Devant elle se tient Marcus, son premier amour, celui avec qui elle rêvait de partager sa vie avant d’épouser Michael.
— Tu veux toujours que je dégage ? » demande-t-il avec un sourire espiègle.
Émilie, submergée par une vague d’émotions, secoue la tête et laisse échapper un rire teinté d’incrédulité et de nostalgie.
— Oh non… Comment peux-tu me poser une telle question alors que je suis envahie par la joie de te revoir ? C’est vraiment toi ? Assieds-toi, s’il te plaît.
— Oui, c’est bien moi » répond Marcus en prenant place à ses côtés, son regard plongé dans le sien, chargé d’un passé qu’ils n’ont jamais complètement oublié.
Sans attendre, Émilie fait un signe à la serveuse attitrée à son service. Cette dernière s’approche, prête à répondre à ses exigences.
— Apportez-nous un autre verre et une bouteille de champagne.
Mais avant que la serveuse ne puisse acquiescer, Marcus l’interrompt doucement.
— Non, pas de champagne. Apportez-nous plutôt une bonne bouteille de vin rouge.
Il croise les bras et adresse un sourire taquin à Émilie.
— Si on doit se remémorer de vieux souvenirs, autant le faire autour d’un vrai verre.
Émilie sourit à son tour, sentant déjà la soirée prendre un tournant inattendu… et dangereux.
La serveuse s’éloigne avec discrétion tandis qu’Émilie, portée par l’excitation de ces retrouvailles inattendues, inonde Marcus de questions. Elle veut tout savoir. Où il a été ces dernières années, ce qu’il fait aujourd’hui, pourquoi il est revenu en ville. Marcus, amusé par son enthousiasme, se contente de lui adresser des sourires énigmatiques, savourant visiblement cet instant où elle lui accorde toute son attention. De son côté, Émilie sent une chaleur familière l’envahir. Il a toujours ce même regard captivant, cette même prestance qui la faisait fondre autrefois.
Pendant ce temps, sur la route, Lucie tient fermement son volant, le regard fixé sur l’asphalte, mais son esprit est ailleurs. Les images de ce qui s’est passé dans l’appartement de Monsieur Michael défilent en boucle dans sa tête. Sa respiration s’accélère légèrement alors qu’elle tente de rationaliser ses pensées.
— Non, je ne peux pas céder à cette tentation.
Mais aussitôt, une autre voix intérieure murmure :
— Je ne peux pas nier qu’il me plaît… Il me plaît vraiment.
Michael n’est pas seulement séduisant, il est aussi intelligent et puissant dans le monde des affaires. Il parle le même langage que moi, il comprend mes ambitions, contrairement à Florent, qui ne cesse de me reprocher mon investissement dans mon travail. Avec Michael, je pourrais être moi-même, sans avoir à justifier mes choix.
Elle secoue la tête avec force, tentant de chasser cette pensée dangereuse.
— Mais j’aime aussi mon mari. C’est avec lui que j’ai construit ma vie… Je ne peux pas le trahir. » Elle sent son cœur s’alourdir sous le poids de ce dilemme qui la ronge.« Oh mon Dieu, qu’est-ce qui m’arrive ?
De l’autre côté de la ville, Andréa marche d’un pas rapide vers la résidence de son petit ami, Jacques. Son cœur est encore bouleversé par ce qui s’est passé chez Florent. L’image de son patron, ses propositions, son regard insistant… Elle préfère tout repousser au fond de son esprit. Ce qui la préoccupe maintenant, c’est la dispute avec Jacques. Il est en colère contre elle et ne répond pas à ses appels. Elle veut apaiser la situation.
Elle arrive devant la petite maison dans laquelle elle lui a loué une chambre. Après avoir salué les voisins qui se trouvent à l’extérieur, elle remarque immédiatement que la lumière est allumée dans la pièce de Jacques. Un mince sourire se dessine sur ses lèvres « il est là. »
Andréa frappe à la porte. Une fois, deux fois, trois fois.
Aucune réponse.
Un mauvais pressentiment s’empare d’elle. Sans hésiter, elle sort la clé qu’elle possède de son sac et déverrouille la porte. Mais ce qu'elle découvre en entrant lui coupe le souffle.
Le sol est jonché de vêtements éparpillés. Des sous-vêtements féminins sont négligemment posés sur le canapé qu’elle a acheté avec son propre argent. Son regard balaye la pièce, et une onde glaciale lui traverse l’échine. Ces vêtements ne sont pas les siens. Ces chaussures à talons, cette robe courte, cette lingerie audacieuse… Elle ne les a jamais vus auparavant.
