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PRINCESSE BRENDA ( LA PUISSANCE DE L'AMOUR) PARTIE 01-RAM

Il sonnait six heure trente du matin, le ciel dans son costume d'azur qui ne laissait voir aucun nuage, présageait que le temps serait certainement beau. On pouvait entendre les petits oiseaux qui annonçaient le commencement d'une nouvelle journée avec leur voix mélodieuse qui résonnait dans toute l'atmosphère. Je me souvenais de cette joie qui m'inondait malgré que je n'arrêtais pas à me demander si mes rêves deviendraient des réalités. Ma seule prière était que je puisse atteindre l'objectif que je me suis fixé ce jour-là. 

Je me suis déjà réveillé j'étais assis sur ma natte, j'avais pris les premiers notes de mes battements de cœur pour rendre grâce à l'Éternel pour le souffle de vie qu'il n'arrête de me donner chaque jour, sans oublier pour ceux de ma lionne de mère et ma somptueuse de sœur. 

Après avoir fini de prier, j'ai jeté un regard sur l'écran de mon portable et j'ai réalisé qu'il ne restait plus beaucoup de minutes pour qu'il sonne sept heures du matin. Alors je me suis levé pour m'apprêter parce que je dois me rendre à la résidence de mon patron. 

Je suis venu au salon où je vis ma mère qui était en train de nettoyer la chambre. Je l'avais salué et elle m'avait répondu avec sa belle voix, qui me donnait la force de faire face à tous les problèmes auxquels je me suis confronté. J'avais pris ses bénédictions qu'elle n'arrêtait d'ailleurs à me donner et ensuite je l'avais faussé compagnie pour faire ma sortie à l'extérieur où je vis ma sœur Ernestine qui était au puits et puisait de l'eau. 

Je me suis approché d'elle parce que moi aussi je voulais prendre de l'eau pour pouvoir me doucher. Elle m'avait salué une fois qu'elle avait remarquée ma présence à côté d'elle et je lui ai répondu en commençant par la taquiner pour qu'elle me puise de l'eau. Elle avait commencé avec son jeu comme si elle ne voulait pas remplir le seau que j'avais dans la main. 

Nous nous sommes un peu taquinés, et après qu'elle avait rempli mon seau j'avais pris la direction de la douche en la laissant. 

De l'autre côté. ( CAMEROUN )

AU MANOIR DES SEIGNING…

*** PRINCESSE BRENDA ***

Oh je dois vite faire pour m'apprêter sinon mon père va se fâcher contre moi. Tout ça c'est parce que je me suis couché tard,alors que nous avons une réunion très importante à faire.  

– Brenda es-tu déjà prête ? 

– Oui papa je vais descendre dans quelques secondes. 

– OK je suis au salon. 

– D'accord mon papa chéri. 

Sans plus tarder, comme j'ai déjà fini de me maquiller, je me suis descendu rejoindre mon père au salon. Je suis venu au salon et j'ai vu mon père et ma mère qui étaient en train de discuter. 

Lorsque ma mère m'a aperçu, elle a commencé à me regarder et a pris la parole. 

MARIA : Waouh !!! C'est mon bébé sa? Comme elle est belle!!!

MOI : Merci beaucoup maman, c'est à toi que je ressemble. Tu vois comment tu  brilles encore malgré l'âge que tu as? 

MARIA : Humm!!! Tu veux dire quoi par là? Que je suis une vieille c'est bien ça ou je me trompe ?

MOI : Papa est-ce que moi j'ai dit une telle chose maintenant ? 

JOHN : Non mais bon je ne vois pas le mal qu'il y a là si c'est ça que tu as dit. Parce que madame doit accepter qu'elle n'est plus dans les années soixante. 

MARIA : Oh c'est bien ça ? J'ai compris, mais malgré ça tu continues toujours à faire la jalousie. 

JOHN : Ça c'est logique ma chérie, n'oublie pas que tu es ma vie et c'est impossible que je partage ma vie avec quelqu'un d'autre ou que je laisse n'importe qui s'approcher de ma vie. 

MOI : Waouh!!!! Comme c'est beau. 

JOHN : Bon Brenda nous pouvons partir maintenant ? 

MOI : Oui papa, je suis déjà prête. 

Après avoir fait un câlin à ma mère, j'avais fait ma sortie à l'extérieur en la laissant avec mon père qui échangeait encore quelques mots avec elle. 

