Lors du tremblement de terre, mon mari, Milo Alarie, capitaine de l'équipe de secours, m'a laissée derrière pour sauver son premier amour, Christine Bassot. Je ne l'ai pas empêché et l'ai laissé partir, car, dans une vie antérieure, face à la même situation, il avait choisi de sauver d'abord moi, enceinte de huit mois. Et Christine, en raison de l'intervention tardive, avait été ensevelie sous les décombres à la suite des répliques, mourant asphyxiée. Plus tard, le jour de mon accouchement, Milo m'avait emmenée devant sa tombe. Il m'avait regardée tomber à terre à cause de la douleur intense, ignorant mes supplications incessantes. « Jennifer, ça fait mal, n'est-ce pas ? Mais, tu sais, ce jour-là, Christine souffrait mille fois plus que toi sous les décombres ! » Je le regardais, incrédule, et il m'avait dit, impitoyable : « Ce jour-là, tu étais dans une zone de sécurité ! Si tu n'avais pas utilisé ta grossesse comme excuse, Christine aurait-elle manqué l'opportunité de secours optimale ? Elle a souffert à cause de toi, et maintenant, je veux que tu ressentes sa douleur ! » Il m'avait forcée à me prosterner devant la photo de Christine, mes douleurs s'intensifiant alors que je saignais abondamment. Finalement, j'étais morte à cause de complications pendant l'accouchement et une hémorragie. Lorsque j'ai rouvert les yeux, j'ai découvert que j'étais retournée à ce jour fatidique ! Cette fois, ni mon enfant, ni moi, ne compterions sur lui !
View MoreJ'ai secoué la tête et ai dit calmement : « Milo, n'oublie pas, c'est toi qui l'as tué de tes propres mains. »Il s'est figé, et l'air a semblé soudainement lourd de silence.J'ai donné l'ordre au majordome de le faire partir, et lui ai dit : « Je ne pardonnerai jamais celui qui a tué mon fils. »Le jour de l'anniversaire de la mort de mon grand-père, je suis retournée à la ville H. J'y ai rencontré les parents de Milo ainsi que sa sœur, qui avait vécu à l'étranger jusqu'alors. Ils m'ont annoncé qu'ils avaient renié Milo et que la nouvelle héritière était sa sœur.Vraiment, face à l'intérêt, le lien familial semblait si fragile.Peu après, Milo s'est retrouvé devant le tribunal pour meurtre avec préméditation.Il n'y a pas longtemps, Christine avait menacé Milo avec un enfant, le forçant à l'épouser, mais dès qu'elle avait appris qu'il avait été chassé de sa famille, elle avait perdu tout intérêt pour cet homme sans le sou.Le bébé dans son ventre était bien celui de Milo, mais elle en
Milo a signé le document et était immédiatement chassé de la salle de réception par ses parents. Avant de partir, il s'est retourné à plusieurs reprises, et ses yeux trahissaient un regret difficile à dissimuler.Je n'y ai prêté guère attention, prenant cela pour un simple incident. J'ai continué ma fête d'anniversaire en grande pompe, et ai reçu les vœux de tous ceux présents.Depuis ce jour-là, Milo n'est jamais revenu me voir, mais j'ai appris qu'il avait été exclu de l'équipe de secours, suite à une dénonciation de Lucas.Ce dernier avait rapporté en détail à ses supérieurs les événements du jour du secours, précisant que Milo, par souci de ses relations personnelles, n'avait pas respecté les règles de priorité concernant les personnes âgées, les enfants et les femmes enceintes, ignorant la vie humaine. Milo était donc sévèrement critiqué et exclu de l'équipe de secours.Les parents de Lucas avaient quitté également la famille Alarie, malgré les efforts des parents de Milo pour les
