La plume Déesse
Celà fait plus de trois mois maintenant que je suis dans ma nouvelle maison , mais , chaque jour mes pensées vont vers mon mari et je m'en veux pour ça , pourquoi je continue à me remémorer cette vie passée , cette vie de mensonge ? Tout n'était que mensonge et trahison .
Je me regarde dans le miroir , et mes cicatrices me rappelle chaque que la vie est précieuse et qu'il faut la chérie chaque fois qu'on peut . Ce beau corps d'autrefois est maintenant rempli de cicatrice . Les cicatrices qui me disent que je suis une combattante , elles me disent que je peux aller plus loin , Que je peux faire plus .
J'ai mis une annonce dans mon journal ainsi que dans d'autres journaux , je mets mes compétences au service de la population pour toute personne qui aura besoin de journaliste pour faire connaître un fait ou pour aider à mener une enquête , je suis disponible .
J'attends qu'on m'appelle , mais de temps en temps , je jette un coup d'œil dans les faits divers pour voir si je peux faire quelque chose .
- Que fais-tu ?
- Comme d'habitude , je regarde les journaux , n'as-tu pas remarqué une augmentation des meurtres ces temps-ci de jeunes femmes ?
- Si , mais , qu'est-ce qu'on y peut ? C'est la vie .
- Ne parle pas comme ça , tu pourrais être un jour à la place de ces femmes .
- Et que dois-je faire pour le pas l'être ?
- Pourquoi ne pas te joindre à la lutte et
m' accompagner , dans mon aventure ?
- En quoi consiste ton aventure ?
- Nous allons payer un camping car pour voyager dans le pays , nous allons aider des familles dès que le besoin se fait sentir .
- Tu oublies que moi je dois travailler ?
- Je le sais bien , tu seras mon assistante , ton salaire sera le mien .
- Dis comme ça , je suis partante . On commence quand ?
- Maintenant , j'ai lu un cas de te tentative de suicide d'une adolescente de de seize ans selon le dire , elle se faisait prostituer par son copain . Mais , rien n'a été vérifié . Et actuellement elle est en soin intensif , et si on commençait notre périple par là ? Nous allons donner notre soutien à une famille qui en a besoin .
Cette famille se pose probablement beaucoup de questions , nous allons les aider à y répondre .
- Je suis si fière de toi .
Elle me prend dans ses bras .
- Tu es une femme forte et courageuse .
Je ne sais pas ce que j'aurais fait si j'étais à sa place .
- Tu aurais comme moi . Tu sais nous nous ressemblons beaucoup .
- Je serai encore en train de pleurer sur mon sort .
- Je ne crois pas .
Pendant une semaine , nous avons acheté , le camping car tout meublé , nous avons acheté de la nourriture et des boissons pour notre périple .
Nous prenons la route aujourd'hui , je ne sais pas quand , je reviendrai dans cette maison , alors je l'ai en location . Ça va me rapporter un peu d'argent .
Nous roulons pendant des jours avant d'arriver dans la ville en question où se trouve la victime .
Nous passons la nuit dans notre camping à nous rappeler nos moments collège .
Le lendemain matin , nous nous rendons dans la famille de la victime . Nous trouvons sa mère qui s'apprête à aller à l'hôpital .
- Bonjour madame , je me présente : Je m'appelle Maria Déesse je suis journaliste .
- Je n'ai rien à vous dire mademoiselle .
Je suis pressée , ma fille vient de se réveiller et je dois être avec elle .
- Nous vous accompagnons alors .
- Je vous ai dit que je n'ai rien à déclarer .
- Nous ne sommes pas là pour faire un article madame , nous sommes là pour vous apporter notre aide , nous voulons comme vous attraper les coupables , nous voulons qu'ils payent pour ce qu'ils ont fait à votre fille .
Elle semble hésiter , elle ne nous croit pas , et comme elle est pressée , elle nous dépasse et prend son véhicule . celà veut dire qu'elle est d'accord puisqu'elle ne nous chasse pas , alors nous pouvons la suivre .
