Résumé : Victor pensait avoir trouvé l’amour en épousant Camille, une femme libre et indépendante. Mais après le mariage, il découvre une réalité bien différente : elle ne s’occupe plus de lui, vit comme si elle était encore célibataire et le relègue au second plan. Malgré ses tentatives pour sauver leur couple, elle le rejette sans cesse. Un soir, perdu et épuisé par la solitude, Victor fait la rencontre de Nora, une femme mystérieuse au passé douloureux. Dans un moment d’égarement, il cède à la tentation et passe une nuit avec elle. Tiraillé entre la culpabilité et le vide émotionnel de son mariage, il se demande s’il doit continuer à s’accrocher à un amour à sens unique ou se laisser porter vers une nouvelle voie. Alors que Camille s’éloigne de plus en plus, Victor se retrouve face à un choix qui pourrait bouleverser sa vie : rester dans un mariage sans amour ou écouter son cœur et prendre le risque d’un nouveau départ. Mais il aimait sincèrement sa femme
View MoreLe jour commençait à peine à poindre derrière les rideaux tirés. Une lumière douce filtrait à travers le tissu, projetant des ombres diffuses sur les murs de la chambre. Victor ouvrit les yeux lentement, bercé par le silence matinal. Il tourna la tête sur l’oreiller et la vit, allongée à ses côtés, paisible dans son sommeil.
Il prit quelques secondes pour l’observer. Son visage semblait détendu, préservé des tracas du quotidien, et il retrouva dans ses traits une douceur qu’il avait l’impression d’avoir perdue de vue. Il se rappela du jour de leur mariage, de cette image lumineuse de Camille, rayonnante dans sa robe blanche, de l’amour éclatant qu’ils partageaient à l’époque. Il se revit lui prendre la main avec la certitude naïve que rien ne pourrait les éloigner.
Aujourd’hui, pourtant, quelque chose était différent. Une distance s’était installée entre eux, insidieuse et silencieuse, et il peinait à en trouver l’origine. Était-ce le temps ? L’usure des jours qui passent sans que l’on s’en aperçoive ?
Victor, pris par un élan, tenta de briser cette barrière invisible. Avec délicatesse, il effleura le bras de Camille du bout des doigts, traçant un frisson sur sa peau nue. Il hésita un instant, puis se pencha pour déposer un baiser sur son épaule, un geste simple, presque timide, mais chargé de tout ce qu’il n’osait pas dire.
Camille grogna faiblement et, sans même ouvrir les yeux, se retourna d’un mouvement sec, lui présentant son dos.
Victor resta figé, la main en suspens, avant de la retirer lentement.
Un geste tendre rejeté – une habitude qui s’installe
Il inspira profondément, détournant le regard vers le plafond. Ce n’était pas la première fois. Depuis plusieurs mois, il avait remarqué cette réaction mécanique de Camille. Chaque matin, il tentait un geste, une caresse, une parole douce, et chaque matin, elle répondait par une esquive, un soupir, une absence.
Il voulait croire que ce n’était qu’une phase, que le stress du travail, la fatigue ou les obligations du quotidien en étaient responsables. Mais l’habitude s’installait, et avec elle, une douleur sourde qu’il peinait à ignorer.
Déçu mais résigné, il se leva en silence.
Le rituel du café – un espoir ténu
Dans la cuisine, l’odeur du café en train de couler emplissait la pièce. Victor s’accrocha à ce rituel matinal comme à un radeau. C’était un moment simple, ancré dans leur quotidien, un des rares instants où ils se retrouvaient avant que la journée ne les emporte chacun de leur côté.
Il espérait, chaque matin, qu’ils pourraient échanger un regard complice, un sourire, quelques mots. Que Camille poserait sa main sur la sienne en prenant sa tasse, qu’elle briserait cette distance grandissante entre eux par une banalité réconfortante.
Mais ce matin-là, comme tant d’autres, la réalité le rattrapa.
L’éloignement silencieux – le téléphone comme barrière
Camille apparut enfin dans l’encadrement de la porte, ses cheveux en bataille, la démarche encore engourdie par le sommeil. Victor leva les yeux vers elle, prêt à lui sourire, mais elle ne lui accorda même pas un regard.
Son premier geste fut de saisir son téléphone sur la table. Dès l’instant où l’écran s’illumina, il n’exista plus pour elle. Son visage se figea dans une expression concentrée, ses doigts glissant rapidement sur l’écran, absorbée par un monde dont il était exclu.
