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Chapitre 5

Author: Luisant
Léa s’est amusée de l’idée de Nina : « Toi, tu as lu trop de romans. J’ai juste trouvé une personne au hasard, qui n’a aucune relation avec la famille Robert. La seule relation dans laquelle il est impliqué, c’est qu’il travaille dans l’entreprise de la famille Robert. »

« Ah », Nina était grandement déçue. « Cela signifie qu’il est toujours l’employé de Louis, alors à l’avenir si Louis veut t’intimider, ne peut-il pas être plus facile ? »

Les yeux de Léa se sont assombris : « Il ne devrait pas... Non, pour le bien du vieux Monsieur Robert et pour le fait que je suis déjà mariée, Louis ne devrait pas venir me déranger. »

Nina était légèrement soulagée en entendant ça, mais en pensant au comportement de Louis, elle ne pouvait pas s’empêcher de défendre sa meilleure amie : « J’aurais dû le battre à ce moment-là, ne sait-il pas à quel point tu veux te marier avec lui ? »

Léa l’a doucement interrompue : « C’est déjà du passé, Nina. À partir de maintenant, Louis et moi, nous n’avons aucun lien et nous n’interférerons pas l’un avec l’autre. »

« Alors vos fiançailles ... » Nina a-t-elle dit : « Le vieux Monsieur Robert n’est pas encore au courant, n’est-ce pas ? S’il le savait, il serait très triste. »

La tristesse de Léa est remontée jusqu’à ses sourcils.

En parlant du vieux Monsieur Robert, le grand-père de Louis, Léa se sentait vraiment coupable.

Ses fiançailles avec Louis avaient été personnellement fixées par le vieux Monsieur Robert, et après la chute de la famille Dubois, tout le monde attendait que le vieux Monsieur Robert reprenne son ordre et plaisante sur Léa.

Mais au lieu de révoquer les fiançailles, le vieux Monsieur Robert avait déclaré à plusieurs reprises en public qu’il ne reconnaissait que Léa comme la belle-fille de son petit-fils.

Le vieux monsieur et Louis se disputaient même souvent à cause d’elle.

Maintenant que les choses en étaient arrivées là, la seule personne pour laquelle Léa se sentait désolée était le vieux Monsieur Robert.

« Je ... J’en parlerai à grand-père ce soir. » Léa a-t-elle dit.

Au lieu de l’entendre de quelqu’un d’autre, il vaudrait mieux qu’elle le dise elle-même au vieil homme.

Nina s’est inquiétée d’elle : « Tu as besoin que je t’accompagne ? »

« Pas besoin », Léa a souri. « Grand-père m’aime tellement qu’il ne me fera rien. »

...

Le Grand Hôtel Ciel sur La Mer.

À l’intérieur de l’opulente salle privée, le vieux Monsieur Robert, qui était le plus haut symbole de pouvoir de la famille Robert, était assis sur le siège principal, regardant en souriant Maxime assis en face de lui, et soupirant laconiquement : « Mon frère vous a bien cultivé. Vous avez dix ans de moins que Daoud, mais vous gardez toujours le sang-froid dans vos actions. »

À côté du vieux Monsieur se trouvait Daoud, dont il parlait et qui était le père de Louis.

Il avait une bedaine, et l’on pouvait encore vaguement apercevoir sur ses traits le beau visage de sa jeunesse.

« Tu as raison, papa », Daoud a-t-il approuvé avec une admiration évidente qu’il portait à Maxime. « Maxime a quitté sa carrière à l’étranger et est retourné en Chine sans aucune hésitation, et ça, peu de gens peuvent le faire ! »

Maxime gardait toujours ses manières convenables et s’est élégamment essuyé les lèvres : « Merci pour les compliments. La dynamique de développement de la Chine a été très forte ces dernières années, et c’est seulement parce que j’ai vu les opportunités d’affaires que je suis retourné en Chine. »

Le vieux Monsieur Robert a légèrement hoché la tête et a dit avec regret : « Il est dommage que cette fois-ci, votre père ne vous ait pas suivi pour revenir en Chine, sinon nous aurions pu être réunis tous les deux. »

Une lumière froide s’est soudainement éclairée dans les yeux de Maxime : « C’est une bonne chose qu’il ne m’ait pas suivi, sinon vous ne pourriez pas nous voir. »

Le vieux Monsieur Robert a froncé les sourcils : « Pourquoi vous avez dit ça ? »

« Nous avons eu un accident de voiture à l’aéroport. »

« Quoi ? » le vieux s’est crispé. « Alors vous avez été blessé ? »

« Non. »

« C’est bon », le corps du vieux Monsieur Robert s’est affaissé et il a demandé à nouveau avec inquiétude : « Que s’est-il passé exactement ? »

« Deux voitures sont entrées en collision, et les deux conducteurs sont tous morts. »

« En d’autres termes, on ne peut pas déterminer s’il s’agit d’un accident ou d’un acte intentionnel ? » Le vieux renard a immédiatement compris ce point.

