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Chapitre 2

Author: Ermé
last update Last Updated: 2025-08-31 00:21:30

La famille Walker, une famille où veux intégrer Renata, à travers l’ambiance cette décision n’était pas au goût de tout le monde, surtout la mère du jeune homme “Laura”, une femme distinguées et au fond aigris avec une voix pesante et prioritaire.

— Ce mariage, c'est hors de question.Il ne sont pas de notre rang social, défendait-elle.

Elle le disait tout en fronçant les sourcils pour montrer son désaccord.

— Mais ton fils l'aime et tu dois être heureuse pour lui après tout c'est ton petit dernier , dit la grand-mère , la mère de son mari, l’homme de la maison, le fondateur de l’entreprise “Walker”.

— Je prie juste que l'aîné ne m'emmène pas une comme elle sinon je ne vais pas le supporté.

Ton fils William est un homme grincheux ,la femme qui serait á ces côtés doit avoir une forte caractère pour pouvoir le dompté…ce qu’elle disait tout en riant

— Tout ce que je veux c’est une belle fille distinguée, belle et délicate et surtout qu'elle vienne d’une lignée de famille prestigieuse, noble et réputée comme nous

Ce qui fait marrer la grande mère car à l’entendre elle cherche une pimbêche sur pattes comme elle.

William, le fils ainé de la famille Walker, il a fait ses études á l'étranger, dans les meilleurs université et possède des chaînes d'entreprises très rentable déja á l'âge de 30ans .Il est le plus grand par sa taille , le plus beau et le plus grincheux de la famille ,personne n'est bon pour lui voilà la raison pour laquel il reste toujours célibataire avec une copine Diana, tout au goût de Laura pas son élégance. C'est un homme de principe et très sérieux, tout le contraire de Daniella.

Le père de John (José) au retour de bureau, complètement épuisé, à l'intérieur il embrasse sa femme avant de prendre mot.

Will m'a appelé, il sera là demain ,il veut assister au fiançaille de son frère.

Toute la famille est heureuse car il ne vient pas souvent les voir. Toutes ses entreprises sont à l’étranger ainsi que ses habitats.

— Parfait Papa ,il m'a tellement manqué ,ça fait combien d'années déjà, 3 ans qu'on ne s'est plus revu, disait John qui était au salon avec eux.

Laura s’approche de son mari excité, cette nouvelle l’a fait oublier le fiançaille affreux qui se prépare.

— Mon chéri c’est vrai ? Je suis si heureuse de voir mon fils à la maison, mon aîné. On doit tout préparer pour son arrivée, on doit le célébrer, enfin une bonne nouvelle

Ce qui retient l’attention de son benjamin sur elle qui n’avait pas l’air très content de ce qu’elle vient d’insinuer, la grand-mère également n’était pas d’accord sur ces mots mais comme elle est Laura, elle ne se soucie plus et commence à appeler tout le monde pour le grand retour de son fils aîné dans la joie.

Dans la famille Verell.

Je reviens à la maison et tombe nez à nez sur mon père* Christian* assise dans la cour.

<< Bonsoir Papa >>

Mon père regarde sa montre et m’appelle , ce que je fais en m’approchant de lui. En vérité vaut mieux que ce soit papa qui t'appelle que maman surnommé “La démone” de la maison.

— Où étais-tu pour revenir aussi tard?

Je suis allée voir mes amis.

— Je pensais t'avoir dit de ne plus les fréquenter ,ils ne sont pas de bon exemple pour toi.Trouve toi une amie fille,amusez-vous ensemble, tu n'es plus une gamine

Ce que dit mon père pour prendre quelques exemples sur la fermeté de notre mère , ce que j'accepte.

—J'ai parlé à mon ami Alfred ,il a trouvé un bon parti pour toi ,le garçon n'est pas mal, il est docteur dans un des plus grands hôpitaux de notre pays et sa famille est modeste, vous allez bien vous entendre.

— Quoi ? Mais Papa… je commençais à jacasser comme dans mes habitudes pour qu'il abandonne l’idée mais sur ce fait il était bien catégorique, avant c'était seulement maman qui s’en préoccupait maintenant papa se rajoute, je commence vraiment à sentir ma liberté menacé, en tout cas je n’ai pas peur s'il peut me supporter , on verra bien.

En disant cela un brin de sourire machiavélique s'affiche sur mes lèvres, j'étais sûre que cette idée tomberait à l’eau comme tous les autres. Mais je vais l’écouter quand même pour lui montrer ma bonne foi.

