Share

PRINCESSE BRENDA(LA PUISSANCE DE L'AMOUR) PARTIE 02-RAM

Je suis enfin à la maison et j'étais vraiment content parce que je pourrais enfin payer l'argent de scolarité pour ma sœur enfin qu'elle puisse composer en paix. J'avais fait mon entrée à l'intérieur et après avoir salué ma mère avait l'air surprise de me voir revenir à la maison à pareille heure alors que je lui avais dit que je partais travailler, j'avais demandé d'après ma sœur comme cette dernière ne se trouvait pas à l'intérieur. 

Ma mère m'avait répondu qu'elle était partie, raccompagner l'une de ses copines qui était venue lui rendre visite. Alors je me suis levé dans le but d'aller me changer et commencer par établir les plans de ce que je ferai avec l'argent que monsieur Gabin m'a remis. 

On pouvait lire dans les yeux de ma mère, qu'elle s'interrogeait concernant ce qui ne va pas avec moi, parce que j'étais vite revenu à la maison alors que des fois si je pars comme ça de la maison pour le boulot, je reviens complètement les soirs et voilà que j'ai aussi l'air joyeux. 

J'avais décidé de la mettre au courant de tout une fois que je finirai de me changer, mais on dirait que j'aurai pas cette chance d'aller me changer avant de lui cracher le morceau, car ma mère se posait déjà trop de questions, sans oublier les yeux que cette dernière faisait en me regardant. 

Effectivement c'était bien ce que je me disais, car j'étais sur le point de prendre la direction de ma chambre quand j'entendis la voix de ma mère qui m'a mis un frein. « Rick peux-tu me dire ce qui ne va pas, as-tu eu un problème avec ton patron  ou bien qu'y a-t-il ? » Avec ces questions que mère me posait, j'avais vite deviné ce à quoi elle faisait allusion.

En me connaissant, elle se disait, peut-être que c'était parce que j'ai eu un problème au boulot que je suis vite revenu à la maison et c'est pour qu'elle ne soit pas au parfum de ce qui ne va pas, que je faisais tout pour afficher le visage que j'affiche, juste pour cacher ma douleur comme d'habitude. Parce que j'aime pas les déranger avec mes soucis. Mon seul souhait c'est d'être la source de leur joie, leur bonheur et non celle de leur tristesse ou malheur.

Je me suis retourné pour aller prendre siège à côté de ma mère toujours avec cette joie qui se lisait sur mon visage et ma mère avait continué avec ses interrogations. 

– Rick mon garçon, qu'est-ce qui ne va pas ? Et surtout ne me dis pas que tout va bien parce que je sais très bien que tu essaies de me cacher quelque chose. 

– Maman, bien sûr que tout va bien et je ne te cache rien du tout. 

– Tu m'as dit quoi avant de quitter cette maison ce matin ? 

– J'ai dit que j'irai travailler et que je reviendrai sûrement à la maison le soir. 

– Mais te voilà à la maison maintenant avec ce sourire fantôme que tu affiches tout juste pour me faire croire que tout va bien, pour que ta sœur et moi ne puissions rien remarqué c'est bien ça hein ? Rick tu es mon garçon, le premier cadeau que Dieu m'a donné et je te connais très bien. Ce que tu ne sais peut-être pas. Dis moi ce qui ne va pas, si c'est que tu as un problème avec ton patron, dis le moi pour que j'irai le voir pour lui demander pardon. Même si je sais que tu n'es pas du genre à te créer des ennuis. Alors parle moi mon bébé. 

– Maman tout va super bien et j'ai aucun problème avec mon boss. C'est que…

J'avais pris le temps de mettre ma mère au parfum de tout concernant le voyage que je ferai avec monsieur Gabin et la somme d'argent que ce dernier m'avait donné. 

Ma mère était inondée de joie et elle n'arrivait pas à croire que j'irai dans un pays dans lequel elle n'avait jamais mis ses pieds. Les larmes aux yeux, elle avait commencé par me donner des conseils comme elle le faisait d'habitude et aborda un sujet concernant un homme dont elle ne m'avait jamais parlé auparavant. 

