Zoé Delisle a fait un pari avec sa mère : si Adrien Moreau tombait amoureux d'elle, sa mère accepterait leur relation. En apprenant qu'Adrien préférait les filles douces et résilientes, elle s'est fait passer pour une étudiante pauvre et s'est rapprochée de lui. Jusqu'au jour où elle l'a vu, de ses propres yeux, serrer dans ses bras celle qu'il considérait comme la femme de ses rêves, il l'a regardée avec indifférence, en lui lançant cette ironie : « Une pauvre fille aussi avide de prestige, comment pourrait-elle se comparer à Chloé ? » Après avoir perdu son pari, elle n’a eu d’autre choix que de rentrer chez elle et d’accepter l’héritage familial. Plus tard, vêtue d’une robe de haute couture valant des millions et au bras de l’héritier des Laurent, un homme froid et réservé, elle a croisé Adrien à nouveau, rayonnante. À ce moment-là, Adrien a enfin regretté. Il a publié une déclaration sur Facebook : « Avant, je pensais aimer les filles résilientes et uniques, mais Zoé, c'est en te rencontrant que j'ai compris : l'amour est toujours une exception. » Ce soir-là, l'héritier de la famille Laurent, habituellement invisible aux yeux du public, a exceptionnellement publié une photo qu'il avait précieusement gardée pendant des années. On y voyait une jeune fille pleine de vie, libre et lumineuse. Il a pris la main de Zoé avec gravité et a annoncé : « Madame Laurent, il n'y a aucune exception. Tu es mon obsession, celle que j'attends depuis toujours. »
Lihat lebih banyakLe lendemain matin, Zoé faisait son entrée dans l'immeuble de La Maison Delisle, rayonnante de fraîcheur et de calme.Aujourd'hui, elle portait un tailleur blanc à la coupe nette, qui faisait ressortir son éclat. Sa démarche souple et assurée trahissait une énergie tranchante.Licenciée ? Et alors ? Zoé n’était pas du genre à encaisser en silence.Zoé arrivait à La Maison Delisle, ses talons claquant sèchement sur le marbre, un bruit net et assuré, comme pour annoncer son arrivée.Elle s'est dirigée droit vers le bureau de Victor, sans rencontrer le moindre obstacle, même la réceptionniste n'a pas osé l'arrêter.« Bang ! » Elle a poussé la porte d’un coup sec, sans ménagement - un bruit assourdissant a résonné dans la pièce.Victor était assis, les jambes croisées, savourant son thé avec nonchalance.En voyant Zoé, une lueur d'étonnement a traversé son regard avant qu’un sourire dédaigneux ne vienne se poser sur ses lèvres.« Tiens donc, ce n'est pas notre ancienne employée de La Mai
Alexandre s’est contenté de sourire sans répondre. Puis, il a pris un morceau de Canard à l'orange et l'a déposé dans le bol de Zoé.« Tu devrais goûter, c'est très bon aussi. » Zoé a regardé le canard dans son bol, le cœur serré par un mélange d’émotions.Elle avait passé trois ans avec Adrien, et il n’avait jamais su ce qu'elle aimait manger.Alors qu'Alexandre, avec qui elle a fait un mariage éclair, se montrait si attentif envers elle.Ce contraste inattendu a laissé en Zoé une amertume douce, mêlée à une profonde émotion devant tant de délicatesse.Elle repensait à ces repas passés avec Adrien. C'était toujours lui qui commandait, choisissant les plats qu'il aimait, sans jamais lui demander son avis.Une fois, elle avait pris son courage à deux mains pour dire qu'elle voulait manger épicé, mais Adrien avait alors froncé les sourcils et répondu : « Pourquoi une fille voudrait-elle manger aussi pimenté ? Ce n'est pas bon pour la peau. » En pensant à cela, Zoé a esquissé un sourire
