la faute ou le silence. Cette absence de confession, ce mensonge prolongé qui avait ruiné chaque geste tendre, chaque promesse d’avenir.Victor entra sans frapper, portant un gobelet de café qu’il déposa sur la table de chevet.— Je t’ai pris un décaféiné. Tu ne le boiras pas, je sais… mais j’avais besoin d’un prétexte pour venir.Elle détourna les yeux, murée dans son mutisme.Victor tira une chaise et s’assit lentement, comme si l’air lui-même

  • Les chaînes du Destin   Chapitre 71 : La faille invisible

    Le plafond beige de la suite privée semblait plus bas que celui de l’hôpital. Ou peut-être était-ce l’air qui était plus lourd. Plus chargé. Livia rouvrit les yeux dans un lit trop luxueux pour ne pas deviner que Raphaël y avait mis sa patte. Draps en coton égyptien. Mur de bois clair. Écran plat suspendu au mur. Et ce silence... Pas celui de l’abandon, non. Un silence feutré, surveillé. Comme si même l’air avait peur de la déranger.Elle tourna lentement la tête. Le moindre mouvement lui tirait une douleur sourde au flanc. Mais ce n’était rien comparé à ce qu’elle ressentait en le voyant.Raphaël. Assis dans un fauteuil de cuir, immobile, le regard perdu dans le vide. Il n’avait pas remarqué qu’elle s’était réveillée. Ou peut-être faisait-il semblant. Il était là, pourtant. Fidèle à cette posture de veilleur qu’il s’était imposée depuis l’incident. Depuis qu’elle avait découvert son rôle dans la mort de son frère.Livia referma les yeux. Un spasme serra son ventre — pas une contracti

  • Les chaînes du Destin   Chapitre 70 : Le dernier verrou

    Le silence s’était réinstallé dans la chambre, plus coupant encore que les mots échangés la veille. Le jour filtrait à peine à travers les stores de la clinique privée, projetant des rayures pâles sur les murs immaculés. Livia n’avait pas dormi. Pas une seconde. Ses yeux secs, rougis, fixaient le plafond comme s’il allait s’ouvrir sur une autre vérité, une autre trahison.Dans son ventre, l’enfant bougeait peu. Comme s’il sentait l’orage en elle.Elle s’était levée au petit matin, d’un pas lent, mécanique, et avait marché jusqu’à la baie vitrée. Son reflet lui faisait peur. Ses traits tirés, son teint livide, ses cernes violacées. Elle avait l’air d’une survivante. Ou peut-être… d’un corps qui ne savait plus s’il voulait encore se battre.Elle s’était assise, recroquevillée dans le fauteuil, les genoux repliés contre elle, le regard perdu dans la ville encore endormie. Personne n'était venu. Pas même Victor. Comme si un mot avait été passé.Elle en avait besoin.Elle en avait assez de

  • Les chaînes du Destin   Chapitre 69 : Une vérité de trop

    Le silence avait quelque chose de cinglant dans la pièce plongée dans la pénombre. Livia, allongée sur son lit d’hôpital, se redressait lentement contre le dossier, les doigts tremblants sur le drap blanc. Depuis plusieurs jours, elle gardait le silence, se nourrissant à peine, incapable de comprendre l’intensité du chaos intérieur qui l’habitait.Elle avait cru avoir traversé le pire. Le chalet. La balle. La peur de perdre son enfant. Le retour de Raphaël dans sa chambre d’hôpital.Mais ce matin-là, ce n’était ni la douleur physique ni la solitude qui la broyait.C’était un mot.Un mot soufflé entre deux phrases. Un mot trop bien choisi, trop chargé de sens. Un mot qui venait de Victor, dans un moment de faiblesse ou de maladresse.Il avait dit, distraitement : — …et dire qu’il s’en voulait encore pour son frère…Elle s’était figée. — Son frère ? — Le tien, Livia.Un silence avait suivi. Victor s’était raidi, comme s’il avait réalisé trop tard ce qu’il venait de livrer. Il avai

  • Les chaînes du Destin   Chapitre 68 : Baiser suspendu

    La chambre de la clinique sentait le lin frais, la lavande discrète et l’aseptisation du silence. Livia n’y avait pas prononcé plus de vingt mots depuis son arrivée, trois jours plus tôt. Tout était paisible. Trop. Presque factice. Le calme plat avant une tempête qu’elle sentait encore rugir en elle.Ses journées s’égrainaient lentement, au rythme des examens, des siestes imposées, des repas déposés sans bruit. Elle obéissait aux médecins, prenait ses médicaments, évitait les écrans et ne répondait à aucun appel. Elle dormait peu. Son ventre tendu, fragile, rappelait à chaque mouvement que son corps ne lui appartenait plus totalement. Elle vivait pour deux.Ce matin-là, elle était assise dans un fauteuil près de la fenêtre, une couverture pliée sur ses jambes. Dehors, le jardin méditerranéen offrait une illusion de paix. Mais à l’intérieur, tout en elle était désaccordé. En attente.Un coup léger à la porte la fit sursauter.Elle crut rêver.Raphaël.Il entra sans un mot, les traits t

  • Les chaînes du Destin   Chapitre 67 : Séparation forcée

    La lumière du matin filtrait à peine à travers les stores de la chambre d’hôpital. Livia ouvrit lentement les yeux, encore engourdie par les calmants. Le silence était presque apaisant, si ce n’était pour cette pression sourde dans sa poitrine, ce vide invisible qu’elle sentait grandir chaque jour.Raphaël était là. Assis dans le fauteuil, vêtu d’un pull sombre froissé, le regard fixé sur les lignes de données qui pulsaient sur le moniteur. Ses traits tirés, son menton mal rasé, tout en lui criait l’épuisement… mais il ne bougeait pas. Il semblait figé dans une attente muette, une veille silencieuse qu’aucun médecin n’aurait pu lui imposer, mais qu’il s’infligeait seul.Livia bougea à peine, une grimace étirant ses lèvres. Il s'approcha immédiatement, la main douce, mais tendue.— Tu veux de l’eau ?Elle acquiesça d’un signe lent. Raphaël lui tendit le verre, sa main frôlant la sienne. Ce contact, pourtant bref, suffisait à réveiller des milliers de questions. Et aucun mot.Ce fut Vic

Bab Lainnya
Jelajahi dan baca novel bagus secara gratis
Akses gratis ke berbagai novel bagus di aplikasi GoodNovel. Unduh buku yang kamu suka dan baca di mana saja & kapan saja.
Baca buku gratis di Aplikasi
Pindai kode untuk membaca di Aplikasi
DMCA.com Protection Status