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Chapitre 2

À l’aéroport de la Cité impériale.

Une femme et ses enfants dans la foule attiraient l’attention de tout le monde. Il s’agissait plus précisément d’une mère avec ses trois beaux enfants.

La femme, élégante, avait une beauté extrême, mais elle avait l’air assez sérieux.

La fille dans ses bras était très mignonne et ses cheveux, épais et bouclés, étaient comme ceux d’une poupée. Les deux garçons avaient des yeux ambrés clairs et brillants, des cheveux brun foncé et leur peau était blanche comme la neige : ils suivaient leur mère dans la foule.

La femme qui se tenait devant la BMW a enlevé ses lunettes de soleil, voyant Isabelle avec un bébé dans les bras et deux derrière elle, elle a pris une vive inspiration : « Merde, Isabelle, tu as trois enfants ? »

Après avoir clairement vu le visage des trois enfants, elle est restée bouche bée non seulement face au nombre, mais aussi à leur apparence ! Il faut dire que les trois petits étaient vraiment beaux ! Qui était leur père ?

Isabelle a déposé sa petite fille et a caressé leurs petites têtes : « Voici votre tata, elle s’appelle Giada Robert. »

Giada était la meilleure amie d’Isabelle. Après avoir été chassée de la famille Leroy, Isabelle est partie à l’étranger et c’est Giada qui l’a aidée à traverser cette période difficile. Peu de temps après son départ, Isabelle a découvert qu’elle était enceinte et a pensé à avorter. C’était Giada qui l’avait persuadée de ne pas le faire puis elle s’est finalement décidée à garder sa grossesse.

Afin de subvenir à ses besoins nécessaire durant son séjour à l’étranger, Giada a mis en gage la collection d’antiquités de son père, d’une valeur de six millions de dollars, car après avoir été chassée par la famille Leroy, toutes les cartes bancaires d’Isabelle avaient été gelées. Sans cette bonne et fidèle aime, elle aurait vagabondé dans les rues.

« Bonjour, tata ! ». Les trois petits se sont penchés et ont dit d’une voix enfantine.

Des gestes un peu drôles mais mignons a rendu Giada excitée, elle les a salués en souriant : « Bonjour, mes chéris, vous êtes très beaux ! »

Orphée, le deuxième, a tourné la tête et a murmuré à son grand frère Déotille : « Notre tata a l’air un peu stupide. »

Isabelle a pressé leurs petites têtes avec ses mains : « Qu’est-ce que vous chuchotez ? »

Les deux garçons restaient silencieux.

Poema, la benjamine, a dit en premier : « Orphée et Déotille ont dit que tata a l’air stupide ! »

Ayant entendu ce que leur petite sœur avait dit, les deux petits étaient assez impuissants.

……

Giada conduisait la voiture, jetant un coup d’œil sur les trois jolis qui dormaient les uns à côté des autres sur la banquette arrière, elle a enfin ouvert la bouche : « Isabelle, pourquoi as-tu décidé de rentrer ? »

Isabelle, assise près de la fenêtre de la voiture, a enroulé une mèche de cheveux entre ses doigts. Sur son visage, un sourire froid : « Buccellati m’a offert cinquante millions de dollars pour m’amener à travailler pour lui. »

« Buccellati ? Il s’agit d’une marque appartenant au Groupe de Leroy, non ? C’est-à-dire, l’entreprise de ta famille », Giada a ricané et secoué la tête, « Maintenant, la directrice de Buccellati est ta sœur âgée Vivian, quand elle saura que Zora, la designer bien connue qu’elle a invitée avec une telle somme c’est toi, elle sera folle de rage. »

Zora était un personnage jouissant d’une grande réputation dans le domaine de la haute joaillerie. Ses créations, combinant à la fois des éléments antiques à la française et des caractéristiques sociale et moderne, étaient considérées comme des œuvres crées par Dieu. Même la Reine Consort du Seres avait porté sa couronne à la cérémonie du mariage de l’année dernière.

Pensant à sa carrière brillante, Giada a crié soudainement : « Attends, attends, seulement cinquante millions de dollars ? Alors, tu as accepté ? Pour toi, c’est une somme vraiment modeste ! Tu te souviens que cette année-là, la célèbre société de joaillerie de Zazie du Seres t’a payé 600 millions de dollars pour t’embaucher ? »

Isabelle a répondu en souriant : « Non, j’ai refusé leur invitation, mais ils m’ont ensuite proposé un milliard. Pour moi, un milliard est suffisant pour récupérer les actions de Buccellati. » Puisqu’elle était revenue, elle reprendrait tout ce qui lui appartenait !

Giada a pris une profonde inspiration. C’était vraiment une guerre au sein de la famille Leroy. Quel drôle de famille ! Pourtant, elle avait hâte de voir l’expression de Vivian quand elle découvrira que Zora était en réalité Isabelle.