Zoé a jeté un coup d'œil à Alexandre. Son regard semblait lui dire : « Ne fuis pas, affronte-la. » Zoé a baissé la vitre à contrecœur et lui a lancé un regard perplexe : « Adrien, il y a un problème ? » Adrien, en apercevant Alexandre dans la voiture, est resté un instant figé, puis son visage s'est fermé encore davantage.Il a dévisagé Alexandre de haut en bas. Mais la lumière faible du parking ne lui permettait que de distinguer que les contours de son visage.Adrien a regardé Zoé et a dit sur un ton moqueur : « Zoé, tu as déjà trouvé un remplaçant aussi vite ? Pas étonnant que tu aies osé me parler comme ça tout à l'heure dans le hall, tu t'es accrochée à un type riche, c'est ça ? » Chloé, qui se tenait à côté, a ajouté d'un ton caustique : « Zoé, une petite étudiante fauchée comme toi, tu devrais viser au moins mieux que ça si tu veux dégoter un portefeuille. Lui, franchement, il ne casse pas des briques. » À ces mots, Zoé a senti une vague de colère lui monter à la gorge.Elle
Dans la salle de banquet, Zoé tenait son champagne avec élégance, tout en discutant aisément avec une figure du monde des affaires.Elle ne semblait pas du tout affectée par l'incident de tout à l'heure, toujours éblouissante et irrésistible.« Mademoiselle Delisle, vous êtes vraiment une jeune femme accomplie. Réussir ainsi à votre âge, c'est admirable. » La figure l'a regardée avec admiration, ses yeux trahissant une lueur d'estime.Zoé a souri légèrement et a levé son verre « Vous me flattez, je n'ai fait que ce qu’il fallait, rien de plus. » Zoé a pris une petite gorgée de champagne, le liquide doré ondulant doucement dans le verre en cristal, reflétant son sourire subtil.Cependant, ce sourire ne parvenait pas jusqu'à ses yeux, accentuant leur profondeur, sombres comme la nuit.Le mystérieux PDG du Groupe Laurent ne s’était finalement pas montré ce soir.Un problème d'emploi du temps ? C’était une pure perte de temps.Alors que la soirée touchait à sa fin, l'air était chargé d’u
« Une employée ordinaire ? » Zoé a laissé échapper un léger rire, ses yeux brillants d’une pointe de mépris.« Monsieur Moreau, vous n’auriez pas une petite confusion sur le mot “ordinaire” ? Même si je n’étais qu’une serveuse portant des plateaux, je vaudrais toujours cent fois mieux qu’un fils à papa planqué derrière son nom de famille, bon à rien si ce n’est ruiner l’héritage familial. » Le visage d'Adrien est devenu livide, il a pointé Zoé du doigt, sa main tremblante : « Toi… toi… quelle insolente ! » Depuis sa naissance, où avait-il jamais subi une telle humiliation ? « Insolente, moi ? » Zoé n'a pas reculé, avançant d'un pas et le fixant droit dans les yeux, son regard aussi tranchant qu'un couteau.« Qui était celui qui avait juré de m'aimer pour l’éternité et ensuite s'est jeté dans les bras de sa précieuse favorite ? Et qui, pour me quitter, a dressé une liste de rupture aussi ridicule ? Adrien, dis-moi, qui est le plus effronté ici ? » Les invités autour ont commencé à m
Chloé était tellement en colère qu’elle en grinçait des dents.Elle avait cru que Zoé, après avoir quitté La Maison Delisle, vivrait une existence plus misérable. Pourtant, elle s'est retrouvée ici, aussi resplendissante et pleine de confiance, chaque geste d’elle dégageant une assurance impressionnante.Chloé a tenu fermement son verre, ses doigts si serrés qu'elle sentait presque ses ongles s'enfoncer dans sa peau.« Elle ne serait pas en train de s'accrocher à un gros poisson, si ? » a dit Chloé d'un ton acide, rempli de dédain et de jalousie.Adrien a gorgné froidement : « Elle ? Elle a quoi, à part son visage ? Franchement, je pense qu'elle n'est qu'une maîtresse de luxe, un objet que ces grands patrons ont usé jusqu'à la corde. Il suffit d'y penser pour le comprendre. » Chloé a acquiescé : « C'est ça, va savoir quels moyens peu avouables elle a utilisés pour se faufiler dans ce genre de cercle. » La jalousie dans les yeux de Chloé semblait presque palpable.Elle avait cru que Z
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