Maxime avait observé son expression, et ce n’était qu’après avoir déterminé qu’il n’était effectivement pas au courant de la situation qu’il a dit : « Oui, c’est pourquoi j’ai besoin de votre aide, oncle. »

« Bien sûr que oui », a dit le vieil homme. « Votre père et moi sommes de la famille, même si vous ne me demandez pas de vous aider, je vous aiderai quand même à le découvrir. »

« Merci beaucoup, mais pas besoin de vous déranger à cause de ça », Maxime a-t-il décliné avec détachement et politesse. « Je vais me renseigner sur cette affaire, parce que très peu de gens savent que je suis revenu en Chine, je pense qu’il y aura bientôt une conclusion. J’espère juste que vous pouvez bloquer la nouvelle que je suis revenu en Chine pour le moment. »

Le ton du vieux Monsieur a baissé. « Vous avez soupçonné que c’est quelqu’un de ces grandes familles qui a fait ça ? »

Maxime n’en avait parlé qu’aux trois autres grandes familles.

Les doigts fins de Maxime tapotaient le bureau et n’a pas répondu à la question du Maître Robert, mais a insisté : « j’espère toujours que vous pourrez m’aider, oncle. »

Le vieux monsieur a hésité un instant et a haussé un côté de ses sourcils, puis il a souri pour briser l’atmosphère pesante : « Bien sûr. »

Après avoir dit cela, il a regardé Daoud à son côté pour changer de sujet : « Où est Louis ? Comment se fait-il qu’il ne soit pas encore venu ? »

Daoud : « C’est sûrement à cause de son travail, sinon Louis serait déjà venu, parce qu’il a attendu toujours à voir Maxime. »

« C’est vrai », a dit le vieux Monsieur Robert en riant. « Louis vous vénère depuis que vous vous êtes rencontrés quelques fois à l’étranger, je ne l’ai jamais vu vénérer quelqu’un à ce point pendant tous ces années. »

Maxime a l’air d’un sourire dans ses yeux, mais ses pensées étaient sur Léa.

Louis ?

Je crois que le fiancé de cette femme s’appelait comme ça ?

Devrait ... Ce n’était pas possible d’avoir une telle coïncidence ...

« Maxime... » Daoud lui a fait soudain un signe de la main.

Maxime ne bougeait pas et a retiré son regard, déplaçant ses yeux pour regarder Daoud.

Daoud l’a taquiné : « À quoi penses-tu ? Tu es si absorbé dans la pensée. »

Maxime s’est renfrogné.

Il se demandait toujours à éviter d’être perdu dans ses pensées, et il était en fait perdu dans ses pensées à cause de cette femme ...

« Mon père vient de te demander si tu es déjà marié. »

Maxime a repris ses esprits et s’est redressé : « Oui. »

Le vieil homme s’est immédiatement intéressé à son mariage : « Quand était-ce ? Avant que vous ne retourniez en Chine, votre père m’a appelé et m’a demandé de vous aider à trouver une compagne, comment vous êtes-vous marié si rapidement ? »

Il avait bien deviné.

Maxime a calmement répondu : « J’ai rencontré une fille il y a quelques jours et j’ai eu un coup de foudre ? Puis, je me suis marié, mais c’était trop pressé pour vous en informer. »

« C’est vraiment dommage », le vieux Monsieur Robert a sorti une photo. « Je vais vous recommander quelqu’un, mais je ne m’attendais pas à ce que vous soyez aussi rapide. Hélas, si Louis était aussi décidé que vous, je n’aurais pas à m’inquiéter. »

En pensant au mariage de Louis et Léa, le vieil homme a soupiré à nouveau en silence.

Il ne comprenait vraiment pas pourquoi Louis n’arrivait pas à aimer Léa.

« Monsieur », le majordome a frappé à la porte et est entré pour apporter un téléphone portable au vieux Monsieur Robert, et a dit d’une voix qu’une seule personne pouvait entendre : « Mademoiselle Dubois vous a appelé. »

En entendant qu’il s’agissait de Léa, le vieux maître a immédiatement souri de joie et a pris le téléphone et a dit d’un ton affectueux : « Léa, pourquoi m’as-tu appelé ? »

« Oh, tu as quelque chose à me dire ? D’accord, je suis maintenant au Grand Hôtel Ciel sur La Mer. Je vais demander à quelqu’un de te chercher. »

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