Bella...Francisco a froncé les sourcils en le regardant. Je savais qu’il mourait d’envie de savoir qui était Ace, surtout après qu’il est entré comme ça dans notre loge privée.J’ai pincé les lèvres et secoué la tête. « Voici mon mari, Ace King, » ai-je annoncé à Francisco.Rien que prononcer son nom me donnait des frissons... et pas dans le mauvais sens du terme.J’ai posé mon regard tour à tour sur Ace, puis sur Francisco. Son sourire s’est effacé en nous observant l’un et l’autre.« Lui et toi ? »Il avait l’air furieux quand je lui ai présenté mon mari. Je savais qu’il avait toujours eu des sentiments pour moi, mais il n’avait jamais été mon genre. Je l’avais toujours considéré comme un ami, rien de plus.Je l’ai fixé. Il était agaçant et imbu de lui-même. Quant à ses fringues, on aurait dit qu’il s’était habillé dans une friperie du XVe siècle. Il était chauve et sa barbe, énorme et mal taillée, lui donnait l’air d’avoir volé celle du Père Noël.J’ai pris une gorgée de mo
Ace...Je me suis tourné pour quitter la pièce. « Nettoyez ce bordel. »Je sais que je suis un monstre. Je suis né comme ça, j'ai grandi comme ça. Tout le monde sait qu’il vaut mieux ne pas jouer avec moi ni avec ma mafia. Ronald sait maintenant qu’il n’a pas intérêt à me doubler à l’avenir. S’il veut vivre longtemps, il devra devenir mon agent infiltré.« Je veux que vous vous assuriez que cet enfoiré ne me trahisse plus jamais. Mettez quelqu’un sur ses basques. Et si jamais on découvre qu’il bosse encore contre nous, tuez-le », ai-je ordonné à l’un de mes hommes.« Oui, Don. Et pour sa femme ? »J’ai regardé la blonde, celle qui avait prouvé sa loyauté même si, contrairement à son mari, elle ne faisait pas partie de ma famille.« Emmenez-la avec les filles. Elle fera désormais partie de notre mafia. Assurez-vous que Ronald ne puisse plus jamais l’approcher. »Je suis monté dans ma chambre et j’ai pris une longue douche, repensant à tout ce qui s'était passé cette dernière sema
Ace...Bella était partie pour l’Italie, et, d’une manière ou d’une autre, ma maison semblait vide sans elle. Elle avait dit qu’elle avait des affaires à régler.J’étais installé dans mon bureau, perdu dans mes pensées, repensant à cette femme que j’avais épousée. Il y avait quelque chose de familier chez elle, mais impossible de trouver une réponse.« Patron, on l’a eu, » a annoncé Richard en s’introduisant dans le bureau.Je l’ai regardé en esquissant un sourire en coin. « Parfait. Je vais m’occuper de ce bâtard moi-même. Et l’autre, vous l’avez eu aussi ? »Richard a acquiescé. « Oui, patron. »Parfait. Personne ne joue avec moi en pensant pouvoir s’en tirer. Ils allaient payer de leur vie.Je suis descendu au sous-sol. Un endroit sombre, glacial, et insonorisé. Le lieu idéal pour torturer quelqu’un sans être dérangé. J’ai descendu les marches et j’ai aperçu quelques-uns de mes hommes postés là, m’attendant.J’ai retiré ma veste et je l’ai tendue à Richard en remontant mes m
Bella...Nous sommes rentrées au manoir d’Ace. J’étais encore bouillonnante de colère.« Ces enfoirés méritent une putain de leçon. »J’ai attrapé une bouteille de vin et me suis servi un verre, en espérant que ça calme un peu mes nerfs.Val a secoué la tête pendant que je prenais une autre gorgée. Quand on veut que les choses soient faites correctement, faut les faire soi-même. On était installées dans le salon, la cheminée allumée. Je fixais les flammes vaciller, et petit à petit, je sentais la colère retomber. Il y avait quelque chose d’apaisant à regarder le feu.Ace est entré. Quand je l’ai vu, il était couvert de sang. Quelque chose me dit que sa réunion ne s’est pas exactement déroulée comme prévu. Je me suis levée et je suis allée vers lui. Il avait l’air sincèrement étonné de me voir encore là.Il croyait quoi ? Que j’allais me barrer pendant son absence ?« On dirait que tu t’es bien éclaté aujourd’hui, » ai-je dit.Il a baissé les yeux vers ses mains, a contracté ses b
