Un an plus tard
Plume Déesse
Je me réveille avec les sons de bip de l'hôpital . Je me rends compte que je suis à l'hôpital . Mais , je n'arrive pas à faire un geste . Je suis branchée de tout part .
Une infirmière arrive en courant , elle ressort pour appeler le docteur .
Il vient me regarder , puis , il commence à enlever les tubes qui m' encombrent la gorge .
Deux jours plus tard .
Je suis dans une autre chambre maintenant , car avant j'étais aux soins intensifs . C'est un miracle si je suis en vie .
- Comment vas-tu ?
- Je vais bien .
- Je me demande comment je peux poser ce genre de question , je sais que c'est difficile pour toi tout ce que tu viens d'apprendre . Je suis désolée .
Je vous présente Aline ma meilleure amie . C'est grâce à elle si je suis encore en vie .
Elle est arrivée à la maison ce soir fatidique où mon mari s'acharnait sur moi à coups de couteau . Oui , c'était bien mon mari qui a essayé de me tuer .
Actuellement , il est en fuite , il est recherché par tous les polices du pays , même le FBI le recherche .
Elle avait eu une dispute ce jour-là avec son fiancé et ne sachant pas où aller , elle est venue chez moi . Étant ma meilleure amie et ma seule famille , elle avait un double de clé de chez moi . Quand elle est entrée , elle a entendu mes gémissements de douleur et elle est rentrée brutalement dans la chambre , elle est restée interdite Face à cette scène d'horreur à laquelle elle ne s'attendait pas . Elle a poussé un cri d'horreur et mon mari s'est arrêté dans son travail , prise en flagrant délit ,il s'est enfui . les mains remplies de mon sang . Elle a appelé l'ambulance , ils sont venus rapidement , c'est ce qui m'a sauvé la vie . Mais ayant perdu beaucoup de sang et avec plus de quarante blessures dans le corps , je suis tombé dans le coma . Et je viens juste de me réveiller .
La police a mené son enquête pour savoir pourquoi il était sur le point de me tuer . J'ai perdu mon enfant , j'ai perdu confiance en l'être humain . Je suis dévastée par tout ce que j'apprends . La police est venue prendre ma déposition pour savoir ce qui s'est passé cette nuit .
J'ai expliqué ce dont je me rappelle à la police .
Pendant cette année passée la police à appris beaucoup de choses sur mon mari : Il avait une maîtresse et il lui avait dit qu'il n'était pas marié , qu'il était célibataire , il était fou amoureux de cette femme . Elle était dans un autre état que nous , mais , elle a tout fait pour se rapprocher de son fiancé . Maintenant cette femme allait habiter dans la même ville que nous . Alors , il voulait éviter qu'elle ne l'apprenne . Et si elle arrive dans cette ville forcément , elle allait le savoir . Et comme , il ne voulait pas divorcer , car il allait tout perdre . La situation est devenue plus compliquée quand je suis tombée enceinte . Alors il a vu qu'il était condamné , il ne pourra plus se débarrasser de moi . Et il ne voulait pas perdre sa fiancée , alors , il s'est senti dans l'obligation de me tuer .
Car , la maison que nous avons achetée ensemble , c'est dans cette maison , qu'elle devait vivre avec lui . Voilà pourquoi , il à fait ce qu'il a fait : Se débarrasser de moi pour reste avec la femme qu'il aimait .
Mais , pourquoi ? Il pouvait tout simplement demander le divorce , et vivre en paix avec sa fiancée . Mais , il était trop aigri pour me laisser vivre sachant qu'il allait devoir me payer la pension alimentaire . C'est surtout ça , il ne voulait pas perdre la maison et en plus , il allait devoir me payer de l'argent pour moi et son enfant à naître .
Je me demande , si je connais bien cet homme que j'ai appelé mon mari , car tout ce que j'entends ne peut pas être lui .