« Ma tante est médecin en obstétrique et gynécologie, elle a fait une intervention de grossesse interrompue pour Christine. Quand elle a vu les informations de Christine, elle savait qu'elle est ma camarade de classe. Si tu ne me crois pas, tu peux vérifier les dossiers médicaux à l'hôpital. »Des murmures ont parcouru toute la salle, et le visage de Milo s'est fermé dans une expression de colère noire.Il n'aurait jamais imaginé que la « pureté » de l'angélisante Christine, qu'il chérissait tant, soit aussi désordonnée.Il a serré les poings, refusant de croire à tout cela. Et je n'avais pas non plus imaginé qu'il était aussi amoureux de Christine.Il m'a pointé du doigt et m'a demandé sèchement : « Même si tu es innocente, que dis-tu de ce que tu as fait pour tomber enceinte de mon enfant ? N'est-ce pas toi qui as agi ainsi ? »Avant que je n'aie pu répondre, Agnès s'est placée devant moi et a pris la parole : « C'est moi qui lui ai demandé d'aller te chercher au bar, et c'est moi qu
Je pleurais en voulant ramasser cette poignée de cendres, mais elles s'échappaient de mes doigts comme du sable.C'étaient les cendres de mon bébé. Avant de sombrer dans le coma, j'avais supplié le médecin de garder les restes de mon enfant. J'avais demandé à la morgue de les incinérer, pour pouvoir les porter autour de mon cou, jour et nuit.Mais maintenant, elles ont été écrasées par son père, ce monstre !Milo a commencé à paniquer et m'a demandé : « Qu'est-ce que c'est ? »J'ai levé les yeux et l'ai fixé intensément : « Tu ne croyais pas mes paroles, hein ? Maintenant que tu as tout répandu, qu'est-ce que tu en penses ? Tu me crois toujours pas ? »Il a semblé être frappé de plein fouet et a reculé de quelques pas. Mais rapidement, il a réfléchi à quelque chose et s'est redressé.Il a relevé la tête et a déclaré d'un ton glacé : « Qu'importe la mort de cet enfant, c'est ta punition. Tu as fait des mauvais choix, tu as été celle qui a commencé à harceler Christine, l'empêchant de po
Sa femme avait frôlé la mort, et venait de faire une fausse couche, mais lui, il passait la journée à flirter avec sa maîtresse le jour de son anniversaire. Qui pourrait respecter un homme aussi déraisonnable ?Agnès a pâli et lui a donné une gifle : « Espèce de salaud, ta femme a failli mourir, et elle a perdu l'enfant ! Et toi, tu oses être aussi évident avec cette salope ? tu es vraiment en train de ruiner l'honneur de notre famille Alarie ! »Milo a senti la brûlure de la gifle, mais un sourire satisfait s'est dessiné sur son visage. Il s'est tourné vers moi, a jeté un tas de papiers sur moi et a observé mon fauteuil roulant avec dédain : « L'amie de Christine travaille à l'hôpital de la ville J. Je ne crois pas que tu sois vraiment blessée, alors je lui ai demandé de vérifier tes antécédents médicaux. Tu n'as pas fait de fausse couche, tu n'as pas de fractures, juste quelques égratignures ! »« Pour attirer mon attention, tu n'hésites vraiment devant rien, même à manipuler mes par
Lorsque j'ai rouvert les yeux, ce que j'ai vu était un plafond blanc éclatant.Je suis allongée sur un lit d'hôpital, portant un respirateur, immobile, écoutant les légers bruits des appareils médicaux autour de moi.Bientôt, des médecins et des infirmières sont arrivés en courant, et lorsqu'ils ont vu que j'étais réveillée, leurs visages se sont illuminés de surprise : « Vous avez eu plusieurs fractures, plusieurs organes ont été endommagés à cause de la compression, et avec la fausse couche accompagnée d'une hémorragie, le fait que vous soyez toujours en vie est un véritable miracle ! »Ils m'ont dit que je n'étais plus en danger et m'ont transférée dans une autre unité, loin des soins intensifs.Le médecin a essayé de contacter ma famille, mais Milo n'a jamais répondu à ses appels, et même lorsque je suis sortie de l'hôpital, il ne s'est jamais montré.Pendant ce temps, ses parents sont venus me voir à l'hôpital. Ils ont aussi appelé Milo plusieurs fois, il a décroché, mais lorsqu'i
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