Nous avons garé notre camping dans un espace aménagé pour les camions de ce genre . Nous circulons dans une petite voiture qui arrive à entrer dans notre camping-car . Donc nous la suivons dans notre véhicule .
Nous arrivons à l'hôpital . Elle court pour retrouver sa fille dans sa chambre . Nous leur donnons du temps pour les retrouvailles .
Nous avons commencé à mener notre enquête . Nous savons qu'elle sortait avec un élève de son lycée . Nous allons plus tard lui poser des questions .
La mère de la victime sort une heure plus tard et , elle nous demande de la suivre .
La police est déjà passée , elle a pris la déposition de sa fille . Maintenant sa fille veut nous parler . Elle veut nous raconter son histoire . Je suis heureuse , car nous allons connaître les raisons qui ont forcé cette fille à vouloir se suicider .
Nous pénétrons dans sa chambre , elle est étalée , sur le lit , elle est si menue . Elle a la peau sur les os . Que lui est-il arrivé ? Je croise son regard et il est rempli de larmes , de chagrin et de culpabilité . Elle demande à sa mère de nous laisser seules , elle ne veut pas que sa mère entende ce qui sortira de sa bouche . Elle a honte de ce qu'elle a fait .
LénaLe matin n’a plus d’odeur.Je me réveille en sursaut, la gorge sèche, le cœur battant trop vite. La lumière du jour filtre à travers les volets, sale, poussiéreuse.Le silence est lourd, presque pâteux.Je me redresse lentement. La lampe gît au sol, la table renversée.Je me souviens du grenier, de la voix, de la radio , mais ici, tout semble… rangé.Sauf la montre.Elle est là, sur la table, à l’envers.Comme si quelqu’un l’avait déposée pendant que je dormais.Je la retourne.23h12.Toujours.L’écran ne bouge pas. Pas de tic-tac. Pas de vibration. Juste ce chiffre figé, qui me regarde.Je veux croire que j’ai rêvé. Que tout ça n’était qu’une hallucination due au manque de sommeil.Mais sur ma main, une fine trace noire, comme une brûlure circulaire.Exactement celle que j’ai vue sur les photos des victimes.Au commissariat, tout me semble trop clair. Trop net.Les néons grésillent, les voix se superposent. Je garde la tête baissée.Simon m’attend près de mon bureau. Il tient un
Inspectrice MorelLe silence a changé de texture.Avant, c’était une absence.Maintenant, c’est une matière.Dense. Collante.Comme une vapeur invisible qui s’infiltre dans mes oreilles et se loge sous ma peau.Depuis que j’ai écouté ce fichier, tout bruit semble venir de là , de cet espace entre les sons.Je coupe la radio, mais une voix continue de chuchoter entre les fréquences.Je débranche le téléphone, et j’entends encore les pulsations.Je dors peu, je note tout. Adrien m’a dit de le faire. “Ne fuis pas ce que tu entends. Écoute-le jusqu’au bout.”Alors j’écoute.Même quand ça me fait mal.Au commissariat, l’air vibre d’une tension invisible.Les collègues parlent, rient, mais chaque mot m’arrive déformé, étiré, comme filtré à travers de l’eau.Simon pose un dossier sur mon bureau.Je sursaute.Il me regarde, perplexe.— Léna, vous êtes sûre que ça va ?Je hoche la tête, sans répondre.Dans le dossier, des photos.Des corps.Des visages ouverts, les tympans percés.Les victime