MARIA : Mon chéri je ne comprends pas aujourd'hui c'est samedi et vous dites que vous avez une réunion au boulot ? 

JOHN : Ma reine c'est un imprévu et une occasion que nous ne pouvons pas rater. La réunion était pour le lundi, mais c'était hier soir que j'ai reçu l'appel venant de monsieur NGO qui m'a fait comprendre qu'il va voyager aujourd'hui,j'espère que tu me comprends ? 

MARIA : Oui je comprends mon chéri, bon je vais au moins te raccompagner à l'extérieur. 

JOHN : D'accord ma reine. 

J'étais dans la voiture en attendant mon père quand ce dernier était venu me rejoindre et nous avons pris la route pour nous rendre à cette réunion d'affaires avec l'un de nos plus grand partenaire. 

Oh j'ai oublié de me présenter, mon nom c'est Brenda Seigning, je suis la fille de John Seigning un grand homme d'affaire et de Maria Seigning une femme d'affaire. Donc comme vous pouvez le constater je suis né dans une famille d'affaires si on peut dire ça comme ça. 

Une jeune demoiselle, belle, séduisante, avec ma forme qui désarme, je suis âgée de vingt-trois ans et j'ai déjà eu mon master en marketing et communication. Sans oublier que je suis aussi présente dans le cinéma,le mannequinat. Oh oui, à part les études, je suis aussi sous le charme des Muses. Alors je suis une actrice,mannequin. Ces deux mondes sont vraiment importants pour mon existence et même des fois je me demande si mes diplômes d'études vont servir à quelque chose, oh que oui, ils serviront à quelque chose parce que je travaille même déjà dans l'entreprise de mon père et je pense bien être présente dans un peu de tout, là je serai une grande femme d'affaires tout comme ma somptueuse mère. 

Pour moi, le monde de la relation amoureuse n'existait pas encore. Tout juste parce que ce n'est pas trop mon truc, ce qui voudrait tout simplement dire que je suis seule dans ma vie amoureuse. Mon petit ami c'est mon travail, mes passions et mes rêves. 

De l'autre côté ( BÉNIN ) 

Je me suis déjà apprêté à prendre la route pour me rendre chez mon patron. Une fois au salon, je vis ma mère qui était assise avec ma sœur qui avait ses yeux plongés dans ses cahiers. Oui Ernestine a une composition à faire la semaine prochaine, raison pour laquelle elle s'était accrochée à ses révisions tout comme moi je faisais auparavant. 

MOI : Maman je vais demander à prendre la route sinon je serai en retard, alors que connaissant mon boss, il est vraiment compliqué.

Sur ces mots je suis sorti de la chambre pour venir à l'extérieur comme ma sœur était en train de réviser je ne voulais pas la déranger. Ma mère m'a suivi jusqu'à l'extérieur et pris la parole. 

ANGÈLE : Rick mon garçon tu ne te donnes plus le temps du repos, même les week-ends tu es au boulot. Avec ce que tu fais, sais-tu que tu vas tomber malade ? Que Dieu n'ose que cela arrive mais, tu dois te donner du repos car tu n'es pas une machine. 

MOI : Maman je vois que tu t'inquiètes pour moi, comme toujours. Mais je suis l'homme de la maison et je dois prendre les choses en main. Ernestine va composer la semaine prochaine, elle n'a pas encore soldé l'argent de scolarité et je sais qu'elle sera renvoyée de la salle de composition si elle ne paye pas. Je sais très bien que ton commerce ne donne plus comme avant et ça va de mal en pire. Je me demande même ce qu'on ferait si monsieur KAKPO, nous a pas demandé de rester dans cette maison pour l'entretenir pour lui, ce que nous ferions avec affaire de loyer et tout le reste. Je me demande aussi ce qu'on fera lorsque monsieur Kakpo sera de retour au pays parce que nous avons aucun lien avec ce dernier et il aura forcément besoin de sa maison.  

ANGÈLE : Mon garçon, je sais que notre Dieu ne nous abandonnera pas et lui seul sait la raison pour laquelle toutes ces choses nous arrivent. Tu n'es pas un paresseux et tu n'arrêtes pas de lutter, alors sache que tes rêves deviendront des réalités et ça j'en suis sûre mon bébé. 

MOI : Maman je sais très bien cela et je sais qu'avec Dieu à mes côtés je ferai de mes rêves des réalités. 

ANGÈLE : Bien parler mon garçon. 