Lorsque la voiture est arrivée à l’entrée du bâtiment de Buccellati, Isabelle a tourné la tête et a dit à ses deux fils et sa fille : « Maman a certaines choses à faire, tata va vous accompagner d’abord à la maison, d’accord ? »

Les trois bébés ont hoché la tête docilement.

Lorsque leur mère est sortie de la voiture, ils se sont regardés et sont venus aux côtés de Giada : « Tata, nous voulons connaître l’histoire entre maman et la famille Leroy ! Nous allons discuter secrètement, et ne pouvons pas être découverts par maman. »

Giada s’est figée pendant quelques secondes et leur a jeté un coup d’œil : « Pourquoi voulez-vous le savoir ? »

« Parce que nous sommes les bébés de maman, nous ne permettrons pas que maman soit maltraitée ! Cette fois, nous sommes ici pour l’aider à se venger, personne ne peut intimider notre mère, nous la protégerons ! »

Ayant entendu cela, Giada avait des sueurs froides, ces trois-là n’avaient-ils vraiment que cinq ans ? Ils parlaient comme des adultes…

Isabelle est entrée au hall de la société Buccellati. Cette grande marque de bijoux était une filiale du Groupe Leroy, et sa mère y avait consacré toute sa vie. Pourtant, maintenant, la société a été confiée à Vivian des années plus tôt. Une personne sans lien de parenté, la fille d’un tiers, Vivian. Elle ne le supportait pas.

Au fil des ans, elle avait suivi les nouvelles de Buccellati à l’étranger. Après que Vivian avait occupé la position de directrice, elle, s’appuyant sur son identité de fille de Sébastien, avait licencié plusieurs fidèles cadres supérieurs de sa mère. Dès lors, la réputation de Buccellati avait progressivement baissé ces dernières années.

Un milliard de dollars n’était pas une petite somme, il y avait certainement une certaine force qui soutenait le Groupe Leroy. Elle devait se débrouiller.

Isabelle s’est approché de la réception : « Bonjour, je souhaite voir votre directrice, Madame Vivian Leroy. »

La réceptionniste lui a demandé négligemment : « Avez-vous un rendez-vous ? »

« Pas encore, mais votre directrice m’a contactée personnellement. » Isabelle n’était pas très satisfaite de l’attitude de cette réceptionniste. Il semblait que la personne que Vivian avait engagée était peu civilisée.

La réceptionniste lui a lancé un regard : « Je suis désolée, si vous n’avez pas de rendez-vous, vous ne pouvez pas voir notre directrice, elle est très occupée. »

Isabelle a affiché un sourire léger : « Alors, c’est l’attitude de service de Buccellati ? » « Mademoiselle, que voulez-vous ? Nous sommes très occupés, d’ailleurs, pensez-vous pouvoir voir notre directrice quand vous le souhaitez ? Qui êtes-vous ? »

« Isabelle, pourquoi tu es là ? Comment oses-tu revenir ? », la voix de Vivian s’est faite entendre de l’autre côté.

Vivian venait de sortir de l’ascenseur quand elle a vu par hasard une silhouette familière à la réception, mais elle ne s’attendais pas à ce que ce soit Isabelle ! Cette salope est déjà revenue ? Après avoir entendu la voix de Vivian, Isabelle s’est lentement retournée. Le visage de Vivian est devenu plus sombre quand elle a vu clairement l’apparence de cette femme devant elle. Elle n’avait pas vu cette salope depuis six ans, et Isabelle avait beaucoup changé, devenue une femme plus séduisante.

« Vivian, c’est toi qui m’as invitée à revenir, tu as oublié ? », son sourire léger restait accroché aux lèvres d’Isabelle.

Vivian n’a pas compris ce que Isabelle avait dit, elle lui a répondu toujours d’un ton arrogant : « Tu plaisantes ? Je t’ai invitée ? Quelle effrontée ! » Elle s’est dirigée vers Isabelle en l’entourant de ses bras : « Tu n’as donc rien retenu de la leçon que je t’ai donnée il y a six ans ? »

Lorsque Vivian a mentionné histoire d’il y a six ans, le regard d’Isabelle est devenu froid, mais en apparence, elle ne montrait aucune trace : « Félicitations, tu es devenue la directrice de la société Buccellati. Et sous ta direction, Buccellati va de plus en plus mal, je ne veux pas la voir faire faillite un jour. »

« Isabelle Leroy ! … », Vivian a levé la main et l’a giflée en plein visage. Cette gifle a laissé toute la salle stupéfaite.

« Qu’est-ce qui s’est passé ? », une voix profonde et glacée s’est faite entendre.

Le visage de Vivian a pâli en le voyant et son arrogance avait quasiment disparu. Elle s’est dirigée vers l’homme comme si c’était elle qui était la victime d’une injustice : « Albert, tout est sa faute : cette femme, elle m’a humiliée, elle a même maudit ma société pour qu’elle fasse faillite ! »

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