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Chapitre 07

last update Huling Na-update: 2025-07-17 04:33:47

-Tu fais exprès de me suivre ou quoi?, lançais-je.

-Si c'est comme ça que tu le vois, dit Matt en riant.

Son rire avait quelque chose de vrai. C'était bizarre venant d'un garçon qui était faux de fond en comble.

-Laisse moi marcher, dis-je en reprenant ma marche.

Pourtant, Matt avança lentement avec sa moto, se calant à mon rythme.

-T'es sérieux?, lâchais-je sans arrêter de marcher.

-Allez, monte, je te raccompagne.

Je me tournai vers lui, le visage faussement ébloui.

-Non! C'est pas vrai! Matthew! LE Matthew Carter veut me raccompagner chez moi! Et on ne se connait que depuis aujourd'hui! Que j'en ai, de la chance!

-Allez, sérieusement Lily! Montes, il va faire nuit bientôt.

-Non mais t'es timbré ou quoi?! On ne se connait pas! Et tu crois que je vais embarquer sur ta moto? Le pire, c'est que tu risque de m'apporter chez toi au final et tu vas abuser de moi.

-Woooow, on se calme. J'suis quand même pas profiteur comme ça. En tout cas pas pour les filles dans ton genre!

-Qu'est-ce qu'elles ont, les filles dans mon genre?!, dis-je, énervée.

-Elles sont trop coincées. Allez j'te laisse. Pas la peine de monter, t'as raison. De toute façon, mon but ultime, c'était d'abuser de toi, et tu l'as deviné, dit-il sarcastiquement, un peu insulté que j'aie pu penser ça de lui. Passe une bonne soirée, petit cœur, dit Matt avec un ton un peu fâché.

Lorsque sa moto démarra en trombe, je plaquai ma main sur mon front: j'avais vraiment été conne. D'où m'était sorti une telle idée?! Comme si Matt m'aurait vraiment vio... Je fermai les yeux, mon cœur se mit à battre très vite. Des images revinrent dans mon esprit, des images que j'avais cru oublier. "Lily, calme toi... Il n'est plus là. Il ne sera plus jamais là." Je rouvris mes yeux et fut un peu plus calme. Le soleil était presque couché, et il commençait à faire froid. J'avais peur, seule dans les rues. J'aurais peut-être dû accepté le transport de Matt, finalement...

~•~

Quelques minutes plus tard, je me retrouvai enfin chez moi. Je poussai la porte d'entrée et quelle fut ma surprise lorsque j'apperçus mon père et ma mère m'attendre, l'air impatient.

-Pas un message. Aucune note. Pas d'appel. Mais bon sang Lily Parks!, railla ma mère.

Ma mère, Jamie Parks, était la typique femme d'affaire: visage aux traits fins, quand même grande, cheveux bruns foncés ramassés en un chignon sévère et attitude stricte. Elle me toisa un moment.

-Répond moi, jeune fille!

-Maman, désolé, j'ai pas penser avertir que j'étais...

-Que tu étais en colle?, répliqua mon père, sévèrement.

Mes parents travaillent un peu dans le même domaine; comme mentionné plus tôt, ma mère était femme d'affaire, et mon père, avocat. Les deux étaient sévères à mon sujet, pourtant c'était tout de même et avant tout mes parents et la plupart du temps, ils se montraient affectifs, excepté quand je ne montrais pas l'exemple. Mon père était assez grand aussi, les cheveux châtains et des yeux verts très foncés. Il se nommait Luke.

-Je peux tout vous expliquer, dis-je nerveuse, vous voyez il y a ce gars...

Ma mère roula les yeux.

-Pitié, pas une histoire de garçon! Lily tu es capable de vivre sans eux, ils sont tellement immatures à cet âge.

-Je n'ai jamais dit que j'appréciais le garçon en question! On se réveille je tombe pas amoureuse en une journée! En plus... Il est tellement con!

-Lily, dit mon père sur un ton qui m'incita à me la fermer, tu surveilles ton language. Maintenant, tu vas monter dans ta chambre et écrire à mademoiselle Mores. Elle attend de tes nouvelles.

-...Oui, papa.

-Nous t'appellerons pour dîner. Nous aurons une discussion plus tard.

-D'accord.

Je baissai les yeux et montai à l'étage pour retrouver ma chambre.

Madame Mores était une personne qui organisait des formations pour des futurs emploies. Mes parents m'avaient pris un rendez-vous avec elle pour me faire suivre une formation en affaires- ils étaient sûrs que j'allais devenir comme eux. Mais je ne voulais pas faire ça plus tard. Je voulais... Explorer le monde. Lorsque plus tard on m'appela pour dîner, je fus contrainte de dire que je ne serais plus jamais collée et qu'à l'avenir je ferais attention. Mais sincèrement, si j'aurais pu voir l'avenir, je me serais abstenue de faire cette promesse; a partir du jour de la rentrée, un compte a rebours s'était déclenché. Celui qui me disait combien de jours il me restait avant de changer- et ce, à jamais.

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