Home / Mystère/Thriller / MEURTRES / Chapitre 3 : Un nouveau départ 

Share

Chapitre 3 : Un nouveau départ 

Author: Déesse
last update Huling Na-update: 2025-09-03 02:27:02

La plume Déesse 

Celà fait plus de trois mois maintenant que je suis dans ma nouvelle maison , mais , chaque jour mes pensées vont vers mon mari et je m'en veux pour ça , pourquoi je continue à me remémorer cette vie passée , cette vie de mensonge ? Tout n'était que mensonge et trahison . 

Je me regarde dans le miroir , et mes cicatrices me rappelle chaque que la vie est précieuse et qu'il faut la chérie chaque fois qu'on peut . Ce beau corps d'autrefois est maintenant rempli de cicatrice . Les cicatrices qui me disent que je suis une combattante , elles me disent que je peux aller plus loin , Que je peux faire plus . 

J'ai mis une annonce dans mon journal ainsi que dans d'autres journaux , je mets mes compétences au service de la population pour toute personne qui aura besoin de journaliste pour faire connaître un fait ou pour aider à mener une enquête , je suis disponible . 

J'attends qu'on m'appelle , mais de temps en temps , je jette un coup d'œil dans les faits divers pour voir si je peux faire quelque chose . 

- Que fais-tu ? 

- Comme d'habitude , je regarde les journaux , n'as-tu pas remarqué une augmentation des meurtres ces temps-ci de jeunes femmes ? 

- Si , mais , qu'est-ce qu'on y peut ? C'est la vie . 

- Ne parle pas comme ça , tu pourrais être un jour à la place de ces femmes . 

- Et que dois-je faire pour le pas l'être ? 

- Pourquoi ne pas te joindre à la lutte et 

m' accompagner , dans mon aventure ? 

- En quoi consiste ton aventure ? 

- Nous allons payer un camping car pour voyager dans le pays , nous allons aider des familles dès que le besoin se fait sentir . 

- Tu oublies que moi je dois travailler ? 

- Je le sais bien , tu seras mon assistante , ton salaire sera le mien . 

- Dis comme ça , je suis partante . On commence quand ? 

- Maintenant , j'ai lu un cas de te tentative de suicide d'une adolescente de de seize ans selon le dire , elle se faisait prostituer par son copain . Mais , rien n'a été vérifié . Et actuellement elle est en soin intensif , et si on commençait notre périple par là ? Nous allons donner notre soutien à une famille qui en a besoin . 

Cette famille se pose probablement beaucoup de questions , nous allons les aider à y répondre . 

- Je suis si fière de toi .

Elle me prend dans ses bras .

- Tu es une femme forte et courageuse . 

Je ne sais pas ce que j'aurais fait si j'étais à sa place . 

- Tu aurais comme moi . Tu sais nous nous ressemblons beaucoup . 

- Je serai encore en train de pleurer sur mon sort . 

- Je ne crois pas . 

Pendant une semaine , nous avons acheté , le camping car tout meublé , nous avons acheté de la nourriture et des boissons pour notre périple . 

Nous prenons la route aujourd'hui , je ne sais pas quand , je reviendrai dans cette maison , alors je l'ai en location . Ça va me rapporter un peu d'argent . 

Nous roulons pendant des jours avant d'arriver dans la ville en question où se trouve la victime . 

Nous passons la nuit dans notre camping à nous rappeler nos moments collège . 

Le lendemain matin , nous nous rendons dans la famille de la victime . Nous trouvons sa mère qui s'apprête à aller à l'hôpital . 

- Bonjour madame , je me présente : Je m'appelle Maria Déesse je suis journaliste . 

- Je n'ai rien à vous dire mademoiselle . 

Je suis pressée , ma fille vient de se réveiller et je dois être avec elle . 

- Nous vous accompagnons alors . 

- Je vous ai dit que je n'ai rien à déclarer . 

- Nous ne sommes pas là pour faire un article madame , nous sommes là pour vous apporter notre aide , nous voulons comme vous attraper les coupables , nous voulons qu'ils payent pour ce qu'ils ont fait à votre fille . 

Elle semble hésiter , elle ne nous croit pas , et comme elle est pressée , elle nous dépasse et prend son véhicule . celà veut dire qu'elle est d'accord puisqu'elle ne nous chasse pas , alors nous pouvons la suivre . 