– Mon garçon, tu sais, moi aussi j'avais voulu visiter ce pays une fois dans ma vie, surtout le Cameroun. Parce que j'avais tissé un lien fort avec une Camerounaise qui est la fille d'un ami de mon père. 

– Mon grand-père ? 

– Oui mon garçon, ton grand père avait un ami lorsqu'il était encore en vie et ce dernier est un camerounais. Je ne me souviens plus de son nom, mais je me souviens au moins du nom de mon amie en question qui est sa fille. Elle s'appelle Maria, une fille très belle, gentille et très intelligente. Je me suis au moins de son prénom parce que ce prénom fait référence au nom de la vierge marie. Maria et moi étions de bonnes amies, car elle venait au Bénin avec son père et comme des fois ton grand père m'amenait là où ils restaient, s'ils venaient, Maria et moi avions tissé un lien très fort. 

– Ah bon? Mais maman tu m'as jamais parlé d'elle alors que même en te regardant on peut voir et ressentir que vous étiez vraiment des bonnes amies et que vous avez passé sûrement de bons moments ensemble. 

– C'est pas faux mon chéri, mais le problème était que même avant la mort de ton grand père, j'ai plus les nouvelles de Maria, parce qu'elle ne venait plus au pays avec son père, sans oublier qu'après la mort de mon père, nous n'avons plus eu les nouvelles de du père de Maria. Donc je ne sais même plus si ce dernier est encore en vie ou s'il est déjà parti rejoindre ses ancêtres tout comme ton grand père. Mais je sais que Maria est toujours portante et sûrement qu'elle a donné naissances et des beaux princes et des belles princesses qu'elle disait lorsque nous étions encore petites. 

– Je comprends mieux maintenant, mais maman j'ai une question à te poser. 

– Je t'écoute mon garçon. 

– Vous venez de dire que un camerounais fut l'ami de grand père et c'est bien sonné dans mes oreilles. Mais je veux savoir la raison pour laquelle certaines personnes dans certains pays, n'aiment pas tisser des relations avec les personnes qui se trouvent dans d'autres pays sont différents de leurs. Alors que nous sommes tous des africains. 

– Mon garçon, cette affaire c'est depuis jadis que ça existe et c'est à cause de cet esprit de discrimination que nous les africains nous avons que les autres confinants sont venus nous coloniser. Nous tous, nous avons la même couleur de sang qui coule dans nos veines, nous avons la même couleur de peau et ce même pouvoir, le pouvoir suprême qui nous lie tous et ce pouvoir c'est l'amour. Mais juste à cause de nos langues, nos cultures, nos traditions qui différents d'un pays à un autres, on oublie que nous tous, nous sommes venus dans ce monde à cause de deux personnes, une femme et un homme. C'est juste à cause la haine, la jalousie qui est à la base tout ça et seul l'amour, le vrai peut éradiquer ce phénomène de discrimination. Sans te mentir monsieur Samson et ton grand père étaient de bons amis et leur amitié était si forte comme celle qu'on voyait dans les films. 

– Oh donc le père de Maria s'appelle Samson ?

– Oui je me souviens maintenant, sauf le nom de famille qui ne m'est pas encore venu à l'esprit. 

– OK,maman tu as dit que leur amitié est comme celle qu'on voyait dans les films, parce que c'est seulement dans les films qu'on trouve ces liens d'amitié si fort car de nos jours c'est complètement autre chose. Si je comprends bien. 

– Tu as bien capté mon garçon. 

– D'accord maman, j'irai me changer. 

Sur ces mots, je me suis levé et j'ai pris la direction de là où se trouvait ma chambre. Ma mère était tellement contente pour moi jusqu'au point où elle avait commencé par louer Dieu à travers des chants de louanges. 

De l'autre côté ( CAMEROUN )

*** BRENDA ***

Mon père et moi sommes déjà venus à la maison, j'étais dans ma chambre et je lisais les commentaires de mes fans sur ma page f******k quand j'ai reçu un message venant de ma copine Julia qui réside au Ghana.

C'était tout comme si cette dernière savait que je viendrai la voir parce que ça fait déjà très longtemps qu'on ne s'était plus conversé. 

