Chapitre 8

« Maman, quoi qu'il arrive, il est le père d'Aurora et ton gendre. Alors ne parle plus jamais de lui comme ça ! »

　　« Ça fait déjà des années, alors, n'en parle plus ! »

　　Anastasia, cependant, était toujours aussi compréhensive et bienveillante.

　　« Conneries, on n'a pas admis qu'il est notre gendre, ça ne compte pas ! »

　　dit Marie directement.

　　« Oui, s'il n'était pas là, mes jambes ne seraient pas comme ça ! »

　　Denny était également exaspéré.

　　« Mais qu'est-ce qui ne va pas chez lui ? Au début, c'est parce que j'étais en colère que je suis restée avec lui. Et je ne m'attendais pas à me retrouver enceinte ! »

　　Anastasia se sentait un peu impuissante, il était vrai qu'elle avait été impulsive au début, mais elle ne pouvait vraiment pas la laisser avorter le bébé.

　　Aujourd'hui, cette issue s'explique par la volonté de rattraper les erreurs commises à l'époque.

　　« Alors tu n'as pas à elle donner naissance. Tu ... Tu essaies vraiment de me faire chier ! »

　　Marie était tellement en colère qu'elle a tapé du pied.

　　« Laisse tomber, c'est déjà comme ça. Il est revenu en tant que soldat. Voyons s'il peut trouver quelque chose à faire plus tard. La vie peut toujours être meilleure ! »

　　Denny a sorti une cigarette et l'a fumée. Il était en effet très en colère de voir Vincent, mais maintenant, il n'y avait rien qu'il puisse faire. Après tout, Aurora est sa petite fille et la chair et le sang de sa fille.

　　« Comment cela peut-il être mieux ? Peut-on être plus à l'aise qu'avant dans la villa ? »

　　Marie était toujours en train de souffler et de haleter.

　　« Anastasia, où est ma mère ? Pourquoi je ne la vois pas ? »

　　Vincent a froncé les sourcils. Il était revenu depuis si longtemps, mais il n'avait pas vu sa mère, alors que Fiona lui avait déjà dit que sa mère vivait aussi avec eux.

　　« Elle travaille toujours. Elle n'y peut rien, ta mère n'a pas fait d'études, de plus elle est vieille, elle doit travailler dehors comme femme de ménage. Elle n'est pas payée beaucoup par mois, elle doit nous donner de l'argent à dépenser, nous devons joindre les deux bouts !« . »

　　Anastasia a ri amèrement avant de dire.

　　« Allons-y, emmène-moi à elle ! Tu devrais savoir qu'elle est responsable de quelle rue, non ? »

　　En entendant que sa mère travaillait en fait comme femme de ménage, et que le revenu de la famille dépendait du salaire de sa mère et d'Anastasia qui allait ramasser les ordures, le cœur de Vincent s'est senti encore plus pénible.

　　« Je te le dis, tu dois divorcer d'Anastasia. Et je ne lâcherai pas prise sans 10 millions pour compenser la perte de jeunesse ! »

　　La voix exaspérée de Marie était toujours derrière elle alors que les deux jeunes sont sortis de la porte.

　　...

　　À ce moment-là, le soleil était brûlant et le sol était si chaud que la chaleur ne cessait de monter.

　　Une femme d'âge moyen, portant un chapeau, balayait les déchets de la route sur le bord d'une route.

　　« Ta ! »

　　Une bouteille d'eau minérale, qui venait d'être bue, a été jetée à la place devant la femme d'âge moyen.

　　La femme d'âge moyen a levé la tête, a regardé les deux cheveux jaunes et plusieurs femmes portant des jupes courtes sexy en face d'elle. Elle a secoué la tête de manière impuissante, « Hé, les jeunes d'aujourd'hui ne savent pas jeter les déchets dans les poubelles qui sont juste à côté ...»

　　De façon inattendue, ce soupir de la femme de ménage a été entendu par l'autre côté.

　　« Merde, tu n'es qu'une balayeuse, pourquoi t'as autant de bêtises à dire? »

　　« Oui je la lance devant toi. Si je ne le jetais pas par terre, vous, les nettoyeurs, seriez payés pour rien ? »

　　Le jaune qui avait jeté la bouteille a immédiatement ouvert la bouche pour débiter des bêtises.

