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Chapitre 4

Author: L'encre
last update Last Updated: 2025-04-21 04:14:29

– Merci ! Il y a deux jours, j’ai porté un petit habit à travers lequel tout le monde peut voir les formes de mes seins. Vous savez très bien que nous avons besoin des âmes ici pour aller au bout de nos missions. Et pour mettre en captivité ces âmes, il faut ruser le monde. Et pour ruser le monde, il faut surtout faire des choses extraordinaires. C’est comme ça je me suis rendue au marché et j’ai acheté deux tenues. Les tenues étaient tellement belles que tous les hommes seraient contents d’admirer mes seins et mes fesses. Ce jour-là, au cours de ma promenade, quatre hommes m’ont donné leur numéro et ont insisté que je leur téléphone. Chacun de ces hommes m’a trouvé belle. Et j’étais heureuse parce que je m’imaginais ce que j’allais faire de leurs âmes. Je marchais sur la voie quand tout à coup, j’ai entendu un klaxon dans mon dos. Sans vous mentir, je n’ai pas eu peur. J’ai juste tourné la tête pour voir qui était-ce. Je pensais que c’était encore un autre homme qui voulait me venter des mérites mais à ma grande surprise, il s’agissait d’une femme assise au volant de sa voiture. Elle m’a fait la main et je me suis approchée d’elle. Elle m’a saluée et je lui ai répondu. Elle m’a ensuite demandé si j’ai des parents chez moi. À sa question, j’ai été éberluée et bleue parce que je ne savais pas où est-ce qu’elle voulait en venir. C’est comme ça je lui ai demandé pourquoi elle me pose cette question. Courageuse, elle m’a dit : Est-ce que ça tourne bien dans ta tête ? Là, je me suis rendue compte que cette femme était venue personnellement pour me manquer du respect. J’ai baissé la tête et l’ai secouée. J’ai ensuite répondu que j’ai des parents à la maison. Elle m’a ensuite demandé si mon père ou ma mère m’a vue quand je sortais. À sa question, j’ai deviné où est-ce qu’elle en venait. À sa question, j’ai regretté de m’être approchée d’elle. Malgré le tourment que je ressentais sur le cœur, j’ai gardé mon silence. Elle m’a ensuite dit : « Penses-tu que tu t’es habillée avec tes déchets que tu as mis sur le corps ? Ou lorsqu’on va vouloir compter les femmes habillées actuellement, penses-tu que tu en feras partie ? C’est à cause de vous, les femmes comme ça, que les femmes mariées n’ont plus la chance sous le toit de leur mari ; maudites que vous êtes ». Ayant fini de me jeter ces mots, elle a mis la vitesse et s’en est allée. Je me suis fâchée et très rapidement, je suis entrée dans une von. Je me suis rapidement transformée en tourbillon pour rattraper sa voiture. Je suis entrée dedans et l’ai suivie jusqu’à la maison. Lorsque le gardien lui a ouvert les portails et qu’elle est entrée sur la cour de la maison, j’ai réalisé qu’elle est une femme très riche. Je l’ai suivie dans l’ombre jusqu’à aller dans sa chambre où s’étaient assis ses trois grandes filles et son unique garçon. En leur compagnie, était assis le père, lui-même. À cause de ces paroles offensives, je dois me venger et pour y arriver, il me faut de la puissance pour aller dans cette maison. Je veux exercer le travail de domestication. Oui, je serai sa domestique. Et une autre chose : le salon est tellement vaste que nous pouvons le transformer en notre lieu de regroupement.

La reine, sans laisser son disciple aller jusqu’à la fin de ses idées, demanda aux autres d’acclamer le courage et le dévouement de sa servante. Tous acclamèrent.

– J’aime ton courage ! s’exclama la reine. Voilà les gens qu’il faut pour l’évolution de ce ministère. Mets-toi à genoux et tends tes mains. Je vais te charger de toutes les puissances dont tu auras besoin pour accomplir de nobles missions dans cette maison.

Sur ce, la jeune femme vêtue de noir s’agenouilla devant sa maîtresse et tendit les deux mains dans le but de recevoir des puissances.

Ring ! Ring ! Ring !

La sonnerie venait de retentir. Abiba, domestique des Sabi, se pressa de la chambre vers la cour pour aller ouvrir. À peine qu’elle ouvrit, elle fit face à une jeune fille au teint clair et d’une taille bien élancée.

– Bonjour demoiselle, que puis-je pour vous s’il vous plaît ?

– Bonjour ! Excusez-moi pour le dérangement.

– Je vous en prie !

– Je recherche la maison d’une certaine femme. C’est une femme un peu grosse. Elle dispose d’une voiture. Elle est mère de quatre enfants si je ne me trompe pas…

– A-t-elle des cicatrices sur le visage ?

– Oh, non !

– C’est ici !

– Merci ! Alors, est-elle là ?

– Non, elle est allée à la boutique.

– Oh, c’est une commerçante ?

– Oui !

– Ah, d’accord ! Et vous, êtes-vous sa fille ?

– Sa domestique.

– Oh, je vois ! Y a-t-il quelqu’un à l’intérieur ?

– Non, je suis seule à la maison parce que le patron est allé en voyage. Il sera de retour dans quatre jours.

– Ah, je vois ! En fait, je suis venue pour une doléance. Je pensais voir madame elle-même ou le patron pour lui en parler. Mais vu que personne d’entre eux n’est là, je préfère t’en parler.

– Je vous écoute !

– Merci ! Je suis à la recherche d’un boulot.

La domestique, calée contre le portail, secoua la tête.

– Désolée, mademoiselle ! Il n’y a pas de travail dans cette maison.

Les deux femmes parlaient encore lorsqu’arriva un monsieur ; c’était le gardien.

– Mademoiselle Abiba, appela ce dernier, je suis de retour.

– Ah d’accord, bonne arrivée.

– Merci !

La visiteuse, se penchant, salua l’homme venu. L’autre répondit d’un « Bonne arrivée » avant de se diriger dans la cour.

– Donc comme je vous le disais, mademoiselle, il n’y a pas de travail dans la maison. Chaque tâche est déjà occupée par le gardien et moi.

La visiteuse, observant tout autour d’elle, ne bronchait mot.

– Mademoiselle, j’ai abandonné de la nourriture sur le feu, ajouta Abiba au bout de quelques secondes de silence.

– D’accord, je vais partir. Je reviendrai peut-être la prochaine fois…

– Si serait-ce pour le même but, je pense que votre visite sera vaine parce que ni madame ni monsieur, personne ne veut d’employée.

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