Nous avons garé notre camping dans un espace aménagé pour les camions de ce genre . Nous circulons dans une petite voiture qui arrive à entrer dans notre camping-car . Donc nous la suivons dans notre véhicule . 

Nous arrivons à l'hôpital . Elle court pour retrouver sa fille dans sa chambre . Nous leur donnons du temps pour les retrouvailles . 

Nous avons commencé à mener notre enquête . Nous savons qu'elle sortait avec un élève de son lycée . Nous allons plus tard lui poser des questions . 

La mère de la victime sort une heure plus tard et , elle nous demande de la suivre . 

La police est déjà passée , elle a pris la déposition de sa fille . Maintenant sa fille veut nous parler . Elle veut nous raconter son histoire . Je suis heureuse , car nous allons connaître les raisons qui ont forcé cette fille à vouloir se suicider . 

Nous pénétrons dans sa chambre , elle est étalée , sur le lit , elle est si menue . Elle a la peau sur les os . Que lui est-il arrivé ? Je croise son regard et il est rempli de larmes , de chagrin et de culpabilité . Elle demande à sa mère de nous laisser seules , elle ne veut pas que sa mère entende ce qui sortira de sa bouche . Elle a honte de ce qu'elle a fait .

Patuloy na basahin ang aklat na ito nang libre
I-scan ang code upang i-download ang App

Pinakabagong kabanata

  • MEURTRES    Chapitre 65 : Le Vernis et la Fissure

    ÉliseLe trajet de retour depuis Megève est une succession de paysages flous. Le train glisse dans la vallée, mais mon esprit est resté là-haut, sur cette piste forestière. L’échec est un goût métallique au fond de la langue. Une sensation étrangère, dérangeante. Comme une craquelure apparue sur une couche de peinture que l’on croyait parfaite.Thibault vivra. Sa blessure à la tête est sérieuse, mais non mortelle. Une commotion, des côtes fracturées. Une leçon, pas une sentence.Je ferme les yeux, analyse la séquence. Où est l’erreur ? Le calcul de la tension ? L’usure supposée du boulon surestimée ? Une intervention extérieure ? L’homme Moreau. Le lieutenant. Sa présence était une variable non quantifiée, un grain de sable dans le mécanisme huilé. Je l’ai vu, garé dans son véhicule banal, les yeux rivés sur le chalet. Il m’a vue. Nos regards se sont croisés à distance, deux pinceaux s’effleurant sur deux toiles différentes.Cela change la donne.Je n’éprouve pas de peur. La peur est

  • MEURTRES    Chapitre 64 : L’Architecte du Doute 2

    ÉliseJe souris, baisse les yeux.—Vous êtes trop aimable, monsieur Thibault. Mais je crains d’être bien trop craintive pour ces machines.Il rit, plus fort, flatté. Parfait.Plus tard, alors que l’alcool coule à flots, je glisse vers les toilettes. Un couloir secondaire mène à l’arrière de la cuisine, vers la porte du garage. Je la franchis en moins de cinq secondes, laissant la foule derrière moi.Le garage est une cathédrale froide, sentant l’huile et le caoutchouc neuf. Le gros 4x4 noir y trône. Mon cœur bat un peu plus vite, non de peur, mais de concentration extrême. C’est le moment de vulnérabilité maximale. Je sors de mon petit sac un outil spécifique, une clé à douille magnétique modifiée. Je me glisse sous le véhicule, malgré mes vêtements civils. L’espace est étroit, glacé. La lumière de ma lampe frontale miniature balaie les entrailles de la machine.Je ne touche pas aux freins. C’est trop évident, trop vérifiable. Non. Je vise la direction. Un petit boulon de fixation sur

  • MEURTRES    Chapitre 63 : L’Architecte du Doute 1

    ÉliseLe vernis bleu outremer sèche sur les pétales de la fleur que je brode dans la robe du portrait. Ma main est un métronome de précision. Chaque coup de pinceau est une pensée. Chaque pensée efface le bruit du monde extérieur. Sauf un. Un bruit qui s’est insinué depuis une semaine, un grattement à la porte de mon existence ordonnée.Le lieutenant Moreau.Je l’ai vu, hier, en sortant des archives municipales où je consultais des permis de construire pour mon prochain sujet, Marc Thibault. Moreau était de l’autre côté de la rue, en civil, mais sa posture raide, son regard qui balayait la foule sans la voir, le trahissaient. Il n’était pas là par hasard. Il suivait une piste. Une piste qui, selon toute logique, ne devrait pas exister.Je repose le pinceau. L’atelier est silencieux, baigné de la lumière froide de ma lampe de travail. Mais en moi, c’est l’alerte. Rouge et sourde. Kerbrat était parfait. Legrand était impeccable. Vernet était une œuvre close. Pourtant, il sent quelque ch