MOI : Bon maman, je vais demander à partir. 

ANGÈLE : D'accord mon garçon, j'espère que tu as prié ? 

MOI : Bien sûr que oui, maman.

ANGÈLE : OK sois prudent mon garçon et que le bon Dieu te protège pour moi. 

MOI : Amen maman, prenez bien soin de vous aussi. Je serai de retour dans la soirée, je ne sais pas encore l'heure à laquelle je vais rentrer. Mais ce sera quand même dans la soirée . 

ANGÈLE : OK mon fils. 

Sans plus tarder, je suis sorti de la maison et une fois au portail, j'ai pris un taxi moto et direction de chez mon boss. 

Je m'appelle Rick MOUSS, un jeune homme âgé de vingt-quatre ans, je vis avec ma mère Angèle GAOU et avec Ernestine MOUSS ma sœur unique. Mon père s'appelle Abdoul MOUSS, un maçon qui a négligé sa femme et ses enfants à cause de quelque chose que j'ignore. Pour ma mère, s'était les membres de la famille de mon père qui poussent ce-dernier à agir ainsi parce qu'ils aiment pas dans la famille et ils aiment se détruire. 

J'avais cinq ans et ma soeur deux ans quand notre père a chassé notre mère de sa maison. Ce dernier qui avait déjà eu des enfants avec une autre femme avant de rencontrer notre mère, est tout simplement un homme à problème. Sa première femme aussi avait subi la même chose avec ses enfants. 

Notre père nous a totalement abandonnés, il ne demandait même plus d'après nous. Pour lui c'était tout comme si nous n'existons pas. Mais notre mère n'avait pas baissé les bras, elle avait lutté seule sans l'aide de personne et continuait de lutter pour le meilleur de ma sœur et moi..

J'ai eu ma maîtrise en géomatique où j'ai embrassé la domaine du Géomètre-Topographe, sans oublier que je suis aussi sous le charme des muses et que je mets bien ma plume dans l'encre. Ce qui voudrait dire que je suis un écrivain en Herbe, poète, scénariste...J'adore tout simplement tout ce qui a rapport avec la littérature et l'un de mes plus grand rêve est de devenir un réalisateur afin de mettre certaines de mes œuvres en scène. 

J'ai pu obtenir ma maîtrise, mais c'est comment trouver un boulot qui est devenu le problème. Alors je me suis lancé juste comme ça dans l'aventure pour voir comment ça finira. Mais bon j'avais placé ma confiance en Dieu et je savais qu'un jour viendra et mes pleurs deviendront de la joie. 

Comme je viens de vous dire, avec ma vie de pauvre, j'ai jugé bon de rester dans mon coin sans me lancer dans la tempête de la relation amoureuse ou autre concernant cette affaire de petite amie ou je ne sais quoi. Parce que je n'arrivais même pas à subvenir à mes besoins, ce qui voudrait dire qu'avec la génération dans laquelle nous sommes, je n'ai aucune chance d'avoir une petite amie. Parce que si tu n'as rien, c'est tout comme si tu n'existe pas. Sauf si tu as eu la chance et le bon Dieu a mis l'amour de ta vie sur ton chemin. 

Je suis enfin chez mon boss, monsieur Gabin, un chef cuisinier, pâtissier et décorateur que j'aide si possible pour pouvoir gagner un peu d'argent. 

Après avoir fait mon entrée à l'intérieur la femme de monsieur Gabin, cette dernière qui me donnait l'amour d'une mère, m'avait servi de l'eau fraîche, ce que j'avais pris et monsieur Gabin était descendu me voir pour qu'on puisse discuter. 

Moi qui croyait que nous irions travailler, ce n'était pas le cas, car mon boss était bien à l'aise chez lui tout comme s'il n'ira quelque part. 

Mon cœur avait commencé par battre très fort parce que j'avais commencé par me demander comment je ferai pour trouver de l'argent afin de solder les frais de scolarité pour ma sœur pour qu'elle puisse composer sans être renvoyé. 

Je discutais avec monsieur Gabin, mais mes idées n'étaient pas du tout stables, c'était tout comme si je n'étais pas présent. Monsieur Gabin qui avait remarqué cela, m'avait touché et je suis descendu des nuages. 

GABIN : Rick qu'est-ce qui ne pas avec toi? As-tu un souci ? 

MOI : Monsieur, je pensais que nous irions travailler et c'est pour ça que vous m'avez demandé de venir vous voir. 