J'avais répondu à son texto et nous avions commencé par discuter de tout et de rien. Nous avons passé des heures à nous taquiner par appel vidéo. Nous étions en train de discuter quand Julia avait commencé par me parler de son petit ami, son prince charmant et je souriais en la regardant. Parce qu'en voyant Julia parler, on pouvait voir que cette dernière était complètement folle amoureuse de cet mec dont elle me parle. Elle me parlait de lui avait amour et tendresse et c'était comme si elle était devant son homme. 

Je ne disais rien et je faisais que la regarder quand elle m'avait posé une question qui m'avait envoyé dans un monde de pensée qui n'était pas encore classé dans mes mondes à moi. 

Je ne disais rien pour répondre à sa question et je pensais l'esquiver. Mais on dirait que Julia ne voulait pas me lâcher. 

JULIA : Brenda pourquoi c'est toujours ce que tu fais si jamais j'aborde ce sujet te concernant ? Ne me dis pas que tu ne vas jamais te marier hein. Ou bien veux-tu devenir une sœur religieuse ? Parce que moi je n'arrive plus à te comprendre. 

BRENDA : Ma copine, tu sais très bien que je ne suis pas si compliquée. Le problème est que pour le moment mon souci ce n'est pas un homme, ni une relation amoureuse. 

– Et c'est quoi alors ma chérie? Parce que si c'est ton avenir professionnel, tu as déjà tracé ton chemin, sans oublier que tu as la fille d'un grand homme d'affaires et l'une des plus grande femme d'affaires de Cameroun. Maintenant dis moi, c'est quoi ton souci ? 

– Ma chérie, sais-tu qu'il ne suffit pas seulement de tracer le chemin de son avenir ou de don son destin, mais de savoir aussi comment s'y prendre pour être prête afin de faire face aux obstacles qui vont se dresser sur ces chemins en question? Je vais me marier ça c'est sûr et ma plus grande prière sur ce thème est que Dieu me comble avec des beaux princes et des belles princesses, sans oublier un homme digne du nom qui me rendra heureuse avec qui je passerai le restant de ma vie. Julia, je ne veux seulement pas découvrir le monde de l'amour, mais me faire une place dans ce monde dont on parle. Ce n'est pas que les hommes ne me dérangent pas ou qu'ils ne courent pas après moi, mais le problème est que depuis que j'ai découvert ce qu'est une relation amoureuse, l'amour et tout ce qui va avec, j'ai commencé par avoir peur.

– Peur de quoi ma chérie? 

– Peur de me faire avoir, peur qu'on me chante l'amour juste pour la forme, juste parce que je suis la fille aînée d'une famille très riche et qui travaille déjà pour gagner sa vie, j'ai peur qu'on se met juste avec moi pour profiter de moi, j'ai peur de voir mon cœur en petits morceaux, peur que mon cœur subisse de destruction à plusieurs reprises. J'espère que tu arrives maintenant à me comprendre ? 

– Oui très bien même ma copine et tu as parfaitement raison, mais c'est tout comme si tu refuses de grandir, de découvrir les autres couleurs de la vie. 

– Tu veux dire quoi par là ma chérie ? 

– Tu connais Richy Plume, l'écrivain, poète béninois qui a même une page f******k qui porte le nom “ Chroniques De Richy ”

– Non je dois m'intéresser à lui? 

– Oh que oui, avec ce que tu viens de faire sortir de ta bouche, à travers ses récits basé sur l'amour, ses poèmes très simple à lire et à comprendre qui coupent le souffle, tu vas arriver à mieux comprendre ce qu'est véritablement l'amour et rôle la déception amoureuse joue dans la vie d'une personne.

– C'est bien noté ma chérie je verrai bien quoi faire. Commence par te préparer pour m'accueillir parce que je serai au Ghana dans peu. 

– Es-tu sérieuse là ? 

– Oui ma chérie. 

J'étais toujours en conversation avec Julia lorsque mon père avait commencé par m'appeler et j'étais dans l'obligation de mettre une pause à notre conversation pour aller voir mon père. 

De l'autre côté ( BÉNIN ) 

Deux jours plus tard… 

À suivre…

RICHY PLUME-RAM

GOD'S INSPIRATION

Related chapter

Latest chapter

DMCA.com Protection Status