— Tu me promets d'être là et sans causer de bagarre ?

D'accord, je ferai de mon mieux mais c'est eux qui me cherchent en me manquant de respect..

— Peu importe à qui la faute, cette fois-ci essaye de garder ton calme et conduis-toi bien.

J’ai compris, si c’est fini je vais dans ma chambre ce qu'il accepte.

Je voulais partir quand j’entends ma mère dans l’arrière cour.

— Et détache-moi ses cheveux >> en hurlant.

Je ne réponds pas et je me dépêche d'entrer à l’intérieur et fermer ma porte.

Une minute plus tard, le temps d’aller au petit coin, j'étais devant mon miroir , ma casquette que je venais d’enlever et le posait sur mon lit à une place, je me regardais , comme ses cheveux me pèse et ne me dis rien , ça n’affirme même pas ma personnalité, si ce n'était pas les parents je l’aurais déjà coupé mais c'est le contraire que je constate , à chaque fois que ça repousse ça prenait de volume et de plus en plus de longueur . Je voulais les diminuer sous prétexte que j'ai coupé les pointes mais à ma grande surprise il n’y avait plus de ciseau dans ma chambre. C'est clair, quelqu'un est venu dans ma chambre me les dérober. Je commençais à me jacassé tout en les brouilland comme si j’étais une folle quand on toqua à ma porte.

— Oui, qui est-ce ? Maman si c'est toi je ne suis pas là.

— Non Daniella c'est moi, Renata.

Oui ma chère et douce sœur Renata, je mets mes cheveux quelque peu en ordre avec mes mains que j’y passe en un tour et je vais ouvrir. Elle était là, devant moi toute souriante comme d’habitude.

Renata, pourquoi es-tu là ?

— Maman me demande de venir te voir en t'apportant ça

Elle me montre ses quelques fringues qu’elle avait dans les mains.

Quoi, des robes ? elle est sérieuse là?

— Oui et elle a ajouté que tu porteras l’une d’elles demain pour aller voir les parents de John.

Quoi? Je ne veux pas.

— Elle a insisté et s'il te plait Dany fais ça pour moi

Elle prend mes mains et commence à me supplier avec son visage de chien battu. Ce visage qui est impossible d’apposer un refus mais ne marche pas sur moi. Je la regarde et m’imagine comme une princesse dans cette robe, ce qui est sûre cela ne me ressemble pas du tout et ne m’irait pas, ce que j'ai conclu sur le champ.

— Tu sais ce que tu me demandes là? Je refuse de me ridiculiser dans une robe pour plaire à qui que ce soit

Je m'imagine en pimbêche et je hoche la tête pour faire disparaître cette pensé horrible.

— Je comprends, en tout cas je le dépose ici et j’espère que tu changeras d'avis rajouta ma sœur l’air offusqué tout en s’en allant.

Elle s’éloignait quand ses souvenirs lui reviennent et pose son idée sur une remarque, la nouvelle Daniella qui se tenait devant elle, pour la première fois pendant longtemps elle me voit les cheveux détachés, cela m’allait tellement et affirma ma féminité de belle jeune fille. Elle s'arrête et se tourne vers moi tout en m'approchant. Moi debout devant ma porte tout en se penchant sur sa proposition de robe se trouve anxieuse à son retournement soudaine.

— Daniella, en me regardant pendant quelques minutes et après un doux sourire s’afficha sur ses lèvres, ce qui en est quelque peu gênant.

— Renata ça va, pourquoi tu souris bêtement, ne me dis pas que tu penses à John , Je le disais avec sourire moqueur.

Elle hoche la tête tout en s’approchant un peu plus de moi , ce qui m’étonna et je recule.

— Mais qu'est ce que tu fais ? Tu es bizarre.

Renata éclate de rire un moment avant de se lancer l’air sérieuse, ce qui me rend confuse, ce changement brusque d’expression de visage.

— J'ai juste fait une vérification , tu ne sais pas mais si on regarde bien on peut affirmer que tu es plus belle et plus jolie que moi mais malheureusement tu le gâche dans ton style garçonnière, à croire que tu le fais exprès pour que je m’affirme.

En le disant d'un ton si désintéressé, ce qui me choque et j’ouvre petitement ma bouche surprise.

— Mais qu'est ce que tu racontes, tu as complètement perdu la boule ma belle, mon style je l’ai adopté depuis bien longtemps avant que tu ne deviennes jeune fille alors pas la peine de me troubler>>

Ce qui fait rire ma sœur aux éclats.

