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Chapitre 4

ผู้เขียน: Jeanne Yoriu
Léa n’a pas répliqué, elle a regardé la marque sur son annulaire qui ne disparaissait pas.

« Cette marque est vraiment moche, j’aurais dû l’enlever plus tôt. »

Manon a compris par ses mots que, cette fois, Léa avait vraiment décidé de divorcer.

Bien qu’elle ne puisse pas en être sûre à cent pour cent, au moins cette fois son attitude était plus déterminée que toutes les fois précédentes, et elle n’avait plus besoin de se moquer de Léa, mais elle n’a pas pu s’empêcher.

« Le prix de ton amour ne vaut pas un de mes grands repas. »

Léa restait coite.

« Alors allons-y, je t’invite justement à un grand repas. »

Manon n’a pas bougé, elle a levé les sourcils en la regardant.

« Mon temps est précieux, dis-moi clairement pourquoi tu m’as cherchée, pour que je sache si tu vaux que je passe du temps à manger avec toi. »

Léa : « … »

Elle est restée silencieuse quelques secondes.

« La thèse que j’avais arrêtée, je me prépare à la reprendre, j’ai besoin d’utiliser ton laboratoire pour faire des tests. »

Le secteur avait changé trop vite, il fallait donc faire beaucoup de modifications.

Léa n’a pas osé le dire directement au téléphone, elle avait mauvaise conscience.

Avec le caractère de Manon, elle l’aurait sûrement grondée, elle aurait demander pourquoi elle n’avait pas fait ça plus tôt, si elle n’était pas mariée, elle aurait pu publier sa thèse il y a des années.

Effectivement, Manon l’a regardée, curieuse.

« C’est une lubie ? »

Léa a répondu : « Je suis sérieuse. »

Manon l’a scrutée.

Elle était toujours dans le secteur, récemment la recherche de Baptiste à l’Université de Clairmont avait attiré beaucoup d’attention des grandes entreprises technologiques.

Toutefois, personne ne savait que la question clé sur laquelle il travaillait, Léa l’avait déjà résolue il y a trois ans.

Et le modèle complet de langage Lugi-X était conservé dans sa société.

Léa, en tant que seule développeuse du modèle Lugi-X, avait résolu tellement de difficultés, sachant que n’importe laquelle pouvait entraver la recherche d’un laboratoire en entier, elle était assurément le plus grand génie que Manon n’ait jamais rencontré.

Mais ce génie avait la tête dans les nuages à cause de l’amour. Elle s’était mariée, et maintenant elle travaillait comme secrétaire à servir du thé.

Léa n’avait pas continué à approfondir dans le secteur, gaspillant son talent, ce que Manon ne pouvait pas comprendre.

« Tu as arrêté pendant trois ans, es-tu sûre que ta thèse a encore de la valeur ? »

Léa a répliqué : « Je vais faire quelques changements, quand notre professeure sera disponible, je confirmerai avec elle l’orientation de la recherche ; et si elle accepte, je continuerai. »

À condition que sa professeure veuille bien la voir.

Manon a dit : « Alors tu vas devoir attendre longtemps, notre professeure est dévouée à la science, et elle travaillait pour le pays, elle n’a pas de temps pour l’instant. »

Léa a répondu : « Je peux attendre patiemment. »

Elle ne s’accrochait plus à ce que Mathis l’aime, elle ne manquait pas de temps.

Manon voulait encore parler, mais elle savait bien que même si Léa n’était pas dans le secteur depuis des années, pour ce qu’elle voulait étudier, ses compétences ne pouvaient pas l’aider.

Le monde des génies était naturellement étrange.

Manon n’a plus insisté : « Ce repas, je peux le prendre avec toi. »

Manon avait la bouche dure mais un cœur tendre, elle faisait semblant de rechigner, sinon elle ne serait pas venue avec elle ici.

Léa a ri, « Merci, Mlle Lefèvre, de me faire cet honneur. »

Antoine avait accompagné sa petite amie avec qui il venait de confirmer leur relation une heure auparavant, ils faisaient du shopping quand il a aperçu une connaissance.

Il allait la suivre, mais cette personne avait déjà disparu.

Il est entré dans la bijouterie, laissant sa petite amie choisir ce qu’elle aimait, tout en demandant à la vendeuse.

En écoutant, il s’est enthousiasmé.

Mathis, ce salaud, lui avait menti !

Si Léa était gentiment rentrée tôt pour le flatter, aurait-elle pu vendre sa bague de mariage ?

Il a réfléchi, puis a invité un groupe d’amis.

Le soir, tout le monde buvait joyeusement.

Mathis est enfin arrivé.

Dès qu’Antoine l’a vu, il a parlé fort : « Dites-moi, Léa a soudain vendu sa bague de mariage, c’est quoi ce théâtre ? »

À chaque réunion, tout le monde s’amusait à taquiner Léa un peu, au début ils craignaient que Mathis s’en offusque.

Si Mathis fronçait les sourcils, personne n’osait en dire davantage, mais ils se sont trompés.

Mathis ne s’en souciait pas du tout, même s’ils se moquaient ouvertement de Léa.