  • MEURTRES    CHAPITRE 62 : L'Art de l'Effacement

    Personnage principal : Élise, une femme d'une trentaine d'années, discrète, organisée et d'une apparence si banale qu'on l'oublie dans une foule. Elle est restauratrice d'art, méticuleuse et patiente.Histoire :Élise n'est pas une tueuse en série par rage ou folie,mais par une conviction profonde et troublante : elle est "la restauratrice de l'ordre social". Elle repère des hommes qui ont commis des actes odieux (violences conjugales, agressions, corruptions qui ont ruiné des vies) mais que la justice n'a pas pu ou su condamner. Méticuleusement, elle les étudie, s'insère dans leur vie avec une feinte fragilité, puis les tue en faisant passer chaque meurtre pour un accident ou un suicide parfaitement orchestré. Elle ne ressent ni remords ni plaisir, seulement la satisfaction froide d'avoir "corrigé une erreur". L'histoire suit le lieutenant Moreau, un policier intuitif qui, en apparence, enquête sur une série de morts sans lien. Son instinct lui dit qu'un tueur intelligent sévit, mais

  • MEURTRES    CHAPITRE 61 – L'AIGUILLE QUI TOURNE

    LénaLa lueur bleutée de l'aube filtrait à travers les stores vénitiens de mon bureau, striant de pâles raies de lumière sur les dossiers éparpillés. L'air sentait le café froid et l'insomnie. Sur l'écran de mon ordinateur, les visages des cinq victimes me fixaient, muets. Cinq montres. Cinq heures figées. Cinq témoins de la mort de Sarah, réduits au silence.Mes doigts tremblaient légèrement en effleurant la photo de ma sœur, glissée dans la sous-chemise du vieux dossier. Dix ans. Dix ans d'une douleur sourde, devenue l'épine dorsale de ma vie, la raison pour laquelle j'avais rejoint la police.Marc poussa la porte, deux gobelets de café fumant à la main. Son regard tomba sur le dossier ouvert.— Toujours dessus ? Tu devrais rentrer, Léna. Prendre quelques heures de sommeil.— Je ne peux pas. Il reste deux témoins. Deux noms sur cette liste. Et il va les trouver avant nous.Je pointai l'écran.— On a des équipes sur eux 24h/24. Ils sont en sécurité.— La sécurité est une illusion, Ma

  • MEURTRES    CHAPITRE 60 – LE COEUR DU MIROIR

    LénaLa lame du drone frôle mon bras, déchirant la manche. Une douleur cuisante. Je riposte en enfonçant mon éclat de verre dans son œil capteur. Il s'écrase lourdement.— Léna ! La sortie !Marc ouvre un chemin sanglant vers une arche métallique. Au-delà, une lumière bleue pulsée. Le repaire de la bête.Nous nous engouffrons, laissant derrière nous le jardin souillé et les drones furieux.La pièce est un cerveau géant. Sphérique. Les murs, le sol, le plafond : un écran unique où défilent des données, des schémas cérébraux, des visages vidés de leur âme. L'air est glacé, stérile.Au centre, sur une plateforme, il nous attend.Le Collectionneur.Ce n'est pas un dieu. C'est un homme. Un homme pâle, frêle, branché à un réseau de câbles qui plongent dans sa colonne vertébrale. Son visage est creusé, ses yeux agrandis par des lunettes optiques complexes. Ses doigts, fins et nerveux, pianotent sur un clavier holographique.Quand il parle, sa voix est fatiguée, usée. Humaine.— Vous avez dét

Higit pang Kabanata
Galugarin at basahin ang magagandang nobela
Libreng basahin ang magagandang nobela sa GoodNovel app. I-download ang mga librong gusto mo at basahin kahit saan at anumang oras.
Libreng basahin ang mga aklat sa app
I-scan ang code para mabasa sa App
DMCA.com Protection Status