Inspectrice MorelJe n’arrive plus à distinguer les bruits de ma tête de ceux du monde.La montre est là, posée sur la table de nuit, et parfois , j’en suis presque sûre , elle respire.Une pulsation lente, organique. Comme si, à l’intérieur du boîtier, quelque chose vivait encore.J’ai vérifié des dizaines de fois.Mais rien.Aucune explication rationnelle.Je ne dors plus vraiment.Je flotte, entre deux états : lucidité et délire.Les visages des victimes se superposent à celui de Sarah, et leurs voix forment un chœur brisé, étouffé sous une couche de silence épais.Leur dernier souffle.Celui que le Collectionneur enregistre avant de les laisser partir.Ce matin, quand j’arrive au commissariat, tout semble trop clair. Trop net.Le néon au-dessus de mon bureau grésille comme une mouche prisonnière, et l’écran de mon ordinateur s’allume tout seul.Un dossier que je n’ai jamais ouvert s’affiche :“Voix_03”Je regarde autour de moi.Personne.Je clique.Un son s’élève , d’abord faible,
Inspectrice MorelJe ne dors plus depuis trois jours.Les paupières me brûlent, mais la fatigue a cessé d’avoir un sens.Je vis dans un état suspendu, entre veille et délire.Et chaque fois que je ferme les yeux, j’entends ce silence.Pas un simple vide sonore. Non.Un silence qui respire. Qui m’écoute.Sur mon bureau, la montre de la dernière victime trône sous une cloche de verre.23h12.Toujours.Les aiguilles refusent d’avancer, comme si le temps lui-même avait peur de ce qu’elles pourraient montrer.Je passe mes doigts sur la surface, sans toucher le verre.L’air semble vibrer légèrement, un bourdonnement à peine perceptible.Depuis hier, je crois entendre… quelque chose.Un son enfoui dans le silence.Un battement.Une voix.Je secoue la tête. Trop peu de sommeil, trop de café.Je deviens comme ces témoins que j’interroge , ceux qui voient des ombres dans leurs rétroviseurs.Et pourtant, quand le téléphone du commissariat sonne, mon cœur se fige.C’est une ligne interne, sans id
Dans une ville où chaque disparition passe presque inaperçue, un tueur agit dans l’ombre. Il ne laisse ni trace, ni sang, seulement un étrange objet laissé auprès de chaque victime : une montre arrêtée à l’heure exacte de la mort. L’inspectrice Léna Morel comprend bientôt que le tueur ne choisit pas ses victimes au hasard : elles ont toutes témoigné dans une affaire ancienne… celle du meurtre de sa sœur.Mais plus Léna s’approche de lui, plus elle réalise que le tueur la connaît mieux qu’elle ne se connaît elle-même.Le Collectionneur de Silence Chapitre 1 — Le bruit du videInspectrice MorekJe n’ai jamais aimé le silence.Il m’étouffe. Il colle à la peau comme une seconde respiration qu’on ne contrôle pas.Alors, depuis toujours, je laisse la radio tourner la nuit. Même quand je dors, j’ai besoin d’entendre une voix , n’importe laquelle , pour me rappeler que je ne suis pas seule.Ce soir pourtant, le silence s’impose.Dans la voiture de service, les gyrophares tournent en muet, éc
DianaL’air du salon privé me colle à la peau, lourd comme une promesse funeste. Le velours absorbe la lumière et le son ; tout est ralenti, comme si la pièce retenait son souffle pour mieux me regarder trébucher. Ezra Velasco m’observe sans bouger, un animal patient qui jauge sa proie. Ses doigts frappent l’accoudoir d’un rythme mesuré , le tic d’un homme qui sait que chaque seconde est une dette.Je suis assise en face de lui. Mon verre de whisky n’a pas bougé de ma main ; je le tiens comme un talisman inutile. Mes ongles marquent le cuir, sans que je m’en aperçoive. Autour de nous, le club respire une autre vie, mais ici tout est mort sauf ce qui est en train de naître : un marché, une transaction d’âmes.— Assieds-toi, dit-il enfin d’une voix qui racle.Je m’assois. Mon dos touche le dossier froid, et j’ai l’impression que mon corps se change en statue. Je boucle pourtant la bouche autour d’un sourire calculé. J’ai répété ce visage des milliers de fois dans ma tête ; il fonctionne