— Non mais qu'est ce que tu vas penser?

Dany tu sais, tu as les cheveux magnifique, si tu les mets plus en valeur tu serais incroyable, puis-je t'aider à le peigner?

Non que ça reste comme ça. Un jour je vais tout enlever.

— Pourquoi tu fais ça? J'aurais aimé que ça soit ton mariage à toi tu sais…

Désolé mais je ne veux pas, ce n’est pas mon objectif pour le moment.

— D'accord si c’est ça je te laisse , repose toi bien.

Elle me fait un sourire charmant avant de s’éclipser.

Le jour suivant.

Dans la villa Walkers

— Maman je sors. Je veux aller voir Renata, ce que sa mère acquiesce d'un simple geste de tête.

Moi de mon côté je me balade déjà en ville, style garçon manqué, mes cheveux engloutis dans un casquette avec à la main des journaux, je cherche du travail, mon seul objectif est de quitter la maison de mes parents au plus vite.

Ma première destination, une boutique de pâtisserie.

— Bonjour Monsieur, je suis là pour votre annonce et je suis intéressé par le travail.

Le patron à l’intérieur, sans ouvrir la porte, me lance :

— Je suis désolé, la place est déjà prise.

D'accord, dommage.

Dans un autre endroit.

Bonjour Monsieur, c'est concernant votre annonce je suis intéressé.

Non désolé.

Dans une agence immobilière où je rencontre le boss lui-même qui m’invite dans son bureau pour qu'on puisse bien parler sans être dérangé.

— Tu veux vraiment le travail?

Ce que j'accepte avec grand sourire.

— Alors bienvenue, tu as le poste

J’étais tellement heureuse que je n’hésite pas à le démontrer enfin depuis le matin je ne faisais que essuyé refus sur refus, ce que je croyais mais hélas ce bonheur n’a pas traîné, qui peut avoir un job de nos jours aussi facilement, ce que je me disais quelque peu au fond de moi mais ma joie n'y était pas tardé.

— Merci ,merci beaucoup Monsieur.

— Mais de rien ,approche toi je vais te montrer quelque chose.

Sans hésiter je m’approche de lui et sans perdre de seconde, il commence par me toucher.

— Hey…bah les pattes mon vieux>> en repoussant violemment son bras qui m’entrelasse.

Mais le boss qui ne semble pas décourager pas mon avertissement continuait de me séduire par des mots et paroles mielleux comme si je ne l’avais jamais entendu.

— Tu es très belle tu sais et je t’aime énormément

Merci, je commence quand le boulot ? Je le disais avec un air déjà furieux.

— Ça dépendra de toi ma jolie, de la façon dont tu vas coopérer.

Tout en souriant, il remet ses mains sur moi , sans attendre je lui donne une grosse paire de gifle avant de retourner à ma place prête à partir, ce qui le met dans une rage folle et il commence à appeler ses gardes posté non loin de son bureau, je me débattais pour qu'ils me lâche mais au final j’ai été expulsé dehors pas ses gardes au gros bras qui me pose violemment devant l’entreprise. Même là je continuais de le menacer.

— Si tu as le courage approche, espèce de taré, salaud. N’importe quoi, mais pour qui il me prenait ? Écoute-moi bien, je ne suis pas l’une de tes garces ok.

La dernière insulte que je lui lance avant de partir, suivre mon chemin sur d'autres propositions d’emplois.

À l'aéroport ,l'avion de William Walkers venait d'atterrir. En sortant de la salle d'embarquement, le portier lui amène une voiture “Lamborghini” qu'il avait payée à distance sans passer par sa famille. Il voulait leur faire la surprise de son arrivée.

— Votre clé Monsieur..

Il était au téléphone mais prit la clé et entra à l'intérieur.

En ville.

Je ne perds pas espoir, je continue de marcher tout en cherchant une autre offre dans les journaux que je tenais quand une voiture m’éclabousse de l'eau sale dessus et pire sans s’arrêter.

— Fait attention connard, andouille….

J’étais sur mon étonnement, je me recule pour voir comment il m’avait laissé et j’étais dans une piteuse état, mon t-shirt qui était blanc vira au gris, je me demandais déjà comment les faire disparaitre.

Pendant ce temps William qui savait ce qu'il avait fait ne s'arrête pas et continue sa route en la regardant dans son rétroviseur tout en discutant au téléphone.

