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Chapitre 3

Author: L'encre
last update Last Updated: 2025-04-21 04:13:59

« Ha ha ha ha ha », disait la troupe.

– Bien, mais tu peux t’occuper de leur sort n’est-ce pas ? demanda la reine.

– J’ai essayé et comme nous le savons tous, il nous faut l’augmentation de puissance. Sinon, j’ai essayé mais ça n’a pas donné. Donc je m’attendais au renouvellement de ma puissance pour les attaquer mais ce sera trop tard. Je veux qu’ils commencent à se gifler dès maintenant ; c’est-à-dire, qu’il n’y ait aucune entente entre eux. Qu’ils soient coq et cafard ; pas d’entente.

– D’accord, je comprends ta préoccupation ! Mais ne vous inquiétez pas, vos puissances seront renouvelées au plus tard la semaine prochaine. En attendant, prends ces deux statuettes. Tourne-les, de sorte que les deux ne se fassent pas face. Unis-les dos-à-dos et ficèle-les.

L’ordonnée attrapa les statuettes et appelant du fil mystiquement, ficela les deux statuettes dos-à-dos.

– Maintenant, je te donne la puissance et la force de prophétiser toi-même, sur leurs âmes tout en les appelant par leurs prénoms.

La concernée, se penchant sur les statuettes, commença à prononcer des paroles. On pouvait l’entendre dire : « Toi Émile, toi Carine, à partir d’aujourd’hui, plus de paix sous votre foyer. Plus jamais de paix entre vous. Moins de choses, insultez-vous. Moins de choses, toi, Émile, bâts ta femme. Plus d’entente entre vos enfants. Plus de paix dans votre foyer. Ainsi soit-il ».

Lorsqu’elle eut fini, un ricanement s’éclata de tous les côtés.

– Bien, on continue ! À qui le tour ? demanda la vieille femme.

Quelqu’un d’autre leva le doigt.

– Oui, vas-y ! ordonna la reine.

– Merci ! Moi, c’est mon collègue de service qu’on appelle François. Depuis quelques semaines, notre directeur lui prête beaucoup de considération alors que je suis là avant l’arrivée de ce François. Chaque fois, c’est lui que le directeur appelle. C’est à lui que le directeur confie les secrets de l’entreprise. Disons qu’il est le pilier de l’entreprise or, je suis là avant son arrivée. Je n’arrive pas à supporter cette grande estime que le directeur lui accorde. Pour cela, je veux qu’il tombe gravement malade et au finish, qu’il meure, c’est ce que je veux.

« Ha ha ha ha ha », ricanaient les autres.

– D’accord ! renchérit la reine. Prends la calebasse magique et appelle son âme.

L’ordonné s’approcha de la calebasse installée au milieu de la bande et appela le prénom François une première fois ; il répéta l’appellation une deuxième fois et puis à la troisième fois, apparut un humain. Tous éclatèrent de rire.

– Donc c’est lui ça ? demanda la reine d’un ton sérieux.

– Oui, répondit le questionné.

Pointant le bâton magique sur le front du nouveau venu, la vieille femme déclara : « À partir de maintenant, je t’envoie la maladie d’épilepsie. Qu’elle détruise ta vie et qu’elle te conduise à la mort. Ainsi soit-il dans ta vie dès maintenant et à jamais ».

Tout le monde éclata de rire alors que la reine ordonnait à l’âme présente de s’en aller.

– Suivant !

Un autre leva le doigt et on lui accorda la parole.

– La reine, il y a un monsieur qui m’a insulté hier d’imbécile parce que je lui dois mille francs. Je reconnais de l’avoir dû mais cela n’est pas une raison pour que, lorsque je n’ai pas trouvé l’argent, il va tout le temps m’importuner. Mille francs, c’est quoi, pour qu’il vienne de temps en temps à la maison pour me le réclamer ? Et puisque je n’ai pas trouvé à le lui remettre, il a osé me dire hier que c’est parce que je suis un grand imbécile que je n’ai pas honte de lui rembourser son argent. Qui peut accepter cette humiliation ici ?

« Personne », répondit la bande.

– Voilà pourquoi je veux finir avec lui. Qu’il devienne fou et parte de la maison et ne plus jamais y revenir. Puisque c’est lorsqu’il reviendra à la maison qu’il pensera à moi. Voilà pourquoi, je veux qu’il devienne fou maintenant et pour toujours.

« Ha ha ha ha ha ha ».

– Appelle son âme et nous allons finir avec lui, ordonna la reine.

L’ordonné, levant la voix très haute, appela le prénom du concerné une première fois, une deuxième fois et puis une troisième fois. L’âme de ce dernier apparut au cours du troisième appel. Tout le monde, enthousiaste, se mit à rire aux éclats.

– C’est donc toi qui importune les gens ? demanda la reine.

Elle fixa son bâton magique sur le front du nouveau venu et…

« À ton réveil le matin, tu entendras quelqu’un appeler ton prénom. Tu te lèveras pour aller voir la personne et malheureusement, tu ne trouveras personne. Tu te mettras à la recherche de cette personne qui a appelé ton prénom. Tu ne reviendras à la maison que lorsque tu trouveras la personne. Tant que tu ne trouveras la personne, tu continueras à marcher dans tout le pays. Tu te nourriras à base des fruits pourris et des nourritures pourries. Ainsi soit-il pour ta vie ».

Tout le monde s’éclata de rire. La reine ordonna à l’âme de s’en aller. Celle-ci disparut sur-le-champ.

– Oui, on continue !

Quelqu’un d’autre leva encore la main et on lui accorda la parole. Cette fois, ce fut une femme.

– Merci, la reine, dit-elle. J’ai une grande préoccupation. Il y a quelques jours, je me promenais et j’ai rencontré une dame. Dites-moi, ne suis-je pas libre de porter les vêtements qui me plaisent ?

– Bien sûrrrrrrrrr, répondit la foule.

– Et pourquoi l’humanité va-t-elle oser de me juger pour ce que j’ai porté sur mon propre corps. Ou dites-moi, mon corps ne m’appartient-il pas ?

– Bien sûrrrrrrr… !

– Et pourquoi va-t-on me juger pour ça ! Une autre question ! Ne suis-je pas libre de porter des vêtements qui vont exposer mes seins et mes fesses ?

– Bien sûrrrrrrrrr, répondit de nouveau la foule.

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