Mais aujourd’hui, avant que qui que ce soit ne puisse parle, Mathis a dit calmement : « Elle le jouait pour moi. »

Julien lui avait tout raconté mot pour mot de ce que Léa avait dit au café.

Il n’en était pas surpris.

Mais, comme Julien, il pensait que Léa avait agi ainsi parce qu’elle avait été choquée.

Vendre la bague de mariage était naturellement aussi son stratagème.

« Faire semblant ? Ça ne m’étonnerait venant de Léa. »

« Mais ce coup-là n’a pas marché sur Mathis, tout le monde sait qu’il n’a jamais porté sa bague de mariage depuis qu’il s’est marié. »

Antoine a balancé : « Il l’a sûrement portée à certaines occasions, devant le vieux Monsieur Bernard, il n’oserait pas ne pas la porter… »

Mathis lui a lancé un regard mécontent.

Antoine a immédiatement toussé, « Oui oui oui, il ne l’a jamais portée ! Pas une seule fois ! »

Après ces mots, l’expression de Mathis s’est un peu détendue.

Antoine a eu un tic au coin des lèvres, puis a demandé : « Plus tard, j’ai vu Léa aller dans une autre bijouterie, je suppose qu’elle voulait acheter une nouvelle paire d’alliances, tu la porterais ? »

Mathis a fait comme s’il n’avait pas entendu.

Ses longs doigts jouaient avec son téléphone, et une lueur de tendresse est apparue dans son regard.

Mathis était du genre distant et noble, et cette douceur entre ses sourcils était très rare.

Antoine s’est aussitôt penché pour voir qu’il discutait avec Élise.

Mais en un clin d’œil, Mathis a éteint son téléphone.

Mathis a levé les yeux, visiblement dérangé, « Tu m’as appelé juste pour cette chose ennuyeuse ? »

Antoine a compris que même si Léa ne rentrait pas à la maison pendant un mois, Mathis ne s’en soucierait pas.

Peu importe les bêtises que Léa faisait, tant que Mathis s’en fichait, ça n’a pas d’importance, donc il n’y avait aucun plaisir à en tirer.

Antoine a claqué la langue avec regret, « Même si je n’ai pas gagné, tu as perdu d’avance, alors n’oublie pas de m’inviter à manger. »

Il parlait de ce pari sur le temps que mettrait Léa à revenir.

Mathis a dit : « Donne une date. »

Antoine a répondu: « C’est bientôt l’anniversaire d’Élise, on n’a qu’à faire ça ce jour-là, ce sera l’occasion de faire la fête ensemble. »

Mathis a dit : « Même si tu ne le dis pas, je vous inviterai quand même. »

Antoine a répondu : « Alors tu as tout prévu, c’est gentil. »

S’en soucier ou pas, ça changeait tout.

S’il se souvenait bien, l’anniversaire de Léa était il y a un mois.

Ce jour-là, Mathis buvait avec eux, Léa l’avait appelé, mais comme Mathis était ivre, Antoine avait répondu à sa place.

Elle a dit en premier : « Tu es encore occupé ? Mon anniversaire est déjà passé. »

Il était une heure du matin.

Antoine a dit : « C’est moi, désolé, Mathis était ivre… euh, joyeux anniversaire. »

Léa était restée silencieuse quelques secondes, semblant accepter complètement que son mari ait oublié son anniversaire, puis elle lui avait demandé de bien s’occuper de Mathis, sans aucune plainte.

Antoine avait pensé à ce moment-là que Léa était vraiment indulgente.

Au petit matin, Mathis est rentré chez lui après la soirée avec Antoine.

En passant par le salon, il a eu une pensée secrète et a jeté un coup d’œil au canapé.

Il n’y avait pas la silhouette familière.

En montant, la chambre d’amis au bout du couloir était plongée dans l’obscurité.

C’était la chambre de Léa, la plus éloignée de la chambre principale au deuxième étage.

Une journée s’était écoulée, elle n’était toujours pas revenue.

Mathis n’y a pas prêté attention, il est retourné à la chambre principale.

Lundi, jour de travail.

Mathis s’est lavé et est descendu, Sophie s’est affairée pour lui préparer un petit-déjeuner copieux. Il l’a regardé sans trop d’appétit, mais s’est quand même assis à la table.

Sophie a enfin poussé un soupir de soulagement.

Ces deux jours sans madame étaient difficiles.

Mathis était quelqu’un d’éduqué, il ne se fâchait presque jamais contre les domestiques, mais son aura imposante lui mettait beaucoup de pression dès qu’elle se tenait à ses côtés.

« Monsieur, prenez votre temps pour manger. »

La nourriture n’était pas mauvaise, mais comparée à celle de Léa, il manquait toujours quelque chose.

Ce n’étaient que deux jours sans elle, et Mathis avait déjà envie de manger les petits-déjeuners de Léa, « Elle t’a appelée ? »

Sophie, qui allait partir, a sursauté, « Qu-qu-quoi ? »

Mathis a froncé les sourcils.

Sophie : « ! »

Elle a vite repris ses esprits et a répondu rapidement : « Non ! »

Mathis a froncé les sourcils encore plus fort, « Pas une seule fois ? »
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