De mon côté, je continue de le saccager d’insultes même après qu'il est disparu de mon champ de vision.

— À cause de cet imbécile je dois rentrer me changer ,je ne peux pas continuer comme ça sinon ils me prendront pour un plaisantin. Il aurait dû attendre je vais lui apprendre la politesse moi en lui donnant mon coup de la mort suprême à la figure, il ne va jamais l’oublier celui-là.

Après une trentaine de minutes, William arrive chez lui , sa famille en le voyant ne crois pas leurs yeux, tous se lèvent pour venir l’accueillir joyeusement en commençant par sa mère.

— Oh mon Dieu , mon fils … Tu es de retour ,tu aurais dû appeler on aurait pu venir te chercher. Te voilà tu es venu seule comme quelqu'un qui n’a pas de famille

— Ça ne fait rien maman,je voulais vous faire une petite surprise et ça à bien réussi.

Sa grand-mère, sur sa chaise roulante, se montre avec le sourire aux lèvres.

— Et en parlant de surprise c’est une bonne surprise.

Will dans les bras de sa mère qui ne voulait plus le lâcher commence à regarder partout et tombe sur sa grand-mère.

— Grand mère

Celle-ci commence à verser des larmes à sa vue, tellement il l’avait manqué.

— Mon petit William est de retour, je suis si heureuse , viens, viens approcher ta vieille grand-mère qui refuse toujours de mourir à son âge .

Will s’approche d’elle et la serre légèrement dans ses gros bras.

— Grand-mère, j’espère que vous êtes en pleine forme>>

— Bien sûre, je pète la forme et je ne compte pas mourir de si tôt, j'attends de connaître ta femme et mes petits enfants.

Ce qui les fait rire et surtout Will qui affirme que cela n'arriverait pas de si tôt.

William dans cet étreint émotionnel touche des yeux son père “Papa”, les deux s'enlacent tout en se tapotant les épaules .

— Bonne arrivé mon fils

— Merci Papa ,

En commençant par regarder partout.

— Alors où est le futur marié? Où-est mon frère?

— Partir chez sa fiancée .Je vais l'appeler, répondit Laura, mais avant on va te servir quelque chose à boire.

Dans la maison Verell.

John avec Renata. Les deux sur la terrasse entrain de se regarder amoureusement tout en parlant.

— Tu crois que ta mère m'aimera un jour?

Elle disait cela car la dernière fois où elle était chez eux pour voir John, Laura lui a bien fait comprendre qu'elle ne voulait pas d'elle comme belle-fille et que si ça ne tenait qu'à elle, elle ne viendrait jamais dans la maison.

— Oui, après tout c'est ma mère, elle fera tout pour moi ,ne t'inquiète pas pour ça , tout en la caressant le visage.

— D'accord mais je ferai aussi des efforts de mon côté, c'est ta mère et bientôt elle sera aussi la mienne et je ferai le nécessaire pour améliorer notre relation.

Ces mots doux qui ont fait fondre le cœur de John à leur première rencontre.

— Je sais, tu es une fille si gentille et si exceptionnelle, je sais que tu n’auras pas de mal à gagner son amour. Elle est comme ça avec toi parce qu'elle ne te connais pas encore.

Je l'espère bien.

Ils parlaient quand le téléphone de John commence à sonner.

— Désolé Renata, c'est la maison.

— D'accord pas de souci.

John la regarde et décroche et c’est sa mère qui répond avec un ton joyeux.

— Mon chéri, ton frère est là, il est déjà rentré.

Ce qui fait le bonheur de John. Son frère était son unique idole de réussite professionnelle.

— D'accord Maman, je viens dans un instant.

Il coupe l’appel et s'approche de Renata tout heureux.

— Je dois rentrer, mon frère est déjà là.

— Vraiment, je suis si heureuse. Si c'est ça vas-y, ne perds pas de temps.

— D’accord, alors on se voit ce soir à la maison.

— Oui, à ce soir.

Il l’embrasse, arrivé au portail il croise Daniella qui essaie de faire quelque chose pour ses vêtements avec ses mains tout en grinchant .

— Bonjour Daniella. Que t’est-il arrivé? en s’arrêtant et constate les tâches de boue sur elle.

— T'inquiète pas pour ça, c'est un abruti qui m'a fait ça, c'est pas grave. Tu pars déjà ?

— Oui , à tout à l'heure Dani, en allant en courant rejoignit sa voiture garée dehors devant le portail.

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