On n'a du me fermer les yeux , car , je n'arrive pas à comprendre comment j'ai pu me tromper sur une personne pendant cinq ans . Pourtant , je suis une journaliste , ma connaissance du comportement humain aurait dû me dire qu'il m'a menti depuis le début . Comment a-t-il pu me tromper aussi facilement ? C'est moi qui suis devenue moins jugeote ou c'est lui qui est très fort pour mentir . Comment a-t-il pu me Berner aussi facilement ?
Je suis issue d'une famille riche , je travaille par conviction et non par nécessité .
Après cette histoire , j'ai décidé de continuer dans mon travail , mais , maintenant , j'irai partout où le besoin se fera ressentir pour mener mon enquête , pour porter secours aux autorités et mener avec eux des enquêtes pour trouver un voleur , un violeur , ou un assassin .
Je n'ai pas encore retrouvé mon mari pour le conduire en justice .
Mais d'ici que je mette la main sur lui , je vais aider d'autres personnes à avoir justice . Je vais aider d'autres femmes à reposer en paix , surtout celles qu'on à pas pu sauver .
À partir d'aujourd'hui , je vais prendre ma plume : LA PLUME DÉESSE pour dénoncer toute violence faite aux femmes , et ainsi que tous les meurtres
non encore résolus .
Nous vivons notre vie sans savoir ce qui se passe autour de nous : toutes ces atrocités commises à l'endroit des femmes .
NOUS MÉRITONS JUSTICES .
LénaLe matin n’a plus d’odeur.Je me réveille en sursaut, la gorge sèche, le cœur battant trop vite. La lumière du jour filtre à travers les volets, sale, poussiéreuse.Le silence est lourd, presque pâteux.Je me redresse lentement. La lampe gît au sol, la table renversée.Je me souviens du grenier, de la voix, de la radio , mais ici, tout semble… rangé.Sauf la montre.Elle est là, sur la table, à l’envers.Comme si quelqu’un l’avait déposée pendant que je dormais.Je la retourne.23h12.Toujours.L’écran ne bouge pas. Pas de tic-tac. Pas de vibration. Juste ce chiffre figé, qui me regarde.Je veux croire que j’ai rêvé. Que tout ça n’était qu’une hallucination due au manque de sommeil.Mais sur ma main, une fine trace noire, comme une brûlure circulaire.Exactement celle que j’ai vue sur les photos des victimes.Au commissariat, tout me semble trop clair. Trop net.Les néons grésillent, les voix se superposent. Je garde la tête baissée.Simon m’attend près de mon bureau. Il tient un
Inspectrice MorelLe silence a changé de texture.Avant, c’était une absence.Maintenant, c’est une matière.Dense. Collante.Comme une vapeur invisible qui s’infiltre dans mes oreilles et se loge sous ma peau.Depuis que j’ai écouté ce fichier, tout bruit semble venir de là , de cet espace entre les sons.Je coupe la radio, mais une voix continue de chuchoter entre les fréquences.Je débranche le téléphone, et j’entends encore les pulsations.Je dors peu, je note tout. Adrien m’a dit de le faire. “Ne fuis pas ce que tu entends. Écoute-le jusqu’au bout.”Alors j’écoute.Même quand ça me fait mal.Au commissariat, l’air vibre d’une tension invisible.Les collègues parlent, rient, mais chaque mot m’arrive déformé, étiré, comme filtré à travers de l’eau.Simon pose un dossier sur mon bureau.Je sursaute.Il me regarde, perplexe.— Léna, vous êtes sûre que ça va ?Je hoche la tête, sans répondre.Dans le dossier, des photos.Des corps.Des visages ouverts, les tympans percés.Les victime