Son cœur tambourine violemment dans sa poitrine, un mélange de peur, de colère et d’incompréhension lui noue la gorge. Les poings serrés, elle avance lentement vers le couloir qui mène à la chambre à coucher. Chaque pas qu’elle fait est un pas de trop vers une vérité qu’elle ne veut pas voir. Mais il est trop tard pour reculer.
La porte de la chambre est entrouverte. Andréa la pousse lentement, le cœur battant à tout rompre. Ce qu’elle découvre la cloue sur place.
Jacques est étendu nu sur le lit, enlaçant une autre femme tout aussi dénudée. Leurs corps sont encore entremêlés, comme s’ils venaient à peine de sombrer dans un sommeil profond après un moment de passion. L’air est lourd, chargé de cette intimité qui ne lui appartient pas.
Les larmes montent immédiatement aux yeux d’Andréa, brouillant sa vision. Une douleur cinglante lui transperce la poitrine, comme une lame froide s’enfonçant dans sa chair.
Elle déglutit, serre les poings. Puis, lentement, elle dépose son sac au sol et retourne dans le salon. Son regard tombe sur la ceinture de pantalon de Jacques, abandonnée sur le canapé. Sans réfléchir, elle s’en empare et retourne dans la chambre.
Les larmes continuent de couler, mais la rage prend le dessus. Sans attendre, elle abaisse la ceinture et assène violemment le premier coup sur Jacques. Puis un autre. Et encore un.
Les bruits secs des coups réveillent brusquement le couple adultère. Jacques se redresse en sursaut, tout comme sa compagne, qui s’empresse de s’enrouler dans le drap.
— Putain, mais c’est quoi ton problème, Andréa ?!» hurle Jacques, encore à moitié endormi. « Tu es devenue folle ou quoi ?! Tu veux me tuer ou quoi ?!
— Et tu crois que j’en ai quelque chose à foutre ?!» crache-t-elle entre deux sanglots. « Tu sais très bien que tu ne mérites même pas de vivre après tout ce que tu me fais subir !
Soudain, la fille à côté de Jacques intervient, visiblement paniquée :
— Mais qu’est-ce qui se passe ici au juste ? Jacques pourquoi ta sœur nous attaque comme ça en pleine sommeil ?!
Le silence tombe d’un coup.
Andréa essuie rapidement ses larmes, redresse la tête et plante son regard glacial dans celui de la femme.
— Sa sœur ? » répète-t-elle d’un ton sarcastique. « Alors, il t’a dit que j’étais sa sœur ? Dis-moi, sa petite sœur ou sa grande sœur ?
La jeune femme reste figée, confuse.
— Parce que vois-tu, ma chère, c’est moi qui ai tout payé dans cette chambre. Ce lit, ce canapé, ces rideaux… Et une grande partie de mon argent est bloquée dans les avances versées au propriétaire. Alors je veux une réponse claire : je suis sa petite sœur ou sa grande sœur ?
Michael laisse tomber la lettre. Il n’arrive tout simplement pas à y croire… Lucie est enfin arrivée à la maison. Elle descend du taxi, règle le chauffeur, puis regarde la voiture s’éloigner. Le gardien, qui l’a déjà remarquée, sort aussitôt pour lui ouvrir le portail. Elle le salue poliment avant de se diriger vers l’intérieur. En apercevant la voiture de son mari garée dans l’allée, elle s’étonne. « Pourquoi n’est-il pas au bureau ?» se demande-t-elle. Une fois dans le grand salon, elle constate que la maison est étrangement vide. Elle hésite à appeler Andréa, mais s’en abstient. Alors qu’elle s’apprête à emprunter le couloir menant à sa chambre, un bruit inhabituel attire son attention. Des gémissements. D’abord faibles, ils deviennent de plus en plus intenses à mesure qu’elle avance. Son cœur s’emballe. Un mauvais pressentiment la gagne, mais elle continue. Les sons la guident jusqu’à la seconde chambre, dont la porte est entrouverte. Lucie sent une boule se former dan
Il fait glisser ses mains le long des courbes d’Émilie, appréciant chaque contour, chaque texture. Ils s’embrassent à nouveau, cette fois avec une intensité qui révèle toute la passion et l’amour qu’ils ressentent l’un pour l’autre. Émilie se laisse doucement tomber sur Marcus, leurs corps se pressant l’un contre l’autre. Leurs mains continuent d’explorer chaque centimètre de peau offerte, redécouvrant chaque sensation. Leurs baisers deviennent plus profonds, plus urgents, chaque souffle se mêlant dans une danse sensuelle. — Je t’aime » souffle Marcus entre deux baisers, ses mains posées sur les hanches d’Émilie pour la rapprocher encore plus de lui. — Je t’aime aussi, et je veux maintenant passer le reste de ma vie à tes côtés, c’est pour ça que je suis prête à divorcer de Michael.» répond Émilie, sa voix tremblante d’émotion et de désir. — J’ai hâte que tu deviennes ma femme. — Et moi hâte que tu deviens mon homme. Elle se redresse légèrement, plongeant son regard dans cel