Victor la regarda s’asseoir sur le canapé, toujours plongée dans ses messages et ses réseaux sociaux. Il s’approcha, posa sa tasse sur la table basse et tenta une conversation, cherchant à briser cette bulle qui les séparait.
— Bien dormi ? demanda-t-il d’une voix légère.
Camille hocha vaguement la tête, sans lever les yeux.
— Mouais.
Rien de plus.
Victor laissa passer un silence avant d’essayer à nouveau :
— J’ai fait du café, il est encore chaud. Tu veux du sucre ?
— Non.
Un mot, sec, sans appel.
Il observa Camille un instant. Elle ne réagissait pas. Elle ne lui parlait pas. Elle était là, et pourtant si loin.
Un sentiment de solitude grandissant
Victor détourna les yeux et prit une gorgée de son café, sentant une amertume plus forte que d’habitude.
Il se demanda quand exactement elle avait cessé de s’intéresser à lui.
Il fouilla dans sa mémoire, cherchant un instant précis, un tournant, mais il n’en trouva pas. Ce n’était pas une rupture soudaine, pas un événement brutal. C’était un éloignement progressif, presque imperceptible, un fil qui s’effilochait un peu plus chaque jour sans qu’on s’en aperçoive.
Il se souvint des débuts, où chaque matin était un moment de complicité. Où Camille le taquinait sur son incapacité à émerger du sommeil sans trois tasses de café. Où elle venait s’asseoir près de lui, enroulée dans une couverture, pour lui raconter un rêve étrange ou lui demander ce qu’il voulait faire le week-end.
Tout cela semblait appartenir à une autre vie.
Désormais, elle vivait à côté de lui, mais plus avec lui.
Victor posa sa tasse avec lenteur et observa Camille une dernière fois. Il avait envie de lui parler, de lui dire ce qu’il ressentait, de lui demander pourquoi elle semblait si distante.
Mais il savait déjà comment elle réagirait. Un haussement d’épaules. Un “J’suis fatiguée, Victor, c’est tout.”
Alors, il garda le silence, comme il l’avait fait tant de fois auparavant.
Un silence pesant, étouffant, plus bruyant que n’importe quel cri.
Victor prend ses clés et quitte le lieu dans sa voiture il pense à sa vie conjugale
Sa femme qui reste à la mais avec son téléphone toute la journée elle communiquait seulement avec ses amis en parlant de bisness
De l'autre côté de la ville Antoine et Elise
Antoine vient d'arriver chez lui après deux jours sans rentré
- Bonjour mon amour
- laisse moi l'aire Élise (réponda Antoine)
Voici la suite de la scène entre Lyna et Victor, pleine de douceur mais aussi teintée d’un soupçon de danger inconnu :Dans le fond de la boutique, le temps semblait suspendu.Victor observait Lyna ranger une étagère avec soin. Chaque geste qu’elle faisait était délicat, précis, comme si tout ce qu’elle touchait méritait de l’attention. Il se surprenait à la regarder souvent, simplement pour s’assurer qu’elle était bien réelle.— Tu veux quelque chose à boire ? demanda Lyna en se retournant vers lui.— De toi ? Toujours. répondit-il avec un petit sourire malicieux.Lyna rit doucement, puis disparut un instant dans l’arrière-boutique. Elle revint avec deux verres de bissap frais.— Je te garde en vie avec mes boissons maison maintenant ?— Tu fais plus que ça. Tu me rappelles que je peux encore respirer.Ils s'assirent à nouveau, leurs genoux se frôlant. Lyna posa sa main sur celle de Victor.— Tu n’as pas à dire ce que tu vis chez toi. Je le sens. Mais je veux que tu saches… ici, tu p
Le silence de la maison était lourd lorsque Camille entra dans le salon. Victor, assis sur le canapé, venait de rentrer du travail. Il avait desserré sa cravate, son visage fatigué, mais calme.Camille s’arrêta devant lui, les bras croisés, les yeux chargés d’un mélange de colère et de défi.— Victor, regarde-moi.Il releva les yeux, surpris par son ton.— Tu me trompes déjà, n’est-ce pas ? Tu as une maîtresse.Victor fronça les sourcils, pris de court par la violence directe de l’accusation. Il ne répondit pas tout de suite. Il se contenta de la fixer, les lèvres entrouvertes, comme s’il cherchait les mots justes.— Pourquoi tu ne dis rien ? lança-t-elle plus fort.— Tu crois que je suis stupide ? Tu rentres tard, tu souris tout seul, tu es distant. Et maintenant tu veux jouer au muet ?Victor soupira doucement, puis prit son téléphone sur la table basse.— Camille, je crois qu’il vaut mieux qu’on parle calmement…Mais à peine avait-il effleuré son téléphone que Camille s’interposa v
