Florent détourne le regard, troublé. L’ombre du doute commence à s’insinuer en lui, et malgré lui, une image lui revient en tête… celle d’Andréa, se penchant pour ramasser cette maudite cuillère.
Dans la résidence de Monsieur Michael ( bosse de Lucie )
La tension est à son comble dans le vaste salon luxueux de la résidence. Emilie fait les cent pas, incapable de se tenir en place. Sa respiration est saccadée, et ses poings serrés trahissent l’ampleur de sa colère. Assise sur le grand canapé en cuir, Sandrine, sa meilleure amie, tente tant bien que mal de la calmer.
— Emilie, tu dois te détendre… tu t’énerves toute seule et ce n’est pas bon pour toi.
Mais Emilie ne l’écoute pas. Sa mâchoire est crispée, et son regard brûle d’une rage contenue.
— Cet homme commence sérieusement à me rendre folle ! » crache-t-elle en se tournant brusquement vers Sandrine. « Il m’a forcée à abandonner mon travail sous prétexte qu’il voulait que je m’occupe des enfants et de lui. Maintenant… maintenant il me laisse là, comme une potiche sans valeur! Et passe son temps à voyager.» Elle attrape un coussin et le jette violemment sur le canapé avant de poursuivre, furieuse :
— Hier seulement, il est revenu de voyage, et aujourd’hui encore, il disparaît ! Et tout ça, c’est depuis que cette… cette femme est entrée dans l’entreprise !
— De qui tu parles ? » demande Sandrine en arquant un sourcil.
— Lucie, bien sûr ! » siffle Emilie. « Dès qu’elle est arrivée, il l’a gradée comme si elle était la seule compétente dans cette foutue boîte ! Et depuis, ils voyagent ensemble, de pays en pays, toujours collés. C’est à croire que mon mari a trouvé une nouvelle passion pour l’international !
Sandrine soupire et secoue la tête.
— Arrête de te faire des films, Emilie. Tu sais que ton mari t’aime, et il fait tout ça pour vous offrir une belle vie, à toi et aux enfants.
— Une belle vie où je suis seule dans cette immense maison pendant qu’il se pavane avec elle ?» Emilie laisse échapper un rire amer. « Je le sens, Sandrine. Il se passe quelque chose entre eux. Je ne suis pas idiote.
Un silence pesant s’installe. Sandrine n’a rien à répondre à ça.
De l’autre côté…
La réunion vient de se terminer, et le contrat a été signé avec succès. Lucie range ses documents avec satisfaction, prête à rentrer chez elle. Elle se lève et ajuste sa robe, mais alors qu’elle s’apprête à quitter la salle, la voix de Michael l’arrête.
— Allez-vous faire quelque chose de particulier une fois chez vous ?
Lucie se tourne vers lui, un sourire poli sur les lèvres.
— Non, rien de spécial, Monsieur. Il y a quelque chose d’autre que je peux faire pour vous ?
Michael croise les bras et l’observe un instant avant de répondre :
— Oui, mais ça n’a rien à voir avec le travail. J’aimerais qu’on aille quelque part ensemble pour fêter nos succès. Depuis que vous êtes à mes côtés, les affaires n’ont jamais été aussi florissantes. J’aimerais marquer le coup.
Lucie hésite, mal à l’aise.
— Monsieur, ce n’est pas nécessaire…» dit-elle avec un sourire gêné. « Je suis déjà bien récompensée, et puis… je pense que nous devrions profiter de ces rares occasions pour passer du temps avec nos familles. Après tout, nous avons beaucoup voyagé ces derniers temps. Il serait bien de rattraper le temps perdu avec nos proches.
Michael pose les mains sur la table et se penche légèrement vers elle, son regard perçant.
— Je comprends, Lucie. Mais j’aimerais vraiment que tu viennes. J’ai quelque chose à vous dire, et ce n’est pas le genre de conversation qu’on peut avoir ici.
Lucie arque un sourcil, intriguée.
— Quelque chose à me dire ?
— Oui.
— J’espère que ce n’est pas pour me virer ?» plaisante-t-elle pour détendre l’atmosphère.
Michael éclate de rire.
— Vous virer ? Lucie, oubliez vous que vous êtes mon porte-bonheur ? » Il marque une pause, son regard s’adoucissant. « Non, ce dont je veux vous parler n’a rien à voir avec le travail. Alors faites-moi confiance et suivez-moi.
Lucie le scrute un instant, hésitante. Elle sent que quelque chose d’étrange se joue, mais elle ne veut pas paraître impolie.