Tout en suçant, titillant et tétant ses merveilleux seins, il la soulève doucement pour la déposer sur la table, non loin d’eux et capture à nouveau ses lèvres avec passion. Avec fougue, il l’embrasse, puis abandonne ses lèvres pour la fixer droit dans les yeux avant de lui murmurer « Bébé, j’ai faim de toi. » Suite à ces mots, il ne lui laisse pas le temps de répondre et la penche doucement, déposant des baisers sur ses cuisses jusqu’à arriver à sa belle intimité, où il décide d’ôter délicatement le string qu’elle porte.Une fois fait, il écarte doucement ses jambes avant de se diriger vers le frigo pour prendre le pot de miel. Elle sait déjà ce qu’il s’apprête à faire et elle tremble comme une feuille laissée au vent. Il s’approche d’elle et, avec douceur, tout en la fixant droit dans les yeux, il ouvre la bouteille et commence à faire couler le miel sur sa partie intime ( sa chatte ).Elle sent la fraîcheur du miel, encore glacé par le frigo, se déposer sur sa peau. Il capture à no
Lucie est toujours en voyage avec son patron. D’après ce qu’elle a dit à Florent lors de leur récent appel, le voyage va durer plus d’un mois, car elle doit suivre une formation de trois semaines. Mais Florent ne se soucie plus vraiment d’elle. Il a désormais Andréa, qui le satisfait pleinement, même si cette dernière commence à être dépassée par son appétit sexuel insatiable. Il aime la savourer chaque jour et partout dans la maison. Même Chakirou, le gardien, les a déjà surpris dans la cuisine. Florent l’a aussitôt menacé : s’il osait raconter quoi que ce soit à qui que ce soit, il le virerait et lui rendrait la vie impossible. Pour être sûr de son silence, il lui a interdit de quitter son poste pour venir fouiner dans la maison. Difficilement, Florent tente de se consacrer à ses affaires, mais son obsession pour Andréa ne cesse de grandir. Il veut toujours être auprès d’elle, toujours l’avoir. Et ce n’est pas tout. Il a déjà commencé à lui installer un atelier, et en seulement qu
Marcus s’est déjà préparé pour partir au travail quand il entend quelqu’un sonner. Il regarde l’écran de la caméra qu’il a installée et réalise qu’il s’agit de Raïssa. Cette dernière n’ayant plus de nouvelles de lui et sachant qu’il n’aime pas qu’on le dérange au travail, a décidé de venir le voir tôt le matin, avant qu’il ne quitte la maison. Marcus sort de la maison avec son sac, le dépose dans la voiture, se dirige vers le portail et l’ouvre tout en demandant à Raïssa de l’entendre, afin qu’il puisse faire sortir sa voiture.— Mais je suis venue te voir. — Je n’ai pas dit le contraire. Et comme tu peux le voir, je suis sur le point d’aller au travail. Nous allons donc discuter de la raison de ta présence sur la route et dans la voiture. J’espère que tu me comprends. — Ok, comme tu veux. Sans ajouter un mot de plus, Marcus commence à dégager l’espace pour faire sortir sa voiture, ce qu’il fait avant de refermer le portail. Ils montent dans la voiture et prennent la route. Raïs
Andréa s’est déjà levée pour vaquer à ses tâches de femme de ménage. Pendant ce temps, Florent est encore allongé dans le lit, s’éveillant doucement. Il se redresse et s’assoit, ses pensées immédiatement happées par la nuit torride qu’il vient de passer avec Andréa. Il peine à décrire le plaisir intense qu’elle lui a procuré. Cette sensation est si forte qu’il sent une envie irrésistible monter en lui. Son désir est palpable, sa virilité tendue, et sans trop réfléchir, il se lève pour se rendre sous la douche, tentant de se préparer pour le travail. Mais une fois dans la salle de bain, après s’être brossé les dents et juste avant d’ouvrir l’eau, l’envie devient insoutenable. Il n’a qu’un seul besoin, retrouver Andréa pour apaiser cette ardeur matinale. De retour dans la chambre, il remarque que son téléphone s’est allumé. Intrigué, il le prend et voit plusieurs appels en absence de Lucie, accompagnés de messages. Il les parcourt rapidement et constate qu’elle voulait simplement pr