Ce matin, j'eus du mal à me lever. C'était si difficile de quitter celui qu'on aimait, je n'allais jamais cesser d'être en amour avec mon lit. J'ouvris les yeux pour une centième fois et décidais finalement à me lever. Je vérifiais l'heure sur mon téléphone, 8h06. Je marchais comme un zombie jusqu'à la salle de bain et pris une douche rapide. Une fois ma petite routine terminée, je sortis du bungalow et allais rejoindre les autres pour déjeuner au réfectoire.
En arrivant devant la porte de ce dernier, j'étais pour entrer, mais je me stoppais net. Je baissais ma main de la poignée et reculais de deux ou trois pas.
J'avais un étrange pressentiment. Quelque chose me disait qu'il y avait un truc qui ne tournait pas rond. Une partie
-Cette fois-ci, tu me racontes tout, me dit Hunter lorsqu'il arriva à son bungalow.-Pourquoi ? Ça ne t'a pas suffi ?-Non, ça ne m'a pas suffi alors parle !Je lui racontais finalement tout depuis le début et sans oublier de détails, comme ça il ne pourra pas me dire que je ne lui ai pas tout dit. J'espérais simplement qu'il ne serait pas encore furax, ce n'était pas beau à voir. On aurait presque dit une dispute entre père et fille, presque.-Tu ne l'avais jamais vu avant ?-Non, lui répondis-je tout simplement.-Et tu ne sais pas pour qui il travaille ?
La personne restait dans la voiture, toujours en train de me dévisager. Zut, je viens de me rappeler que mes yeux n'avaient pas leur couleur normale en ce moment. Je me retournais rapidement et fit comme si de rien n'était.J'entendis le claquement de porte de la voiture. Mince ! Chers yeux, pouvez-vous redevenir normaux pour au moins une heure s'il vous plaît ? Ça serait super sympa !Il ne se passait rien, peut-être est-ce parce que cela se fait discrètement. Mais j'espérais qu'ils soient en train de changer de couleur. Qu'ils reprennent le magnifique bleu que j'avais avant.Ah mais j'y pense, c'était parce que j'étais présentement à Forest Dawn qu'ils étaient comme ça. Si je traversais le portai
-Une glace, ça te tente ? Me sourit-il.-Ouais, pourquoi pas !Quoi de mieux que de se geler le cerveau pour se changer les idées.On sortit de la voiture et sommes entrés dans le petit bâtiment très charmant. Nous faisions la file et j'observais tranquillement les gens passer dans la rue et entrer et sortir du magasin. Je sentais un regard posé sur moi, celui de Vincent.-Qu'est-ce qu'il y a ? Lui demandais-je.-J'essaie de me rappeler où je t'ai vue exactement. Pourtant, je l'aurais vu tout de suite mais je suis bloqué.Lui dire ou ne pas lui dire ?
C'était le temps d'employer les grands moyens.Habituellement, on ne peut pas se transformer devant un humain, mais là j'étais dans un sérieux pétrin. Je me concentrais, encore et encore, mais rien ne se produisit. Merde ! Ces hommes me déconcentraient, je n'arrivais à rien. Ils continuaient toujours de s'avancer vers nous et nous on s'enfonçaient de plus en plus dans la ruelle.-Qu'est-ce que vous me voulez !? Leur hurlais-je.Si j'avais été à leur place, je n'aurais pas planifié un kidnapping en plein jour.-En savoir plus, répondit l'un d'eux.-Je ne suis qu'une ado banale, il n'y a rien d'i
PDV RubyJe ne pouvais pas me métamorphoser quand un humain était juste à côté de moi. Mais que faire maintenant ?-Ruby ? Tu peux fermer les yeux un instant ? Me demanda Vincent derrière moi.-Pourquoi ? Je ne peux même pas tourner la tête pour te voir de toute façon.-Fait juste les fermer un instant, je te dirais quand les ouvrir.Je fermais les yeux quelques instants, mais ma curiosité l'emporta. Pourquoi voulait-il que je ferme les yeux ? En les rouvrant, je sentis une légère brume froide dans mon dos et j'essayais de me retourner. Mes frissons disparurent aussi vite qu'ils é
Je ne parlais plus. Je restais silencieuse sur le dos de Vincent qui avait maintenant l'apparence d'un taureau. Ouais un taureau, la grosse bête menaçante avec ses deux grosses cornes qui entaillent facilement la peau des gens. Pratique pour défoncer les portes qui nous barraient le chemin et faire peur aux hommes qui osaient se mettre dans nos jambes.Je dus mieux m'accrocher à ses cornes car je ne faisais que rebondir sur son dos. Il courait alors ça me faisait rebondir de tous les côtés.En tournant un coin, on vit un groupe d'hommes qui ne faisait que nous attendre. Et ils avaient malheureusement des bâtons et pistolets électriques dans leurs mains, prêt à frapper.-On fait demi-tour ou on leur fonce dedans ?
Après une bonne demi-heure à avoir volé, nous sommes atterris dans la forêt juste à côté du camp. Rectification, Vincent a atterri gracieusement et moi j'ai embrassé deux ou trois arbres avant de me retrouver dans un buisson qui malheureusement, contenait des épines.Vincent rit lorsqu'il se transforma et moi j'essayais de sortir de là pour ne pas m'entailler la peau en reprenant mon apparence initiale. Une fois sortie, je repris ma forme humaine et enlevais les quelques épines restantes. J'observais ensuite les bungalows et le réfectoire, tout semblait calme. J'allais pouvoir me faufiler dans mon bungalow sans attirer l'attention. On devait être encore dimanche, je n'avais pas l'impression d'avoir passé un long moment dans les égouts. La lune était haute dans le ciel, on é
Son cri me brisa les tympans. Mais que se passait-il ? La porte refusait de s'ouvrir. Pourtant elle se barrait de mon côté, mais je ne pouvais pas la déverrouiller. Je me reculais et donnais un coup de pied dans cette dernière, mais elle était plus solide que je ne le pensais. Je lui fonçais dedans, mais aucun résultat. J'allais seulement avoir des bleus sur l'épaule.Je vis alors ma fenêtre et courrais vers celle-ci. Je voulus la soulever, mais elle resta fixée. La panique monta aussitôt en moi.Un deuxième cri de Wendy retentit et c'est là que je trouvais comment sortir de ma chambre. Je me concentrais et me transformais en un petit insecte, plus précisément en fourmi, et passais sous la porte. En arrivant de l'autre côté