18h30 – Retour à la maisonÉlise ouvre la porte de leur maison. Elle porte encore le parfum léger du café où elle a ri quelques heures plus tôt. Son sourire s’estompe dès qu’elle entre.L’odeur de l’alcool est omniprésente. Le salon est en désordre : bouteilles vides, cendriers pleins, vêtements jetés à même le sol. Antoine est affalé sur le canapé, les yeux rouges, le visage tiré.— T’étais où ?! grogne-t-il en la voyant entrer.— Je suis sortie. J’avais besoin d’air.Elle tente de contourner la discussion, de passer dans la cuisine, mais Antoine se lève brusquement, instable.— Besoin d’air ? Ou besoin de voir un autre homme, c’est ça ?!— Tu es ivre, Antoine. Repose-toi. On en parlera quand tu seras lucide.— Tu te fous de moi ! hurle-t-il. Il saisit un verre sur la table et le jette au sol. Il éclate en mille morceaux.Élise recule, apeurée.— Antoine, arrête ! Tu n’es plus toi-même !— Moi-même ? C’est toi qui changes, Élise. Depuis quand tu me parles comme ça ? Tu crois que tu p
Il était 6h30 quand le téléphone de Victor vibra sur sa table de nuit. Il ouvrit les yeux doucement, encore enveloppé par les bribes de son rêve, et tendit le bras.Lyna : Bonjour à l’homme qui me donne le sourire dès le matin.Un léger sourire se dessina sur les lèvres de Victor. Il prit quelques secondes avant de répondre, touché par la simplicité de ces mots.Victor : Et bonjour à celle qui me le redonne sans le savoir. Tu m’as réveillé en douceur. Tu as bien dormi ?Lyna : Oui, je me suis endormie en repensant à hier soir… et j’espère que ce n’était pas qu’un moment de passage pour toi.Victor resta un moment à relire cette phrase. Il sentit quelque chose bouger en lui. De la tendresse. Une paix qu’il n’avait pas connue depuis longtemps.Victor : C’était réel. Sincère. Tu es comme un souffle d’air pur dans un monde qui étouffe.À 7h30, il était déjà assis à la table de la cuisine. La bonne lui servit un petit déjeuner simple, et il mangea en silence, serein. C’est alors que Camill
Camille resta quelques secondes plantée dans l’entrée, la main encore suspendue au bouton de son manteau qu’elle venait d’ôter. Le bruit de la porte qui se referma doucement derrière Victor résonna comme un coup de tonnerre silencieux.Pas de dispute.Pas d’accusation.Pas même un soupçon de jalousie.Juste un « D’accord. Bonne journée. »Elle enleva ses lunettes de soleil et les posa sur la table basse. Son regard croisa celui d’Aïcha, qui passait avec une assiette vide.— Besoin de quelque chose, madame ? demanda la bonne, polie comme toujours.— Non… Non, merci Aïcha, répondit Camille en s'asseyant au bord du canapé.Un silence pesant retomba sur la pièce.Camille prit son téléphone et revint sur les messages de la veille.Ceux de son amant.Les photos, les blagues, les mots doux… « Tu me manques déjà », « J’ai aimé chaque seconde », « Vivement notre prochain week-end ».Elle relut les messages sans sourire.Tout lui semblait soudain creux. Mécanique.Elle se leva et entra dans la
Il était 22h08 quand Victor gara sa voiture devant la maison. La nuit était calme, le quartier plongé dans une demi-obscurité. Il coupa le moteur et resta un instant immobile, les deux mains sur le volant. Il pensait à sa soirée avec Lyna : sa douceur, ses rires simples, sa façon de le regarder avec attention.Il soupira doucement, puis sortit.En entrant dans la maison, il fut accueilli par Gloria, la bonne, qui rangeait encore quelques affaires dans le salon.— Bonsoir monsieur Victor.— Bonsoir Gloria. répondit-il poliment, en retirant sa veste.Il jeta un coup d’œil autour de lui, espérant peut-être entendre un bruit venant de la chambre, ou sentir une présence. Mais la maison était figée dans un silence poli.— Elle est où, madame ? demanda-t-il en posant calmement sa question.Gloria baissa les yeux un instant.— Elle m’a dit de vous dire qu’elle a été appelée d’urgence par une amie. C’est tout ce qu’elle m’a dit.Victor eut un léger rictus.— Ah… les fameuses urgences.Il secou
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