Chapitre 8

Lucie

« Je veux juste savoir si tu vaux vraiment ces foutus 1,5 million, et si risquer ma vie en vaut la peine ! » Il m'a lancé ça d'un ton agressif.

Au lieu d'avoir peur, quelque chose a éclaté en moi. Mes yeux se sont plissés, et avant même de m'en rendre compte, je lui criais déjà dessus : « Mais qui t'a dit d'accepter ce duel ? On aurait pu juste partir! »

Ma colère l'a surpris, mais je ne pouvais pas dire s'il était resté sans voix ou s'il était furieux, car son visage est devenu impassible tandis qu'il me fixait.

Mes mains se sont plaquées sur la bouche, et j'ai rapidement essayé de me ressaisir pour m'excuser. « Je suis désolée, Monsieur... »

« Alpha. » Sa voix était glaciale.

« Désolée, Alpha. »

Il m'a achetée sur un coup de tête, et maintenant qu'il avait la possibilité de se retirer, il voulait savoir si je valais ces 1,5 million. Je devais faire quelque chose. Je crois que je pouvais supporter sa colère mieux que cet homme pervers dehors.

Il ne disait toujours rien, se contentant de me regarder. Je savais que je devrais être terrifiée, mais cette fois-ci, je ne faisais rien.

Mes mains tremblaient vraiment. J'étais désespérée. Je voulais qu'il m'achète faute de raison.

Je me suis levée du canapé et suis tombée à genoux devant lui. À l'instant où je l'ai fait, son odeur masculine m'a envahie, envoyant des frissons délicieux.

Ma main a glissé sur le côté de sa jambe pour m'y appuyer, mais j'attendais de voir s'il allait me demander de l'enlever. Je savais qu'il détestait être touché, à en juger par la manière dont il avait grogné contre Ethan dans l'auditorium.

Mais il n'a rien dit, et j'ai pris ça pour une invitation à continuer.

Je sentais ses muscles se contracter, et sa respiration se saccader dès que j'ai enroulé mes doigts autour de son épaisse érection, commençant à le caresser – d'abord lentement, jusqu'à trouver mon rythme. Je lui donnais du plaisir, mais je ne pouvais m'empêcher d'être excitée à chaque mouvement de ma main.

Son odeur virile m'enveloppait, me faisant lécher mes lèvres avant de les entrouvrir. Je savais qu'il m'avait dit de seulement le toucher, mais je ne pouvais m'empêcher de vouloir l'avoir dans ma bouche.

Oh, aide-moi !

Je me suis penchée en avant pour humer son odeur. Merde ! Son parfum était si enivrant.

Mes lèvres se sont de nouveau ouvertes tandis que je sortais ma langue, essuyant le liquide pré-éjaculatoire qui perlait à son extrémité avant de faire un tour avec ma langue autour de lui.

« Putain ! » Sa main a volé vers mes cheveux, les agrippant si fort que ça faisait mal, mais cela n'a fait qu'attiser mon désir de le sucer davantage.

Et je l'ai fait. Ma bouche l'a pris à moitié, et j'ai commencé à le sucer et à le lécher.

« J'ai dit juste le toucher… » Il grognait, mais sa voix était pleine de plaisir, et je savais que je faisais les choses correctement.

Je faisais rouler ma langue contre son sexe avant de pousser ma bouche un peu plus en avant, le suçant bruyamment tandis que ma main continuait de lui donner du plaisir là où je ne pouvais pas encore l'atteindre.

« Merde ! merde ! » Ses doigts se resserrèrent autour de mes cheveux avant de pousser ma tête plus près de son aine. « Prends-le tout… »

Non. Pas encore.

Mes mains ont glissé sur ses fesses, les touchant discrètement et les utilisant comme levier pour me retirer de son sexe et me relever de mes genoux, ce qu'il ne s'attendait évidemment pas.

« Qu'est-ce que… » Il a grogné, ses yeux se dilatant tandis qu'il me fixait.

Je lui ai souri timidement, comme l'Oméga soumise que je prétendais être, avant de tourner son corps de l'autre côté, le poussant sur le canapé.

Son corps est tombé sur le coussin moelleux, et j'ai immédiatement écarté ses jambes, me positionnant à genoux entre ses cuisses, avant de baisser mon soutien-gorge, exposant ma poitrine rebondissante.

Sa langue a passé sur ses lèvres, et avec ses yeux toujours dilatés, il a attrapé une poignée de mes cheveux, les tirant vers le bas, faisant basculer ma tête en arrière pour que je croise son regard. « Tu es à court de temps, Oméga. Fais-moi jouir. »

« Oui, Alpha… » Ma voix était rauque avant que je ne saisisse mes seins et me penche en avant, capturant son sexe palpitant entre eux, les faisant glisser de haut en bas, bougeant mon corps en même temps sans détourner les yeux de lui.

Son sexe dur était si tendu et pointait vers le haut que chaque fois que je bougeais pour qu'il puisse pénétrer entre mes seins, il touchait mon menton. Et cela m'excitait encore plus. Je voulais le reprendre dans ma bouche.