Bella...Je me suis réveillée avec l’odeur du pain chaud et du café fraîchement préparé. Mon dieu, j’aime le café. J’ai laissé échapper un grognement en me redressant sur le canapé. J’étais soulagée qu’il ne m’ait pas transportée dans un lit — je déteste qu’un homme me touche sans mon autorisation.« Ah, la Belle au bois dormant est enfin réveillée, » a lancé Ace depuis la cuisine.Putain. Il est encore là ?« Valentina a laissé des vêtements propres pour toi, si tu veux te changer d’abord. »Je l’ai ignoré et me suis dirigée vers la chambre où j’étais censée dormir la nuit dernière. En entrant dans la salle de bain, j’ai aperçu le sac que Val avait laissé sur le plan de toilette. J’ai rapidement brossé mes dents, pris une douche et enfilé les vêtements qu’elle avait apportés. J’ai attaché mes cheveux en une haute queue-de-cheval avant de quitter la pièce.Quand je suis revenue dans la cuisine, une femme de ménage était en train de servir le petit-déjeuner pour deux, tout en empo
Bella...Ace m’a regardée avec un air amusé. « Je croyais que tu allais les tuer. »Il avait presque l’air déçu que je ne l’aie pas fait.Il s’est avancé, les yeux posés sur le collier que cette garce m’avait arraché du cou.« T’en fais pas, je vais le remplacer, » ai-je dit en regardant le bijou.Tout ce que je voulais, maintenant, c’était rentrer à l’hôtel et dormir. Mes paupières devenaient de plus en plus lourdes.« On dirait que tu vas t’endormir d’une seconde à l’autre. Allez, viens. Je vais te montrer la chambre d’amis où tu vas passer la nuit. »J’ai froncé les sourcils. « Qu’est-ce que tu racontes ? »Je comptais bien retourner à mon foutu hôtel. Il était hors de question que je dorme ici.« Tu es ma femme maintenant, et la plupart des invités sont encore là. Ça ferait mauvais genre si tu repartais sans ton mari. »Il avait raison. Les gens ne manqueraient pas de parler si je dormais à l’hôtel au lieu de dormir chez mon mari.« Je devrais peut-être prévenir Val et l
Bella...Mon père m’a conduite jusqu’à l’autel. Il a lâché mon bras, m’a attirée contre lui et m’a embrassée sur la joue.« Nous sommes tous là pour toi, » a-t-il soufflé.« Merci, papa. »Papa m’a laissée là et est allé s’asseoir au premier rang, à côté de mes frères et sœurs et de maman. Elle m’a adressé un sourire et un petit pouce levé. Je lui ai rendu un sourire discret avant de me tourner vers Ace. J’ai levé les yeux vers lui — il était tellement plus grand que moi, même avec mes talons.« Je vois que mon cadeau t’a plu, » a-t-il murmuré, les yeux plongés dans les miens.« C’est vrai, merci, » ai-je répondu sincèrement.« Tu es magnifique, Bella, » a dit Ace avec un sourire. Je l’ai observé un instant. Il n’avait pas l’air stressé du tout. Pourquoi n’était-il pas nerveux ?« Je ne peux pas en dire autant de toi, » ai-je lancé avec un petit sourire en coin. Il a éclaté de rire et secoué la tête.La cérémonie a été brève, et Ace n’a pas perdu son petit sourire débile une se
Bella...Le jour du mariage approchait à grands pas. J’étais allée me faire les ongles pour l’occasion et j’avais trouvé la robe parfaite. Je savais que ce ne serait qu’un mariage de convenance, mais malgré tout, j’étais excitée. Je ne sais pas pourquoi, mais ça me semblait juste.Ce soir marquait ma dernière nuit en tant que femme libre ; et au lieu de sortir en boîte, j’ai préféré rester chez moi à regarder des films. J’étais allongée sur mon lit, mes snacks à portée de main, en train de regarder Jusqu’en enfer, quand Valentina est entrée avec une boîte à la main.« Tu as reçu un cadeau, » a-t-elle dit avec un petit sourire en coin, en s’approchant du lit.« Un cadeau ? De qui ? » J’ai mis le film en pause et j’ai pris la boîte emballée que Valentina me tendait.« Ton futur mari, » a-t-elle répondu avec un sourire.« Merci, Val. »Elle a acquiescé d’un signe de tête et elle a quitté la chambre. J’ai baissé les yeux vers la boîte et je l’ai ouverte avec précaution. Pourquoi m’e
Ace...Bella et son oncle étaient partis depuis un moment déjà, et j’étais encore dans le brouillard. Il y avait quelque chose chez cette femme... quelque chose de familier. Ce n’était pas une femme comme les autres. Elle avait une présence, une autorité naturelle. Je l’ai sentie dès qu’elle a ouvert la bouche. Et encore plus quand elle m’a pris par les couilles littéralement. Bordel, je n’ai jamais ressenti ça avec une autre femme. Elle m’a juste serré, et je te jure que ça m’a fait un mal de chien. Mais putain... elle était canon.Son oncle, lui aussi, c’était pas n’importe qui. Il a confié la direction de sa mafia à sa nièce. Rien que ça. Et on voyait bien qu’ils étaient très proches. Elle riait et discutait avec lui comme s’il était son père. Il y avait un respect mutuel entre eux, presque palpable.Mes parents m’ont regardé, le sourire scotché au visage.« Alors ? Qu’est-ce que tu penses d’elle ? Elle a l’air douce, non ? » a demandé ma mère.Douce ? Bella ? Si ça, c’est de l