　　Après avoir dit cela, il a également craché directement sur le sol, « C'est tout ce que la basse classe de la société peut faire ! »

　　« Oui, ils seraient au chômage si nous n'avions pas jeté les ordures ! »

　　Une jeune fille aux cheveux bouclés, vêtue d'une soie noire et d'une jupe courte, a attrapé une poignée de graines de melon et s'est mise à les manger, en jetant les coquilles imprudemment sur le sol, « Balaie vite, tu pourrais même être privée de tes salaires si tu ne le faisais pas bien ! »

　　Ces deux cheveux jaunes ont également saisi directement une poignée de graines de melon, tout en mangeant et en jetant les coquilles de graines de melon sur sol , « C'est vrai, c'est vrai. Tante, balaie un peu plus proprement, haha ! »

　　« Les gars, vous êtes si jeunes et si peu civilisés. Il y a une poubelle à côté de vous, ne savez-vous pas que ce n'est pas civilisé de jeter des choses en l'air ? »

　　La femme de ménage était furieuse, sous la chaleur de la journée d'été, elle était presque brûlée par le soleil. C'était si difficile de balayer la rue, mais c'était ...

　　« Ah ah, la civilisation ? Une balayeuse nous parle de la civilisation, quelle blague ! »

　　La personne aux cheveux jaunes du début a ri de nouveau.

　　En regardant la scène, Vincent et Anastasia ont failli s'évanouir, ces gens-là étaient tellement immoraux.

　　« Ça t'amuse de brutaliser une vieille dame comme ça ? »

　　Avant que Vincent ne puisse s'avancer, Anastasia s'est précipitée en deux pas et a dit avec colère, « Comment pouvez-vous faire ça ? Les gens travaillent si dur pour nettoyer et vous ne pouvez pas maintenir un environnement agréable ? »

　　« Ouch, jolie fille, tu te bats pour la justice, n'est-ce pas ? Tu n'es pas mal et tu as un beau corps, mais un peu pauvre, à porter des vêtements aussi minables ! »

　　La personne aux cheveux jaunes a vu Anastasia et n'a pas pu s'empêcher de la trouver brillante. Cette femme, habillée si simplement et dans de si vieux vêtements, ne pouvait toujours pas cacher sa beauté.

　　« Rien à voir avec toi. Occupe-toi de tes affaires, tu ne sais pas ? »

　　Les deux femmes, par contre, regardaient Anastasia avec mépris.

　　« Anastasia, qu'est-ce qui t'amène ici ? »

　　La mère de Vincent, Carina Menard, s'est immédiatement approchée d'Anastasia et l'a éloignée, « Ce n'est pas grave, ils partiront plus tard et je n'aurai qu'à balayer à nouveau ! »

　　« Maman, ils sont excessifs, c'est tellement tyrannique ! »

　　 Anastasia avait du mal et ses sont serrés de colère, mais elle ne peut rien y faire.

　　« Jolie fille, tu es plutôt mignonne même quand tu es en colère ! »

　　La personne aux cheveux jaunes a jeté un coup d'œil et est devenue encore plus excitée. Il n'a pas pu s'empêcher de rire, « Viens, viens, tu m'embrasses et nous ne jetterons pas de coquilles de melon, qu'est-ce que tu en penses ? »

　　« C'est ma femme, comment oses-tu la brutaliser ? »

　　Vincent n'a plus pu se retenir et a fait deux pas en avant. Il regardait férocement l'autre homme.

　　« Tu es ... »

　　Carina s'est figée et a reconnu rapidement Vincent, ses yeux ont rougi, « Vincent, tu, tu es de retour ? »

　　Vincent s'est retourné, aussi avec des yeux rouges, et a pris fermement la main de Carina, « Maman, je suis désolé. Je vous fais souffrir pendant ces cinq années, sans pouvoir être à vos côtés ! »

　　« Non, je n'ai pas souffert, pas du tout ! »

　　« Je suis contente tant que tu reviens vivant. Ils disent tous que tu as dû mourir sur le champ de bataille, je le savais, tu aurais survécu ! »

　　La voix de Carina tremblait alors qu'elle pleurait d'émotion. Ses mains calleuses tenaient tranquillement celles de Vincent, de peur que si elle les lâchait, elle se réveille dans un rêve.

　　« Je suis de retour, je suis de retour. Nous ne serons plus jamais séparés. Nous vivrons ensemble ! »

　　Vincent a hoché la tête sans cesse, « Je suis tellement ingrat pour avoir suscité votre inquiétude ! »

　　« Non, non, t'es un bon garçon, maman le sait. Tu étais matrilocal car tu voulais de l'argent pour me soigner. Et tu es parti à la guerre et combattre pour notre pays ! »

　　Les larmes avaient brouillé la vision de Carina, « J'ai un fils comme ça, je suis satisfaite ! »

　　« Putain, vous êtes du département de comédie ? Faire une scène amère devant moi ? C'est dégoûtant ! »

　　La personne aux cheveux jaunes avait un regard impatient sur son visage. Et ses mots ont fait clignoter les yeux de Vincent avec un soupçon d'intention de tuer.