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Chapitre 7 Le masque révélé ?

Les sarcasmes avaient profondément fait regretter à Inès d’être venue à cette fête par ennui.

Elle aurait préféré partir sur-le-champ.

Mais avant qu’Inès ait eu le temps de dire quoi que ce soit, Liliane et ses amies s’étaient approchées. Faisant comme si rien ne s’était passé aux toilettes, Liliane a souri et dit : « Chère Madame Hubert, elle est bien Inès Lopez, la fiancée de Marion, n’est-ce pas ? Bonjour, mademoiselle Lopez, je suis Liliane Marty. »

À ce moment-là, Liliane semblait une parfaite héritière, élégante et gracieuse, rendant l’indifférence évidente d’Inès d’autant plus impolie.

Madame Hubert a lancé un regard réprobateur à Inès et s’est adressée à Liliane avec un sourire : « Liliane, ne t’en fais pas pour elle, c’est juste une fille de la campagne, elle ne connaît rien aux bonnes manières. »

« Chère Madame, ce n’est rien. D’ailleurs, j’ai entendu dire que mademoiselle Lopez a un talent artistique exceptionnel. Il y a justement un piano sur scène, j’aimerais bien admirer le talent de mademoiselle ainsi que l’on compare un peu ? »

Voyant cela, Inès a jeté un regard à Liliane. Tout le monde ne disait qu’elle était un rustaud venant de la campagne, alors qu’Inès se demandait donc d’où Liliane tenait qu’elle était talentueuse.

C’était clairement une tentative pour l’humilier.

Sans attendre la réponse d’Inès, Liliane s’est montée directement à la scène et s’est dirigée vers le piano.

En raison de son statut d’héritière de la famille Marty et d’amie d’enfance de Marion, les regards de tous se sont tournés naturellement vers elle.

Liliane a joué un morceau de piano qu’elle connaissait beaucoup et à la fin, l’audience a applaudi chaleureusement.

En descendant, Liliane a souri et dit : « Je n’ai pas bien joué et c’est à votre tour, mademoiselle Lopez. »

Les fausses amies de Liliane ont commencé à ajouter du feu.

« Liliane, tu dis que tu n’as pas bien joué ? »

« Mademoiselle Lopez, pourquoi n’osez-vous pas monter ? Mais pas vrai, vous ne savez pas jouer du piano ? La fiancée de Marion ne sait pas jouer du piano, ça serait une blague ! »

Après ces paroles acides, les rires moqueurs des invités ont entouré Inès.

Madame Hubert, se sentant beaucoup humiliée, regardait Inès avec dégoût.

Inès a souri légèrement : « Je trouve juste qu’il est un peu vulgaire de jouer du piano lors d’une fête. Mais puisque vous insistez à écouter, je vais jouer. »

Après avoir dit cela et posé son verre, Inès s’est avancée élégamment vers le piano.

Elle a choisi le même morceau que Liliane avait joué tout à l’heure. Liliane voulait l’humilier, mais ignorait qu’Inès avait atteint le niveau de piano le plus haut tôt à dix ans.

Ceux qui pouvaient voir Inès se ridiculiser n’étaient pas encore nés.

Le son mélodieux du piano s’est répandu et les gens dans la salle de bal ont commencé à danser en harmonie avec la musique d’Inès.

Des connaisseurs présents pouvaient entendre qu’Inès jouait mieux que Liliane et de loin.

Même Marion, occupé à accueillir les invités, a été surpris et a regardé la femme au piano.

Dans sa robe de soirée bleu clair, ses cheveux bouclés tombant librement dans son dos, tout en gardant ses yeux légèrement fermés, elle, d’une beauté à couper le souffle, jouait du piano en tendresse.

Non seulement Marion, mais de nombreux invités étaient stupéfaits.

Liliane, en bas, se sentait comme si elle avait reçu une gifle.

Inès savait jouer du piano et mieux qu’elle ? Comment était-ce possible ?

À la fin de la performance, Inès est descendue.

« Mademoiselle Lopez, vous avez vraiment un talent exceptionnel, je m’incline devant vous », a dit Liliane avec magnanimité, mais son cœur bouillait de rage.

Elle, Liliane, ne pouvait pas surpasser une campagnarde ?

« Mademoiselle Marty a aussi très bien joué », a répondu Inès négligemment.

C’était alors qu’un homme en costume noir s’est approché d’elles.

Mais cela a surpris Inès : n’était-ce pas le majordome du manoir, Monsieur Patrice ? Que faisait-il ici ?

Son masque allait-il être révélé ?

Le majordome s’était approché directement d’eux, jetant un coup d’œil à Inès sans dire un mot, mais s’adressant à Marion et Madame Hubert : « Monsieur le directeur Hubert, Madame Hubert, bonjour, je suis Patrice Berger, le majordome de la famille Lopez. Je suis désolé, le vieux monsieur Lopez ne se sent pas bien, je suis venu pour la fête de sa part. »

Madame Hubert s’est empressée de répondre : « Monsieur Berger, ne vous en faites pas. Je souhaite que le vieux monsieur Lopez guérisse bientôt. »

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