Chapitre 8

Les mots d'Eva ont été suivis d'innombrables regards obliques.

Le regard le plus froid était celui de la vielle dame Richard, si épais avec avertissement et ressentiment qu'Eva doutait que sa grand-mère l'aurait frappée avec une canne si ce n'était la présence de tant de personnes.

Elle a dégluti et, à contrecœur, et a fait un pas en arrière.

Mais elle a marché sur le pied de son fils, qui a poussé un cri de douleur.

Eva l'a giflé : « Pourquoi tu pleures, tu es en deuil ? »

Nathan Zhou, cinq ou six ans, sanglotait et disait agressivement : « Maman est mauvaise, maman est une grande sorcière, je n'aime plus maman ! »

Eva était déjà de mauvaise humeur, et quand son fils a fait ça devant le public, elle a voulu le gifler à nouveau.

Cette mère et ce fils ont mis une mauvaise atmosphère dans le salon.

La vielle dame Richard a pris un air très mauvais et a dit avec indifférence : « Yolaine, après avoir fini de signer le contrat, viens avec moi dans le bureau. »

Yolaine a hoché la tête, et après avoir signé son nom sur le contrat, elle s’est penchée et a dit : « Léo, occupe-toi de ta sœur, maman arrive tout de suite. »

Léo a souri comme un petit adulte et a dit : « Maman, laisse-moi ma sœur, ne t'inquiète pas. »

Yolaine était certainement soulagée.

Depuis un ou deux ans que Léo avait compris les choses, la petite Viviane avait toujours été prise en charge par Léo.

Quand elle a été à l'étranger, elle n’avait pas pu s'occuper de beaucoup de choses pour gagner de l'argent.

Parfois, pendant la journée, quand elle avait travaillé, Léo s'était occupé très bien de la petite Viviane à la maison. Léo, qui n'a que quatre ans, a appris depuis longtemps à être un grand frère.

Yolaine a suivi la vielle dame Richard dans le bureau.

« Yolaine, ces quatre années, c’était dur pour toi. »

La vielle dame Richard a pris la main de Yolaine et a laissé échapper un long soupir.

« Il y a quatre ans, j'ai toujours pensé que tu avais fugué de la maison et que tu t'étais caché avec la colère, mais je n'aurais jamais imaginé que la merde Jules t'avait en fait enfermé pendant huit mois ! Yolaine, après que la famille des Bernard ait prétendu que tu étais morte, les actions entre tes mains ont été transférées à ta sœur Zoé, et maintenant que tu es revenue en vie, ces actions, la famille des Bernard doit tout rendre ! »

Yolaine s'est blottie sur les genoux de la vieille dame.

La grand-mère l'aimait toujours autant que lorsqu'elle était enfant.

Si elle a ramené la petite Viviane à la maison, c'était en partie parce qu'elle a voulu que la petite Viviane ressente plus d'amour.

La grand-mère allait certainement aimer la petite Viviane autant qu'elle l'aimait…

Elle a dit doucement : « Grand-mère, tu as quatre-vingt-trois ans cette année, tu ne dois plus t'inquiéter de ces choses, ce sont à moi, je les récupérerai. Ne t'inquiète pas, je ne suis pas la même demoiselle Bernard qui ne connait rien. Je veux la justice pour moi, et pour les deux enfants qui sont morts… en vain… »

Devant ses yeux, deux autres bébés couchés sur le sol de l'entrepôt, aux visages bleus et violets, ont apparu.

C'étaient ses deux fils aînés.

Ils étaient morts en silence, enterrés à un endroit qu'elle ne connaissait même pas…

Les yeux de Yolaine ont émergé en larmes.

« Bonne fille Yolaine, c'est du passé, ne pleure pas… » La vielle dame Richard lui a tapoté le dos, « Puisque tu es revenue, reste bien à la famille des Richard et considère cet endroit comme ta famille… »

Yolaine a hoché doucement la tête.

La famille des Richard était chargée par la grand-mère, tant que la grand-mère l'accueillait, elle osait rester.

Et elle ne vivait pas dans la famille des Richard pour rien, la seule puce qu'elle avait développée était suffisante pour faire monter la famille des Richard d'un cran.

Elle restait ici avec conscience en paix.

Ils discutaient tous les deux quand soudain, un cri choquant a éclaté à l'extérieur.

La vielle dame Richard a froncé les sourcils : « C'est encore Nathan qui pleure ? »

Nathan, c'était le fils d'Eva, chaque fois qu'elle retournait chez sa mère, elle ramenait ce fils avec elle.

Et ensuite, elle faisait des dégâts.

La vielle dame Richard était trop paresseux pour s'en soucier et continuait à parler avec Yolaine.

Pour une raison quelconque, un mauvais sentiment est apparu dans le cœur de Yolaine.

Elle s'est levée et s'est dirigée vers la porte, elle a juste tiré la porte et a vu dans le salon, Eva a levé la main pour gifler Viviane durement dans le visage.

Viviane ne savait rien, inconsciente du danger imminent.

« Arrêtez ! ! »

Yolaine a crié de colère et s'est précipitée vers elle.

Eva a plissé les yeux et a donné une gifle encore plus vicieuse.

Elle détestait Yolaine depuis son enfance, car Yolaine n'était évidemment pas membre de la famille des Richard, et pourtant elle avait profité de tous les avantages de la famille des Richard.

Et elle, la grande demoiselle de la famille des Richard, se voyait voler la vedette par Yolaine.

Ensuite, après que Yolaine ait passé une nuit avec un homme sauvage et était devenue le sujet d'une séance de photos nues de la ville de Mer, elle a été tellement satisfaite.

Plus tard, Yolaine avait donné naissance à ses enfants sauvages, s'était immolée par le feu et s'était suicidée, une série d'événements qui l'ont fait applaudir de joie.

Mais elle n'a jamais pensé que Yolaine reviendrait vivante.

Et dès qu'elle est revenue, elle était contre elle !

Hé !

« Si elle ne pouvait pas faire face à Yolaine, elle ne pouvait pas s'occuper d'une petite sauvageonne ? »

Sa gifle était tombée sur le visage de la petite Viviane rapidement et brutalement.