Chapitre 11

Valentine est retournée à la villa. Pensant à l’accord de divorce et aux SMS envoyés par Maurice, son cœur s’est senti brisé d’un coup de couteau.

Elle ne s’était pas attendue à ce que Maurice soit si dégoûté d’elle-même et qu’il lui demande d’avorter.

Valentine avait peur. Que devait-elle faire si Maurice voulait vraiment faire ça ?

Juste à ce moment-là, il y avait un mouvement à l’entrée. Maurice est revenu. Son corps avec la peau comme un jade se tenant droit, donnait une impression digne et froide.

Valentine était un peu surprise, et encore plus inquiète à la fois.

Elle craignait que Maurice la force à avorter. Mais à sa grande surprise, au lieu de mentionner le divorce et l’avortement, Maurice lui a rappelé de l’accompagner comme sa femme au manoir de la famille Leroy le lendemain, car c’était le 50ème anniversaire de la mère de Maurice.

Valentine était ravie. Cela voulait-il dire qu’il essayait de l’accepter ?

Le regard de l’homme et ses mots étaient froids comme de la glace, « Valentine, tu ferais mieux de ne pas penser que je vais changer d’avis à ton sujet, je ne tomberai jamais amoureux d’une femme si éhontée comme toi dans ma vie. »

Ses paroles féroces étaient comme une épée tranchante qui traversait le cœur de Valentine.

Valentine s’est soudainement sentie ridicule. Avec un sourire un peu coquine, elle a tourné son regard vers Maurice, « Je suis sans vergogne, je me tourmente pour courir après un homme qui ne m’aime pas. Mais comparé à Mélissa qui est ta favorite de cœur, je ne suis pas éhontée du tout ! »

L’homme qui était en train d’enlever son costume a fait une pause soudaine. Il a retourné la tête vers Valentine, et son expression était ferme et couverte d’une colère froide. « Valentine, est-ce que la peau te démange ? »

« Je n’ai dit que la vérité, Maurice. Sais-tu pourquoi tu as couché avec moi il y a trois mois ? »

Valentine s’est approchée de lui, les yeux remplis de détermination, « C’était le complot de Mélissa ! Elle l’a tout mis en place ! »

« Au début, elle voulait te piéger pour que tu aies des relations sexuelles avec elle. Mais par erreur, elle a couché avec un autre homme. Elle est maintenant enceinte, et l’enfant dans son ventre n’est pas forcément le tien ! »

Au moment où ces mots sont tombés, le visage de Maurice est devenu instantanément plus sombre et terrifiant.

Il a tendu la main et a vicieusement attiré Valentine vers lui avec ses doigts froids, dont chaque articulation exerçant de la force. Il a étranglé son cou mince au point qu’elle rencontrait progressivement des difficultés à respirer.

« Tu crois que je vais te croire ? Une femme sans vergogne comme toi est-elle digne d’être comparée à Mélissa ? »

Après avoir terminé ces mots avec une froideur extrême, Maurice a jeté Valentine au loin.

Elle, qui pouvait finalement respirer un peu, a trébuché et son ventre a heurté le coin du lit.

Valentine a senti immédiatement une douleur si intense au ventre qu’elle transpirait. Avec une main sur le ventre et un regard sur le dos de Maurice, elle a supplié de l’aide, « Maurice, je souffre... »

Maurice s’est arrêté dans son élan et a jeté un regard froid sur Valentine sur le sol. « Tu es vraiment une actrice remarquable ! Sans parler du fait que tu es en bonne santé, même si quelque chose t’arrive vraiment, il n’y a aucune chance que je m’en soucie. »

Rien n’aurait pu poignarder Valentine plus que ses mots dits.

Elle s’est rapidement évanouie. C’était déjà le lendemain quand elle s’est réveillée.

En pensant à ce qui s’était passé avant qu’elle ne s’évanouisse, elle a paniqué avec son cœur serré et a touché rapidement son bas-ventre.

A ce moment-là, la femme médecin qui venait l’examiner est entrée. Quand elle a rencontré l’expression de Valentine, elle l’a regardée avec un certain mépris, « Votre bébé est en bonne santé pour le moment. »

« Pour le moment ? Qu’est-ce que ça veut dire ? », a-t-elle demandé avec un air inquiet.

« Il y a une tumeur qui se développe dans votre utérus. Malheureusement, la tumeur est maligne. Il faut donc retirer le bébé dans votre ventre, sinon vous risqueriez votre vie pour donner naissance à cet enfant. »