Un faible grognement a résonné dans sa poitrine alors que sa prise sur mes cheveux se resserrait. Le plaisir bestial sur son visage me rendait folle, et je savais que mon string devait déjà être trempé de mes fluides.

Quand j'ai estimé que mes seins lui avaient donné suffisamment de plaisir, je l'ai relâché avant de m'accrocher à ses cuisses, capturant son sexe dans ma bouche, poussant ma tête en avant jusqu'à ce que son membre touche le fond de ma gorge.

Sa main sur mes cheveux a commencé à bouger, me guidant au rythme qu'il souhaitait, tandis qu'il poussait ses hanches en avant et que je le laissais faire.

Il pénétrait ma bouche avec force et profondeur. La salive coulait au coin de mes lèvres alors que mes yeux se remplissaient de larmes. Il était trop grand. Je n'avais jamais eu quelqu'un d'aussi gros et dur que lui, et je suffoquais et m'étouffais douloureusement, mais je continuais de balancer ma tête de haut en bas sur son sexe au rythme qu'il voulait, même lorsqu'il a cessé de me guider avec sa main.

Ses grognements et gémissements remplissaient la pièce, envoyant des vagues de plaisir jusqu'à mon cœur. Mon fluide coulait le long de mes cuisses, et je pouvais sentir ma propre excitation.

Sa mâchoire s'est crispée alors que ses mains ont volé vers mes épaules, les serrant fermement alors que ses muscles se contractaient, mais il continuait de pousser ses hanches et ma bouche rencontrait chacun de ses coups. Bientôt, un grognement guttural a échappé à sa gorge tandis que son corps se raidissait, libérant une décharge de semence directement dans ma gorge. Un doux gémissement m'a échappé alors qu'il me remplissait tellement que ça débordait au coin de mes lèvres.

C'était trop, comme s'il n'avait pas eu de relâchement depuis des jours. Mais j'ai avalé tout ce que je pouvais avec grâce.

Quand j'ai été sûre qu'il était vidé, j'ai retiré ma bouche de son sexe avec un bruit sec avant de commencer à le nettoyer et à le sucer doucement.

Ses mains sur mes épaules sont tombées sur les côtés alors que sa respiration ralentissait. J'ai levé la tête pour le regarder. Il avait les yeux fermés, la tête reposant sur le coussin moelleux, et il était tellement beau, comme aucun autre homme que j'avais vu auparavant.

Ses sourcils épais encadraient ses yeux enfoncés. Il avait une mâchoire parfaite et un nez bien sculpté, et ses lèvres, oh Déesse, ces lèvres pulpeuses que je voulais goûter.

J'étais encore en train de mémoriser ses traits lorsqu'il a soudainement ouvert les yeux, me surprenant et me faisant tomber en arrière.

« Qu'est-ce que tu regardes ? » Sa voix était froide, comme si nous n'étions pas en bons termes. Est-ce que je ne venais pas de lui donner un orgasme ? Est-ce qu'il n'a pas aimé ça ?

« Je veux juste savoir si tu veux que je fasse plus. » Je ne savais pas d'où venait ma voix, car ma gorge était si sèche, ce qui était l'opposé de mon entrejambe qui devait déjà être trempé.

Il a tapoté ses cuisses sans me quitter des yeux. « Assieds-toi ici. »

Je me suis précipitée en avant et me suis installée à califourchon sur lui, seulement pour réaliser que ma poitrine était toujours exposée et qu'elle rebondissait à chaque mouvement. J'ai commencé à tâtonner pour la remettre dans mon soutien-gorge, mais ses mains m'ont arrêtée.

« Non... » Sa voix rauque murmurait ces mots, et avant que je ne réalise, sa bouche s'était déjà refermée sur l'un de mes seins, le suçant bruyamment et avec une certaine maladresse, tandis que son autre main malaxait mon autre sein.

« Ahhh... » Un gémissement sensuel a échappé de ma gorge sous l'effet de ses caresses expertes, explorant et jouant avec mes seins, alors que son érection devenait à nouveau plus dure, pressant contre ma culotte. Mon corps se cambrait, et mes mains hésitèrent un instant avant de se poser sur ses épaules, de peur que je ne tombe en arrière.

J’ai pris donc le risque et m'accrochai à lui. Il grognait et levait les yeux de mon sein, les sourcils froncés.

« Désolée, Alpha... »

« Tiens-toi à mes bras... »

Il ne voulait pas que quelqu'un touche ses épaules.

J'acquiesçais et obéissais, tandis qu'il revenait à ses attentions sur mes seins. Je ne pouvais plus me retenir, le désir montait en moi, et je commençais à frotter mes hanches contre son érection dure.

Il grognait à nouveau et se retira de ma poitrine. Il se penchait en arrière, levant la tête vers le plafond, cherchant à maîtriser sa respiration.

J'arrêtais mes mouvements et mordillais ma lèvre inférieure. Avais-je dépassé les limites ?

« Ne t'arrête pas... »