Chapitre 7

Dès qu'il a mentionné le nom d'Élise, Zoé n'a pas pu s'empêcher de faire une grimace.

Si elle allait vraiment avec Alexandre pour enregistrer leur mariage, elle se demandait ce qu'Élise en penserait.

Mais après tout, Alexandre avait un visage tellement charmant qu'il était difficile de ne pas être attiré par lui.

Pour Zoé, elle voulait juste se marier avec quelqu'un qu'elle ne détestait pas et qui avait un caractère acceptable. Vu sous cet angle, Alexandre était effectivement le choix le plus approprié.

Les lèvres rouges de Zoé ont esquissé un sourire, et elle a cligné des yeux avant de dire : « Mon frère Alexandre, je n'ai vraiment aucune raison de te refuser. »

« Alors demain matin à dix heures, retrouvons-nous à la mairie. », a déclaré Alexandre en la regardant.

Zoé a hoché la tête.

Alexandre semblait avoir autre chose à faire. Il s'est retourné pour partir, mais s'est soudain arrêté, a froncé les sourcils et a demandé d'un ton suggestif : « Et cet Adrien Moreau… ? »

« Nous avons complètement coupé les liens. », a murmuré Zoé en baissant les yeux, mal à l'aise à l'évocation du comportement récent d'Adrien. « Sois tranquille, je ne suis pas du genre à retourner vers un ex. »

En entendant cela, Alexandre est finalement parti.

Zoé a regardé son dos s'éloigner, et une sensation d'irréalité l'a soudain envahie. Elle allait vraiment se marier avec Alexandre.

…

Zoé n'avait pas prévenu à l'avance sa mère de ce mariage.

Alexandre avait toujours été discret et très mystérieux face aux médias. De plus, pour eux, ce mariage ressemblait davantage à une formalité pour satisfaire les attentes familiales. Si elle y réfléchissait bien, à part cette nuit inattendue et ce bref crush qu'elle avait gardé pour lui, la plupart de leurs interactions étaient dues au fait qu'Alexandre était le cousin d'Élise.

Le lendemain, après être sortis de la mairie, chacun tenant un petit livret rouge. Zoé commençait enfin à ressentir un peu la réalité du mariage.

« Maintenant que nous sommes officiellement mariés, devrions-nous emménager dans la maison conjugale ? », a demandé Zoé, un peu hésitante, n'ayant aucune expérience en la matière.

En vérité, elle ne connaissait pas beaucoup Alexandre. Elle savait seulement que la famille Laurent était très riche, mais elle ignorait dans quel domaine. Quoi qu'il en soit, une famille comme la leur avait sûrement déjà préparé une maison pour les nouveaux mariés.

En entendant Zoé dire « nous », les lèvres d'Alexandre se sont légèrement incurvées, mais l'expression a vite disparu.

« Bien sûr. », a-t-il répondu d'un ton neutre. « Voici les clés de la maison. Et aussi... »

Il lui a tendu un trousseau de clés ainsi qu'une petite boîte rouge. Zoé l'a ouverte et est restée stupéfaite. À l'intérieur se trouvait une bague en diamant, et justement du modèle qu'elle préférait. La bague était à la fois discrète et élégante, luxueuse mais raffinée, correspondant parfaitement à ses goûts passés.

« L'alliance. », a déclaré Alexandre calmement, les yeux fixés sur elle. « Tu veux l'essayer ? »

Même après avoir joué l’étudiante pauvre pendant trois ans, Zoé n'a pas pu résister à cet objet scintillant. Elle a acquiescé.

Alexandre a sorti la bague et la lui a passée au doigt lui-même.

« Tu l’aimes ? » a-t-il demandé, son regard calme mais intense posé sur elle. « Si ce n'est pas ton style, nous pouvons la changer. »

« J'aime bien. », a répondu Zoé en souriant, ses lèvres rouges s'arrondissant. Après tout, une bague valant près de huit chiffres, qui pourrait ne pas l'apprécier ?

À l'époque où elle était avec Adrien, le meilleur cadeau qu'il lui avait offert était une bague à quelques centaines d'euros. De plus, elle lui avait rendu la plupart des virements qu'il lui avait envoyés. Adrien n'avait pratiquement rien dépensé pour elle.

Si un homme tenait vraiment à une femme, sa volonté de dépenser pour elle en était la meilleure preuve.

Bien que la famille de Zoé ne manquait pas d'argent, recevoir un cadeau aussi sincère de la part d'Alexandre l'a tout de même rendue heureuse.

Ensuite, Alexandre lui a tendu une carte bancaire. Zoé a d'abord cru qu'il s'agissait des fonds pour les dépenses du ménage.

Mais Alexandre l'a regardée et a déclaré tranquillement : « Les affaires à la maison sont prises en charge par la servante. Ceci est ton argent de poche, madame Laurent. » Sa voix était froide et calme, comme s'il parlait de quelque chose de très insignifiant.

Zoé levait légèrement le coin de l'œil, souriant d'un coin de lèvres rouges, et a plaisanté : « Mon frère Alexandre, tu n'as pas peur que je t'escroque pour ton argent et ton corps ? »

« Pour l'argent... », a murmuré Alexandre avec un léger rire, sa voix grave et mélodieuse, « Aucun problème, madame Laurent. Donne-moi un chiffre. Quant à mon corps... »

En disant cela, le visage d'Alexandre s'est rapproché de plus en plus. Zoé a croisé son regard et a distingué clairement la forme allongée de ses yeux, sa peau d'albâtre et ses traits fins.

Alexandre s'est penché, a enlacé sa taille et l'a embrassée.