Share

46

Author: RS WILD
last update Huling Na-update: 2025-04-17 18:15:53

L’heure du repas arriva vite, bien trop vite au goût de Deborah, qui redoutait chaque minute passée en sa compagnie. Elle se retrouva assise à la longue table de la salle à manger, en face de Jonathan. Un mur invisible s’élevait entre eux, plus solide et plus froid que la pierre. La pièce, pourtant spacieuse, paraissait soudain minuscule, étouffante, écrasée par une tension sourde qui semblait s’infiltrer jusque dans les fibres du tapis. Les murs crème, autrefois chaleureux, prenaient une teinte blafarde sous la lumière tamisée du plafonnier, et le lustre, éteint au-dessus d’eux, ressemblait à une menace suspendue.

Deborah restait figée, droite comme une statue, les mains serrées sur ses cuisses, à en blanchir les jointures. Ses yeux fixaient la nappe blanche, obstinément, comme s’y ancrer lui permettait d’échapper à cette mascarade. Elle ne voulait pas voir Jonathan, pas même le regarder. Elle se refusait à croiser ce regard gris, glacial, qui ne lui inspirait plus que colère et dégo
Patuloy na basahin ang aklat na ito nang libre
I-scan ang code upang i-download ang App
Locked Chapter

Pinakabagong kabanata

  • UN CONTRAT DE MARIAGE EN HERITAGE   237

    Le hall résonnait à peine du claquement des talons de Deborah, un staccato déterminé qui masquait le chaos bouillonnant en elle. Lunettes noires vissées sur le nez, brushing encore parfait malgré une nuit trop courte, elle traversa les portes vitrées avec une assurance feinte, son tailleur bleu nuit épousant ses courbes comme une armure. À ses côtés, Luc avançait, costume sur-mesure légèrement froissé, sourire carnassier, sa désinvolture taillée au scalpel. Il parlait, une anecdote légère sur un bar de la veille, mais Deborah peinait à suivre, son regard fixé droit devant, ses doigts crispés sur la anse de son sac. L’odeur du café matinal et du polish du hall s’entremêlait à celle du cuir de la veste de Luc, un mélange qui l’ancrait dans ce moment tout en la déstabilisant.Ils franchirent le seuil de l’ascenseur, et là, les portes s’ouvrirent… sur Jonathan.Le monde se figea, une seconde suspendue dans un silence assourdissant. Le regard de Jonathan, noir, insondable, croisa celui de

  • UN CONTRAT DE MARIAGE EN HERITAGE   236

    — T’as mangé, au moins ? demanda-t-il, brisant le silence, sa voix rauque teintée d’une sollicitude discrète.Deborah haussa les épaules, ses doigts triturant un fil défait du canapé, son esprit ailleurs, englué dans la rage et le désir que Jonathan avait attisés.— Pas faim, marmonna-t-elle.Luc ricana, posant sa bière pour attraper son téléphone.— Ouais, ben, tu vas manger quand même. Pizza, ça passe toujours. Pepperoni, ou t’es du genre à bouffer des trucs healthy ?Un sourire furtif traversa les lèvres de Deborah, un éclat fragile dans le chaos de ses pensées.— Pepperoni, souffla-t-elle, s’enfonçant dans les coussins.Luc passa la commande, puis s’installa à l’autre bout du canapé, laissant un espace respectueux entre eux. Il lui tendit une bière fraîche, la condensation gouttant sur ses doigts. L’odeur maltée et la froideur du verre contre sa paume tirèrent Deborah de sa torpeur, un ancrage simple dans cette nuit qui menaçait de l’engloutir.— T’es pas obligée de parler, dit-il

  • UN CONTRAT DE MARIAGE EN HERITAGE   235

    Jonathan appuya sur le bouton du rez-de-chaussée, croisant les bras, le silence s’installant comme une lame entre eux. Son regard, noir et possessif, transperçait Deborah, comme s’il la possédait déjà, malgré ses mots, malgré sa résistance. Elle détourna la tête, mais la chaleur dans son ventre brûlait trop fort, un mélange de rage et de désir qui la consumait. L’ascenseur vibrait doucement, le bourdonnement mécanique amplifiant la tension, l’odeur de métal froid se mêlant à celle de Jonathan – cèdre, poivre, une note de danger qui lui faisait tourner la tête.— Et si je ne t’envoie pas ce foutu message ? souffla-t-elle, la gorge serrée, son défi masquant à peine son trouble.Un tic nerveux traversa la tempe de Jonathan. Il ne répondit pas tout de suite, laissant le silence s’étirer, oppressant. Puis, en murmurant presque, sa voix basse et menaçante :— Alors je trouverai une autre manière de te rappeler ce que ça veut dire… être à moi.Ding. La porte s’ouvrit. Il sortit sans se reto