Inspectrice MorelJe n’arrive plus à distinguer les bruits de ma tête de ceux du monde.La montre est là, posée sur la table de nuit, et parfois , j’en suis presque sûre , elle respire.Une pulsation lente, organique. Comme si, à l’intérieur du boîtier, quelque chose vivait encore.J’ai vérifié des dizaines de fois.Mais rien.Aucune explication rationnelle.Je ne dors plus vraiment.Je flotte, entre deux états : lucidité et délire.Les visages des victimes se superposent à celui de Sarah, et leurs voix forment un chœur brisé, étouffé sous une couche de silence épais.Leur dernier souffle.Celui que le Collectionneur enregistre avant de les laisser partir.Ce matin, quand j’arrive au commissariat, tout semble trop clair. Trop net.Le néon au-dessus de mon bureau grésille comme une mouche prisonnière, et l’écran de mon ordinateur s’allume tout seul.Un dossier que je n’ai jamais ouvert s’affiche :“Voix_03”Je regarde autour de moi.Personne.Je clique.Un son s’élève , d’abord faible,
Inspectrice MorelJe ne dors plus depuis trois jours.Les paupières me brûlent, mais la fatigue a cessé d’avoir un sens.Je vis dans un état suspendu, entre veille et délire.Et chaque fois que je ferme les yeux, j’entends ce silence.Pas un simple vide sonore. Non.Un silence qui respire. Qui m’écoute.Sur mon bureau, la montre de la dernière victime trône sous une cloche de verre.23h12.Toujours.Les aiguilles refusent d’avancer, comme si le temps lui-même avait peur de ce qu’elles pourraient montrer.Je passe mes doigts sur la surface, sans toucher le verre.L’air semble vibrer légèrement, un bourdonnement à peine perceptible.Depuis hier, je crois entendre… quelque chose.Un son enfoui dans le silence.Un battement.Une voix.Je secoue la tête. Trop peu de sommeil, trop de café.Je deviens comme ces témoins que j’interroge , ceux qui voient des ombres dans leurs rétroviseurs.Et pourtant, quand le téléphone du commissariat sonne, mon cœur se fige.C’est une ligne interne, sans id
Dans une ville où chaque disparition passe presque inaperçue, un tueur agit dans l’ombre. Il ne laisse ni trace, ni sang, seulement un étrange objet laissé auprès de chaque victime : une montre arrêtée à l’heure exacte de la mort. L’inspectrice Léna Morel comprend bientôt que le tueur ne choisit pas ses victimes au hasard : elles ont toutes témoigné dans une affaire ancienne… celle du meurtre de sa sœur.Mais plus Léna s’approche de lui, plus elle réalise que le tueur la connaît mieux qu’elle ne se connaît elle-même.Le Collectionneur de Silence Chapitre 1 — Le bruit du videInspectrice MorekJe n’ai jamais aimé le silence.Il m’étouffe. Il colle à la peau comme une seconde respiration qu’on ne contrôle pas.Alors, depuis toujours, je laisse la radio tourner la nuit. Même quand je dors, j’ai besoin d’entendre une voix , n’importe laquelle , pour me rappeler que je ne suis pas seule.Ce soir pourtant, le silence s’impose.Dans la voiture de service, les gyrophares tournent en muet, éc
DianaL’air du salon privé me colle à la peau, lourd comme une promesse funeste. Le velours absorbe la lumière et le son ; tout est ralenti, comme si la pièce retenait son souffle pour mieux me regarder trébucher. Ezra Velasco m’observe sans bouger, un animal patient qui jauge sa proie. Ses doigts frappent l’accoudoir d’un rythme mesuré , le tic d’un homme qui sait que chaque seconde est une dette.Je suis assise en face de lui. Mon verre de whisky n’a pas bougé de ma main ; je le tiens comme un talisman inutile. Mes ongles marquent le cuir, sans que je m’en aperçoive. Autour de nous, le club respire une autre vie, mais ici tout est mort sauf ce qui est en train de naître : un marché, une transaction d’âmes.— Assieds-toi, dit-il enfin d’une voix qui racle.Je m’assois. Mon dos touche le dossier froid, et j’ai l’impression que mon corps se change en statue. Je boucle pourtant la bouche autour d’un sourire calculé. J’ai répété ce visage des milliers de fois dans ma tête ; il fonctionne