GABIN : Oui c'est bien ça, il y a un travail en cours et c'est bien pour cette raison que je t'ai demandé de venir me voir. J'ai un client, ou un ami vais-je dire, qui réside au Ghana et ce dernier a besoin de mes services. Ce qui veut dire que nous allons voyager pour le Ghana, je ne sais pas si tu seras capable de me suivre, c'est même pour cette raison que je t'ai demandé de venir me voir. Parce que si tout va bien, dans deux on ne sera plus ici. 

MOI : Monsieur, bien-sûr que je peux partir avec vous, ce n'est pas un problème. 

GABIN : Dans ce cas, commence par te mettre au point, avant de rentrer maintenant je vais te donner quelque chose et avec ça tu vas au moins acheter un peu d'habits, sans oublier ce que tu vas laisser à ta famille avant qu'on parte. 

MOI : Monsieur, vous êtes sérieux là ? 

GABIN : Bien sûr que oui, mon garçon. On ne sait jamais tu peux peut-être trouver un travail dans ton domaine là-bas. C'est même pour cette raison que je veux que tu m'accompagnes. 

MOI : Que Dieu vous bénisse monsieur, je suis vraiment content, oh merci mon Dieu. 

Sur ces mots, monsieur Gabin était monté dans sa chambre quand sa fille aînée Léa était venue prendre siège au salon, non loin de là où je me suis assis. Cette dernière fréquentait toujours et elle était en troisième année de droit à l'Université. Comme elle est la fille de la personne qui m'aide à joindre les deux bouts, je fais tout mon possible pour l'éviter. Parce que Léa n'arrêtait de se comporter bizarrement avec moi, c'était tout comme si cette dernière voulait qu'on ait un autre lien à part celui qui nous liait, alors que moi ma tête n'était pas trop dans ces choses.

Elle était assise et faisait que me regarder sans dire un mot. J'avais juste pris mon téléphone et commencé par le manipuler. Quelques minutes après monsieur Gabin était descendu avec une enveloppe dans la main. Une fois proche de moi, il m'avait tendu l'enveloppe en disant : « Tiens mon garçon, il y a soixante mille francs CFA dans cette enveloppe. Tu prends ça pour te mettre à jour avant lundi.» Je n'arrivais même pas à y croire. J'avais juste besoin de quinze mille francs CFA pour payer l'argent de scolarité pour ma sœur, mais là...J'étais tout simplement inondé de joie. Après avoir pris des minutes à remercier monsieur Gabin, je suis retourné chez moi. Sans savoir que ce voyage que je m'apprêtais à faire sera le début d'une aventure dont je n'ai jamais rêvé. 

De l'autre côté (CAMEROUN)

*** PRINCESSE BRENDA ***

Nous avions déjà fini la réunion et mon père et moi, étions déjà en route pour la maison. Nous étions dans la voiture en train de discuter lorsque mon père m'avait fait comprendre qu'il aimerait que je l'accompagne au Ghana et comme je ne savais pas la raison pour laquelle ce dernier voulait se rendre au Ghana, malgré que j'aime bien ce pays, j'ai décidé de pousser ma curiosité. 

MOI : Papa, que veux-tu aller faire au Ghana ? 

JOHN : C'est une surprise ma fille et ne me refuse pas ça, tu sais très bien que tu es ma fille aînée et que c'est toi seule qui est au courant de tout ce que je mène comme affaire. Tes frère et sœur ne sont pas encore prêts et j'ai confiance en toi. Même si je quitte cette vie, je sais que tu vas diriger tout ce que j'ai comme il se doit. 

MOI : Papa arrête ça, j'ai compris. Nous irons quand déjà ? 

JOHN : Je te le dirai au moment opportun, dans tous les cas c'est la semaine prochaine. 

MOI : Mais papa en passant, la maison de production que tu veux construire au Ghana, j'ai plus de nouvelles concernant ça hein.

JOHN : C'est toujours en cours ma fille et ça ne reste plus beaucoup. 

MOI : D'accord papa. 

Mes pensées se sont tournées vers ma copine Julia qui réside au Ghana et je me suis dit que j'irai voir cette dernière une fois que j'irai là-bas. Je ne savais pas que ce voyage que je m'apprêtais à faire, sera le début d'une aventure qui aura certainement une raison d'existence. 

À suivre…

RICHY PLUME-RAM

GOD'S INSPIRATION

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