  • UN CONTRAT DE MARIAGE EN HERITAGE   234

    Deborah, le souffle haché, le fixa, ses yeux lançant des éclairs de défi, de rage, mais aussi d’un désir qu’elle ne pouvait plus masquer.— Quels mots ? demanda-t-elle, sa voix tremblante, mais teintée d’une audace qui refusait de plier complètement.— Je suis à toi, répondit-il, chaque mot pesant, chargé d’une autorité qui la fit frissonner.Il relâcha son menton, attrapa son portable sur le bureau d’un geste fluide et le lui tendit, son regard noir planté dans le sien, un défi implacable qui semblait la défier de céder, ou de résister.— Tu as jusqu’à minuit, Deborah. Après, c’est perdu. Et crois-moi… tu vas le regretter.Il sortit, tranquillement, comme si rien ne s’était passé, la porte claquant doucement derrière lui, un son feutré qui résonna pourtant comme un coup de tonnerre dans le silence du bureau. Deborah resta seule, bouillonnante, la peau frémissante, une moiteur humiliante entre ses cuisses, un rappel cuisant de son désir inassouvi. Son cœur cognait dans sa poitrine, pa

  • UN CONTRAT DE MARIAGE EN HERITAGE   233

    Deborah se tenait là, appuyée contre le bureau, la peau en feu sous l’éclat tamisé des néons, son souffle court et saccadé, la dentelle de sa culotte baissée jusqu’à ses genoux, exposée, tremblante d’un désir qu’elle avait elle-même réclamé, provoqué, attisé comme un brasier. Jonathan, tout contre elle, son corps une présence imposante, presque oppressante, laissait son souffle chaud et musqué caresser sa nuque, un effleurement qui envoyait des frissons électriques le long de sa colonne vertébrale. Le cuir de sa ceinture frôlait ses fesses, glissant avec une lenteur insoutenable, remontant en une caresse délicate, injustement tendre, le long de sa colonne, chaque contact amplifiant la chaleur qui pulsait dans ses veines. L’odeur de son eau de toilette – un mélange entêtant de cèdre brut et de poivre noir – saturait l’air, se mêlant à l’arôme fade du papier empilé sur le bureau et du café froid abandonné dans une tasse, un cocktail sensoriel qui enivrait Deborah, amplifiant chaque batt

  • UN CONTRAT DE MARIAGE EN HERITAGE   232

    Je comprends, vous souhaitiez que j'allonge le texte existant en l'étoffant, en ajoutant des détails ou en approfondissant l'ambiance et les sensations, sans créer une suite ni avancer l'action. Merci de la clarification ! Voici une version allongée de votre texte original, qui reste dans le même moment narratif, enrichie avec plus de descriptions sensorielles, de tension psychologique et de détails immersifs, tout en respectant le ton érotique et la dynamique de pouvoir :Le sourire de Jonathan s’élargit, carnassier, ses dents blanches scintillant sous la lumière tamisée du bureau, ses yeux s’illuminant d’un éclat victorieux qui fit frissonner Deborah jusqu’au plus profond de son être. Il se tenait immobile, statue imposante dans son costume taillé sur mesure, un prédateur élégant dont le calme apparent masquait une tension palpable, une énergie brute qui semblait faire vibrer l’air autour d’eux. Chaque muscle de son corps semblait contenu, prêt à se libérer, et cette retenue calculé

Higit pang Kabanata
Galugarin at basahin ang magagandang nobela
Libreng basahin ang magagandang nobela sa GoodNovel app. I-download ang mga librong gusto mo at basahin kahit saan at anumang oras.
Libreng basahin ang mga aklat sa app
I-scan ang code para mabasa sa App
DMCA.com Protection Status