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Mon mari contractuel me prend pour sa princesse
Mon mari contractuel me prend pour sa princesse
Auteur: Tristan

Chapitre 1

La suite présidentielle de l’Hôtel Plaza,

Une atmosphère dégoûtante flottait, empreinte de l’odeur suave d’une rencontre passionnée.

Estelle Fritz observait les deux amants s’embrasser, un sourire moqueur s’est dessiné au coin de ses lèvres. Elle a serré les poings, regrettant d’être venue livrer le costume à Théo Prévôt pour le mariage du lendemain. Sans cela, elle aurait demeuré dans l’ignorance.

Cinq années de jeunesse avaient été sacrifiées pour cet homme. Cependant, tel une bête ingrate, il l’avait impitoyablement trahie.

« Estelle… Je l’aime de tout mon cœur… S’il te plaît, ne nous sépare pas. » Isabelle Fritz, la petite sœur d’Estelle, a pleuré à chaudes larmes, ses joues pâles étaient couverts de larmes, ses mains au cou de l’homme.

Ce dernier a froncé légèrement les sourcils, entourait fermement la femme dans ses bras comme pour la protéger. Sa main large et fine tapotait doucement son dos en un soupir :

« Je te l’ai répété maintes fois, la personne que j’aime, c’est toi. Pas besoin de lui supplier à voix basse. » Sa voix douce résonnait d’impuissance et d’amour.

Mais ces paroles agissaient comme des lames dans le cœur d’Estelle.

Elle a retroussé légèrement les lèvres avec dédain, « Très bien, je vous aide ! »

À ces mots, Isabelle s’est figée, puis a relevé la tête, défiant Estelle du regard complaisant.

« Ma chère sœur, l’homme que tu as aimé pendant cinq ans s’est enfin éprise de moi, sans pouvoir y résister. » s’est dit-elle intérieurement d’une manière ironique.

Estelle a pris une grande bouffée d’air, cherchant à étouffer la colère qui grondait en elle, s’efforçant de retrouver son calme. Mais Isabelle ne semblait pas prête à en rester là. Elle a ouvert doucement la bouche pour ajouter de l’huile sur le feu :

« Estelle, demain c’est notre grand jour. Tu dois être là pour assister à notre mariage ! »

« Ah, voir l’homme que tu aimes depuis cinq ans se marier avec une autre, ça doit être déchirant ! » a pensé Isabelle.

À ces mots, Estelle la fixait d’un regard incrédule, se demandait comment cette femme pouvait prononcer de telles paroles avec tant d’audace.

Peu de temps après, Isabelle a soupiré avec une expression empreinte de mélancolie, « On a besoin de ta bénédiction. Tu ne nous refuseras pas, n’est-ce pas ? Après tout, je suis ta petite sœur. »

« D’accord. » Luttant contre l’impulsion de la pulvériser sur place, Estelle s’est retournée péniblement et s’est éloignée dans un état de détresse.

Elle avait pensé ne pas pleurer, mais les larmes coulaient inlassablement.

Elle a goûté l’amertume des larmes, mais son cœur endurait une souffrance encore plus profonde.

Cet homme qu’elle avait aimé pendant cinq ans était une véritable canaille !

Elle s’est mise à courir frénétiquement, comme si cela était le seul moyen d’apaiser sa douleur !

Soudain, le crissement sec des freins a retenti. Au même instant, un Hummer noir s’est immobilisé devant elle.

Estelle s’est figée de terreur, son visage perdant toute couleur.

Lucas, le chauffeur, est sorti prestement de la voiture et s’est précipité vers la femme étendue au sol, s’est adressé à l’homme dans la voiture avec une culpabilité palpable :

« Patron, la dame s’est évanouie. »

« Emmenons-la à l’hôpital. » Une voix douce et grave a résonné, teintée d’une légère nonchalance qui glaçait l’atmosphère.

Lucas s’est exécuté sans tarder, la prenant délicatement pour la placer sur le siège passager. Il s’est dirigé ensuite vers l’hôpital de la famille Boyer.

Estelle a émergé dans une ambiance imprégnée de l’odeur aseptisée du désinfectant. Lorsqu’elle a ouvert les yeux, une paralysie momentanée s’est emparée de tout son être.

Elle a repris ses esprits, l’expression consternée sur son visage révélait son étonnement, et elle a murmuré : « Pourquoi suis-je à l’hôpital ? »

Entendant sa voix, l’homme près de la fenêtre du sol au plafond, a pivoté froidement. « Vous avez été écrasée par ma voiture. »

Un rire amer a échappé à Estelle. Trahie par un salaud et renversée par une voiture, était-elle maudite par la malchance ?

Elle a demandé alors d’un ton glacial :

« Puisque vous êtes le responsable, offrez-moi une compensation. »

« Une compensation ? » Chrétien Leroy restait impassible avec l’air froid.

Estelle était tellement surprise qu’elle a détourné la tête. Quand son regard a croisé le beau visage de l’homme, elle a oublié un instant de respirer.

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