— D’accord, Monsieur.
Michael se lève, satisfait, et lui fait signe de le suivre. Ensemble, ils quittent la salle, se dirigeant vers une destination que Lucie ignore encore…
Quelques heures plus tard…
Rock, l’ami de Florent, est déjà rentré chez lui, laissant ce dernier seul avec son impatience grandissante. Florent attend toujours le retour de sa femme, mais elle ne répond pas à ses appels. L’angoisse monte en lui, et les paroles de Rock sur une possible tromperie commencent à tourner en boucle dans son esprit. Il tente de se calmer, mais c’est plus fort que lui. L'incertitude le ronge, et rester sur place devient insupportable.
Pendant ce temps, dans la cuisine, Andréa s’affaire à préparer le dîner avant de rentrer chez elle. Selon les termes de son contrat, elle a le droit de partir chaque samedi soir et de revenir le lundi matin. Elle jette un coup d’œil à l’horloge, vérifiant l’heure à laquelle elle pourra enfin quitter la maison parce qu’elle veut passer voir Jacques son petit ami avant de rentrer chez elle.
Dans la résidence de Monsieur Michael…
Assise dans le vaste salon, Émilie ne tient plus en place. Son téléphone à la main, elle tente désespérément de joindre son mari, mais en vain. Aucun de ses numéros ne passe. Le silence du combiné ne fait qu’attiser sa colère et son anxiété. Seule, face à ses pensées tourmentées, elle se parle à elle-même, incapable de contenir son amertume.
— Cet homme veut vraiment me rendre folle… mais il n’y arrivera pas !
Elle serre les dents et secoue la tête, la rage au bord des lèvres.
— Dans quoi me suis-je embarquée exactement ? J’ai laissé l’homme de ma vie pour me marier avec lui, juste parce qu’il était riche. Parce que, pour mes parents, c’était l’homme qu’il me fallait… Et maintenant ? Me voilà ici, enfermée dans une immense maison, réduite à l’état d’objet sans valeur, seule avec mes deux enfants.
Son regard se perd dans le vide, les souvenirs de ses choix passés la poignardant de regrets.
— J’ai besoin d’un homme qui soit présent à mes côtés. Un homme qui me réchauffe quand j’ai froid, qui m’apaise quand j’ai chaud. Pas d’un mari qui me traite comme un meuble et m’abandonne sous prétexte qu’il est occupé par ses affaires.
Elle se redresse brusquement, le regard dur, déterminée.
— J’ai besoin de me détendre. Et rester enfermée ici ne m’aidera en rien. J’en ai assez… Marre de respecter un homme qui ne se soucie même pas de moi !
Michael laisse tomber la lettre. Il n’arrive tout simplement pas à y croire… Lucie est enfin arrivée à la maison. Elle descend du taxi, règle le chauffeur, puis regarde la voiture s’éloigner. Le gardien, qui l’a déjà remarquée, sort aussitôt pour lui ouvrir le portail. Elle le salue poliment avant de se diriger vers l’intérieur. En apercevant la voiture de son mari garée dans l’allée, elle s’étonne. « Pourquoi n’est-il pas au bureau ?» se demande-t-elle. Une fois dans le grand salon, elle constate que la maison est étrangement vide. Elle hésite à appeler Andréa, mais s’en abstient. Alors qu’elle s’apprête à emprunter le couloir menant à sa chambre, un bruit inhabituel attire son attention. Des gémissements. D’abord faibles, ils deviennent de plus en plus intenses à mesure qu’elle avance. Son cœur s’emballe. Un mauvais pressentiment la gagne, mais elle continue. Les sons la guident jusqu’à la seconde chambre, dont la porte est entrouverte. Lucie sent une boule se former dan
Il fait glisser ses mains le long des courbes d’Émilie, appréciant chaque contour, chaque texture. Ils s’embrassent à nouveau, cette fois avec une intensité qui révèle toute la passion et l’amour qu’ils ressentent l’un pour l’autre. Émilie se laisse doucement tomber sur Marcus, leurs corps se pressant l’un contre l’autre. Leurs mains continuent d’explorer chaque centimètre de peau offerte, redécouvrant chaque sensation. Leurs baisers deviennent plus profonds, plus urgents, chaque souffle se mêlant dans une danse sensuelle. — Je t’aime » souffle Marcus entre deux baisers, ses mains posées sur les hanches d’Émilie pour la rapprocher encore plus de lui. — Je t’aime aussi, et je veux maintenant passer le reste de ma vie à tes côtés, c’est pour ça que je suis prête à divorcer de Michael.» répond Émilie, sa voix tremblante d’émotion et de désir. — J’ai hâte que tu deviennes ma femme. — Et moi hâte que tu deviens mon homme. Elle se redresse légèrement, plongeant son regard dans cel
