– Ça ne me dérange pas, en fait ! Et d’ailleurs, j’ai parlé de vous à l’époux d’une copine qui m’a dit qu’il vous trouvera un job dans son entreprise. Il a promis de me donner un rendez-vous pour que nous en reparlions.– J’ai aimé ton idée mais je ne voudrais travailler pour personne. Je veux être indépendant.– Et comment ?– Oui, j’ai plein de livres dans mon ordinateur qui pourraient me faire fortune. Et ce voyage que je voudrais mener, c’est pour aller voir un ami d’enfance. Ensemble, nous allons travailler et ma vie changera beaucoup.Un silence tout terrain naquit aussitôt.– Et vous êtes sûr que ce serait la meilleure option ?– Oui, ma chérie !– D’accord, je ne peux que prier pour vous. Je serai toujours en prière pour vous car, votre joie est ma joie et votre bonheur est aussi le mien. Dieu vous assistera et vous ne connaîtrez aucune péripétie.– Merci mon amour !– Je vous en prie. Et à quand ce voyage ?– Dans trois jours.– Dans trois jours ? Et pourquoi vous ne m’aviez
– C’est compris, maman ! Je mettrai en pratique tes conseils, compte sur moi.– Ça me fera plaisir et n’importe où je serai, je serai fière de toi.– D’accord, maman, c’est promis.– Alors passe une excellente nuit.– Merci maman !Et Stephen gagna la porte et se dirigea vers la sienne.***Il sonnait neuf heures quand Florence fit son entrée dans la cour des Stan. Stephen était en ce moment précis assis sous la véranda.– Bonjour chéri, comment ça va ? fit la nouvelle arrivée.– Je vais bien, Florence, et toi ?– Ça va ! Et maman ?– Elle est encore dans la chambre.– Que fait-elle ?– Sûrement au lit !– Façon dont j’aime taquiner ma tendre belle-mère ! Laisse-moi aller la réveiller.– C’est aussi ta maman ! Fais d’elle ce que tu veux ! ironisa Stephen.La jeune fille s’éclipsa et se dirigea dans l’appât. Quelques secondes plus tard, Stephen s’accourut à son adresse par son cri. Ensemble, ils se mirent à secouer maman Stephen de tous les sens. Certes, elle était sans souffle de vie.
– Et pourquoi tu as pleuré toute la journée…– C’est à cause de notre relation. Elle me fait peur. Depuis quelques semaines pour ne pas dire des mois, j’ai fait une grande remarque.– Quelle remarque as-tu faite ?– Auparavant, vous m’appelez régulièrement. Mais depuis quelques temps, tout a changé. Franchement, ça me fait peur. Ce n’est pas que si je vous laisse tomber, je manquerai d’amant. Ils sont pleins à me déranger. Pleins sont-ils à me faire de grosses promesses mais je me dis que je ne suivrai pas un homme à cause de sa richesse. Je vous aime tel que vous êtes. Parce que je sais une chose : vivre le moment de galère avec un homme et sourire plus tard lorsque Dieu le récompensera est la meilleure des choses. Stephen, je vous aime. Je ne sais pas ce que vous avez peut-être fait pour que je vous aime aussi tant. La seule chose que je sais, c’est que je vous aime et que le jour où vous me diriez que vous ne m’aimez plus et me demanderiez à quitter votre vie, je vous jure que je m
À cette phrase, Stephen entrouvrit la bouche pour exprimer son étonnement.– Oui, reprit la mère ; ne le savais-tu pas ? L’ange se retire de nous lorsque nous n’arrêtons de pécher ! Parce que l’ange est pur et il déteste tout ce qui est d’impureté. Si tu es quelqu’un et que tu te livres à la méchanceté, la perversité et n’importe quel autre vice du monde, l’ange se retire calmement et en ce temps, tu seras atteint facilement par tout malheur que les gens t’enverront car, l’ange protecteur n’est plus avec toi ; tu l’as déjà renvoyé de tes sales comportements. Quand il partira, il ne reviendra que des décennies après pour t’assister une deuxième fois pour voir si tu as peut-être changé de comportements. Imagine pendant toutes ces années ce que les mauvaises personnes auraient déjà fait de ta vie. Alors, sois gentil et loyal envers tout le monde. Ne sois pas mauvais car, si tu l’es, alors sache que cet ange protecteur qui est prêt à te sauver des mains de l’oiseleur te laissera à ton com
Sous l’ordre de sa mère, Stephen se dirigea vers sa chambre.***Trois jours plus tard.Il était dix-neuf heures quand le téléphone de Stephen vibra. C’était un SMS.« S’il te plaît Stephen, il faut que tu te connectes ».Sans plus attendre, le jeune écrivain se connecta. Dans sa boîte de messagerie, s’attendait un message.– Oui bonsoir Irina, comment ça va ?En quelques secondes, une réponse lui parvint laquelle il répondit : « oui, pose-moi la question ».– Stephen, peux-tu me jurer qu’à part moi, tu n’as plus aucune autre femme avec qui tu sors ?– Irina, tu es la seule que j’aime et la seule avec qui je sors. Je ne sais pas pourquoi devrais-je te mentir !– Stephen, je n’en crois pas ! Quelque chose me dit que je ne suis pas la seule que tu convoites.– Tu es sérieuse ?– Si, mon intuition, il est rare qu’elle me trompe.– Je ne sais pas comment t’expliquer les choses pour que tu me comprennes, Irina.– Tu es sûr que sur Facebook, tu n’as aucun contact avec qui tu as des relation
Et Stephen raccrocha l’appel. Pendant ce temps, une enveloppe dormait sur son écran. Il cliqua sur l’enveloppe et…« Stephen, j’espère que tout se passe bien ? Ne t’inquiète pas, c’est juste pour un peu de temps. Tout ceci passera mais de grâce, tâche-toi de m’en parler plus tard. Je t’aime, à tout à l’heure, Irina. »***À la tombée de la nuit, il sonnait vingt heures quand on revint chercher Stephen pour une nouvelle audience.– Bonsoir papa, bonsoir maman.– Oui bonsoir ; répondirent en chœur père et mère.– Assieds-toi, dit le père.Stephen alla s’asseoir.– Bien, j’ai eu des entretiens avec ma femme et ma fille. Nous avons parlé. Ce qui a été retenu, ma fille te le dira. Sur ce, je te souhaite une agréable nuit et bon voyage par anticipation si c’est demain tu rentres. Tu peux partir.– Merci papa.Et Stephen regagna la porte.Quand il sonnait vingt-et-une heures, Irina apporta le repas à leur visiteur.– S’il te plaît, mange avant que je ne vienne te chercher pour le dortoir…–