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PDV ASHER PAVAROTTI Je claquai la porte de ma voiture et traçai direct vers les docks. Tout le chemin, j’ai fait que penser à ses traces rouges sur la joue de Marya. J’arrive pas à y croire. Comment, bordel de merde, mon père a osé violenter ma femme? Il s’est pris pour qui en faisant ça? Trop d’aise dans sa peau apparemment. Mais je vais pas laisser ça passer. Ou sinon il va croire que je digère, ENCORE. Tout sauf toucher à MA FEMME! Tout sauf ÇA! L’un des employés du port vint immédiatement à ma rencontre une fois qu’il m’eut reconnu: —Monsieur Pava… —Ou est mon père? le coupai-je brusquement. —Il… —Asher! Flynn émergea de nul part, l’air paniqué. —Asher, qu’est-ce tu fais? —J’ai pas le temps pour toi, grommelai-je. J’ai un truc à éclaircir avec Émilio Pavarotti. —Putain, tu t’entends parler? Je l’observai avec exaspération. Mais qu’est-ce qui lui prend de me faire chier comme ça? —Dégage de mon chemin, Flynn. —Ta femme m’a appelé! m’informa-t-il en p
Je m’avançai dans le séjour, prenant mon temps entre chaque pas, le menton levé. ―Où est-il ? Mon beau-père, fidèle à son air autoritaire, m’apostropha immédiatement que je fus entré dans son champ de vision. Je le dépassai simplement et allai prendre place en face de lui, jambes croisées. ―Asher se repose, répondis-je, neutre. Il est sous sédatif. Il fronça les sourcils, comme rebuté. ―Est-ce que tu es entrain de me dire que tu drogues mon fils alors qu’on est un mardi ?! Qui s’occupe de la gestion de l’entreprise ? ―Est-ce que vous êtes entrain de me dire que vous voulez que VOTRE FILS aille travailler alors qu’il a été poignardé il y a à peine une semaine ? Où est votre instinct paternel ? ―Et qui es-tu jeune fille pour me parler de la sorte ?! s’énerva-t-il. Je te rappelle que sans mon accord, tu serais dans ton pays à te vendre pour quelques billets ! Ma poitrine se serra et je déglutis. Seul mon regard noir exprima mon venin. Je comprenais maintenant d’où vena
Vingt minutes. Voilà environ vingt minutes que j’étais assise sur ce banc d’hôpital, le regard dans le vide. Comment ? Pourquoi ? Qu’est-ce qui s’est passé ? ―Il ira mieux, ma belle, me consola Ophélia près de moi. Tu dois rester positive. Je fermai les yeux pour évacuer les larmes qui brouillaient ma vue puis je secouai la tête de gauche à droite. ―Je sais qu’Asher va s’en sortir, sanglotai-je. Ce qui m’inquiètes, c’est s’il s’est fait ça intentionnellement ou non. Elle fronça les sourcils en arrangeant mes cheveux. ―Pourquoi penses-tu qu’il voudrait se suicider ? me questionna-t-elle, inquiète. Il y a-t-il un problème ? Je m’humidifiai les lèvres, sentant la culpabilité grandir de plus en plus. Le visage blafard et le sang d’Asher revint hanter mes pensées, tellement que je me pris la tête entre les mains. ―Parle-moi, Irina, insista ma belle-mère. Qu’est-ce qu’il y a ? ―J’étais sur le pont de le quitter, craquai-je. J’allais rentrer à Moscou et… il n’était pas d
PDV MARYA VOLKOV. Je finis de plier les derniers vêtements dans ma valise avant de la refermer. Je me rendis ensuite dans la salle de bains afin de vérifier que je n’eus rien oublier mais à la place, je me trouvai confrontée à mon reflet affligé. Je ne voulais pas partir. Non, c’est clair. Mais il le fallait. J’en avais besoin pour mieux me situer avec tous les souvenirs que j’avais récupérés. J’ai essayé, vraiment. J’ai considéré tous les bons moments que nous avons eu dernièrement. Cependant, je ne peux m’empêcher de revivre l’enfer des premiers jours de notre mariage. Il me violentait, me manquait de respect, m’humiliait de surcroît. Comment suis-je sensée mettre une croix sur tout ça ? Est-ce qu’à un moment même, Asher a ressenti quelque chose pour moi ? Ou me manipulait-il juste ? Il a profité que je sois amnésique pour me montrer un visage différent. Pourquoi ? Je fermai les yeux quand mon téléphone tinta : mon avion décollait dans une heure. J’avais choisi rentrer
PDV ASHER PAVAROTTI.―J’ai tout livré comme demandé patron, je vous assure ! Debout, un verre de cognac entre les doigts, j’analysai le jeune homme à genoux en face de moi, aussi neutre qu’un glaçon. Les trois autres mecs derrière moi ne bougent pas, attendant mon verdict.―Ouais mais ce que je dis, c’est que t’as retiré deux kilos de la came avant livraison.―Non ! s’agita-t-il en même temps. Non, je vous jure que j’ai pas fait ça ! Jamais ! Dix-neuf piges, dégaine de geek, Ed était le coursier le plus soft de la maison. Il n’y a qu’à voir comme il se pisse dessus actuellement pour comprendre. Personne n’ira soupçonner qu’un gars comme lui est au service d’un trafic illégal. ―Alors où est passé la marchandise ? le questionnai-je, posément. Ou tu veux dire que notre client essaie de nous arnaquer ?―Non, patron ! J’ai pas dit ça ! Mais je vous jure sur ma mère, que j’ai pris ces deux kilos. Tout c’que j’ai fait, c’est récupérer le butin et aller le remettre. J’ai même pas ouv
―Marya, putain, tu peux arrêter ça ? Je reposai ma fourchette dans mon assiette et levai le regard sur le jeune homme irrité en face de moi.―Arrêter quoi, Asher ? Hum ? ―Si t’as quelque chose à dire, je te retiens pas, gronda-t-il. Mais arrête d’être aussi froide ! Dans un soupir, je ramenai mes cheveux dans mon dos avant de lui répondre froidement :―Oh ça te choque ? ironisai-je. Il fronça les sourcils, confus.―Qu’est-ce que ça veut dire ? grinça-t-il.―Que t’as même pas éprouvé le quart de ce que ta mère ressent. Et déjà, tu t’énerves.―Oui, je m’énerve, oui ! Parce que la relation que j’ai avec elle est bien différente de la nôtre !―Mais pourquoi ? m’emportai-je.―Et pourquoi pas ? répliqua-t-il en tapant sur la table. Je sursautai mais ne me défilai pas. Assise, je fixai Asher droit dans les yeux, même pas intimidée par la colère dans ses yeux.―Tu t’es murée dans une haine toxique envers la femme qui t’a donné la vie, le grondai-je. Tu as cultivé ce sentiment