Tout en suçant, titillant et tétant ses merveilleux seins, il la soulève doucement pour la déposer sur la table, non loin d’eux et capture à nouveau ses lèvres avec passion. Avec fougue, il l’embrasse, puis abandonne ses lèvres pour la fixer droit dans les yeux avant de lui murmurer « Bébé, j’ai faim de toi. » Suite à ces mots, il ne lui laisse pas le temps de répondre et la penche doucement, déposant des baisers sur ses cuisses jusqu’à arriver à sa belle intimité, où il décide d’ôter délicatement le string qu’elle porte.Une fois fait, il écarte doucement ses jambes avant de se diriger vers le frigo pour prendre le pot de miel. Elle sait déjà ce qu’il s’apprête à faire et elle tremble comme une feuille laissée au vent. Il s’approche d’elle et, avec douceur, tout en la fixant droit dans les yeux, il ouvre la bouteille et commence à faire couler le miel sur sa partie intime ( sa chatte ).Elle sent la fraîcheur du miel, encore glacé par le frigo, se déposer sur sa peau. Il capture à no
Lucie est toujours en voyage avec son patron. D’après ce qu’elle a dit à Florent lors de leur récent appel, le voyage va durer plus d’un mois, car elle doit suivre une formation de trois semaines. Mais Florent ne se soucie plus vraiment d’elle. Il a désormais Andréa, qui le satisfait pleinement, même si cette dernière commence à être dépassée par son appétit sexuel insatiable. Il aime la savourer chaque jour et partout dans la maison. Même Chakirou, le gardien, les a déjà surpris dans la cuisine. Florent l’a aussitôt menacé : s’il osait raconter quoi que ce soit à qui que ce soit, il le virerait et lui rendrait la vie impossible. Pour être sûr de son silence, il lui a interdit de quitter son poste pour venir fouiner dans la maison. Difficilement, Florent tente de se consacrer à ses affaires, mais son obsession pour Andréa ne cesse de grandir. Il veut toujours être auprès d’elle, toujours l’avoir. Et ce n’est pas tout. Il a déjà commencé à lui installer un atelier, et en seulement qu
Marcus s’est déjà préparé pour partir au travail quand il entend quelqu’un sonner. Il regarde l’écran de la caméra qu’il a installée et réalise qu’il s’agit de Raïssa. Cette dernière n’ayant plus de nouvelles de lui et sachant qu’il n’aime pas qu’on le dérange au travail, a décidé de venir le voir tôt le matin, avant qu’il ne quitte la maison. Marcus sort de la maison avec son sac, le dépose dans la voiture, se dirige vers le portail et l’ouvre tout en demandant à Raïssa de l’entendre, afin qu’il puisse faire sortir sa voiture.— Mais je suis venue te voir. — Je n’ai pas dit le contraire. Et comme tu peux le voir, je suis sur le point d’aller au travail. Nous allons donc discuter de la raison de ta présence sur la route et dans la voiture. J’espère que tu me comprends. — Ok, comme tu veux. Sans ajouter un mot de plus, Marcus commence à dégager l’espace pour faire sortir sa voiture, ce qu’il fait avant de refermer le portail. Ils montent dans la voiture et prennent la route. Raïs
Andréa s’est déjà levée pour vaquer à ses tâches de femme de ménage. Pendant ce temps, Florent est encore allongé dans le lit, s’éveillant doucement. Il se redresse et s’assoit, ses pensées immédiatement happées par la nuit torride qu’il vient de passer avec Andréa. Il peine à décrire le plaisir intense qu’elle lui a procuré. Cette sensation est si forte qu’il sent une envie irrésistible monter en lui. Son désir est palpable, sa virilité tendue, et sans trop réfléchir, il se lève pour se rendre sous la douche, tentant de se préparer pour le travail. Mais une fois dans la salle de bain, après s’être brossé les dents et juste avant d’ouvrir l’eau, l’envie devient insoutenable. Il n’a qu’un seul besoin, retrouver Andréa pour apaiser cette ardeur matinale. De retour dans la chambre, il remarque que son téléphone s’est allumé. Intrigué, il le prend et voit plusieurs appels en absence de Lucie, accompagnés de messages. Il les parcourt rapidement et constate qu’elle voulait simplement pr