LOGIN« Non ! Je reste ici et j’attends toujours ta carte. »
Elle a tendu la main tout en continuant de manger. Mais Stanford l’a juste tapoté.
« J’ai besoin de garder un œil sur toi. Je ne te fais pas confiance avec tout ce qu’il y a dans cette maison. »
« Installe des caméras, chère mari. »
« Ne m’appelle pas mari…. Et arrête de manger cette nourriture avariée. »
Elle a posé ses ustensiles et s’est redressée pour lui parler.
« C’est ton diner. Mais puisque tu es allé ailleurs, TOUTE LA NUIT, c’est devenu mon petit-déjeuner. Il ne faut rien gaspiller. »
Même du haut de son mètre soixante-cinq, elle paraissait petite face à lui qui faisait plus d’un mètre quatre-vingt.
« On s’en fiche. Ecoute bien, nous ne sommes pas dans un film où la fille pauvre se marie avec un homme riche qui lui donne une carte de crédit pour satisfaire ses besoins matériels. Si tu veux de l’argent, tu devras travailler. »
« C’est bien ma chance d’être tombée sur un millionnaire radin. »
Elle a murmuré, mais il l’a quand même entendu.
« Je ne suis pas radin. Je te payerai un salaire plus élevé que les autres. Tu dois juste faire quelque chose de tes journées à part papoter avec ces femmes stupides de la haute société. »
« Mais c’est ce que je veux être. Pourquoi tu ne me donnes pas juste ta carte de crédit non plafonnée ? »
Il l’a regardé avec un sourcil levé qui disait « vraiment ? »
« … peut-être un argent de poche assez généreux ? »
Elle avait l’air de supplier et a adouci sa voix, contrastant avec la manière dont elle lui a pris le col il y a quelques instants. Pensant à cette partie, Stanford a froncé les sourcils et plissé les yeux.
Il voulait lui donner ce qu’elle demandait, mais il voulait se montrer ferme dans ses décisions.
Il l’a tirée doucement par la main et l’a poussée hors de la cuisine.
« Vas de brosser les dents, nous allons au travail. Tu pourras rester à la maison quand tu seras enceinte ou malade. »
« Quoi ?! Tu sais quel âge j’ai ? Je ne veux pas encore avoir des enfants. »
« Il ne fallait pas te marier si tu ne voulais pas avoir d’enfants. Maintenant, pars avant que je ne consomme notre mariage. »
« Mais laisse-moi au moins débarrasser la table. » protesta-t-elle en se retournant. Mais il l’a poussée encore plus loin.
« Pas besoin. Des domestiques vont venir à partir d’aujourd’hui pour s’occuper de la maison. Je ne veux pas d’une cendrillon comme femme. »
L’humeur de Noémie s’est un peu améliorée en entendant cela.
Un personnel de maison ? Génial ! Au moins, je ne vais pas me salir les mains. C’est déjà ça.
Noémie est redescendue au bout de quelques minutes et les deux sont partis ensemble à l’entreprise.
Dans la voiture, une question lui est soudainement venue à l’entreprise et elle a décidé de lui en faire part.
« Quel sera mon poste dans ton entreprise ? Directrice marketing ? Responsable des relations publiques ? Cheffe de département ? Assistante de direction ? »
Stanford lui a jeté un regard mauvais en entendant toutes ses divagations.
« Tu penses que je veux que mon entreprise coule ? »
Silence
« Tu seras ma secrétaire. C’est ce que mon père m’a demandé avant le mariage. »
Elle s’est affaissée sure le siège passager. Au bout d’un moment, elle a dit :
« Je ne sais pas faire ça. »
« Je suis sûre que tu ne saurais rien faire dans une entreprise de toute manière. »
A part peut-être le ménage. Il continue pour lui-même.
« Il n’y aura pas grand-chose à faire puisque j’ai une autre secrétaire qui est compétente. Tu vas juste avoir un bureau et traiter des tâches basiques comme photocopier, livrer des dossiers et répondre au téléphone quand Linah n’est pas là. »
« Linah ? »
« L’autre secrétaire. »
« Oh, et moi qui pensait que tu serais seulement entouré d’hommes. »
Stanford ne savait pas d’où venait cette idée.
Serait-ce de la jalousie ? Mais à ce stade, nous sommes encore des étrangers. Elle veut vraiment garder son statut de femme mariée.
Noémie l’a vu rire doucement, mais n’a rien dit comme si elle ne l’avait pas vu.
Comme pour se synchroniser avec ses pensées, elle a soudainement demandé : « est-ce que tu couches avec ta secrétaire ? »
Karl pensait avoir du temps avant le weekend et ne voulait pas encore y penser. Joséphine n'était cependant pas du même avis. Apparemment, elle voulait que tout soit parfait. Il croyait avoir mal entendu. Pourquoi cette femme veut tellement me caser avec Sophia ? C'est vrai qu'elle est belle. Mais sa réputation n'est pas la meilleure. Qui ne sait pas que c'était la pite personnelle de Stan ? Il a écouté les bêtises de sa mère avec un air détaché. Cette dernière prêtait peu d'attention à la réticence de son fils. Elle continuait de parler des détails du fameux rendez-vous. " J'ai déjà réservé une table au restaurant Cosmos. Elle est située sur la terrasse our optimiser le côté romantique. J'ai ici une liste de plats que tu devrais prendre aussi. "Il a tout de suite interrompu sa mère." Tu es sérieuse là ? "Quand elle lui a montré le bout de papier qu'elle tenait dans sa main, il s'est tapé le front." Oh non. Tu es sérieuse. "Il a fait demi-tour et elle l'a retenu par le bras.
Karl était là, perdu dans ses pensées et n'a pas du tout entendu son téléphone sonner. C'est la servante qui passait pour ranger la salle à manger qui l'a réveillé. " Monsieur, votre téléphone sonne depuis un bon moment déjà. Vous ne voulez pas vérifier qui vous appelle ? " Quand il a vu qui l'appelait avec insistance, son regard s'est assombri. Pourquoi Sophia veut-elle me parler coûte que coûte ? Je n'ai rien à lui dire. Ce qui s'est passé entre nous n'était pas assez important pour qu'elle se considère comme ma petite amie. Puis, il s'est souvenu avoir promis à sa mère de rencontrer la " belle-fille potentielle ". Il devrait donc lui parler. Mais quand il a voulu décrocher, l'appel a coupé. C'est sûrement un signe du destin. Le très haut ne veut pas que je m'associe avec ce genre de femme. Il a alors remis son téléphone dans la poche de son pantalon et s'est dirigé vers sa chambre. Un peu de repos me ferait le plus grand bien. Je vais avoir des rides et des cheveux blancs p
Karl était certain que sa mère avait dit quelque chose de déplacé à Noémie dans le bureau. Pourtant, une jeune femme toute souriante en est sortie. Les deux hommes assis au salon étaient perplexes. Karl pensait : ma mère l'a trop énervée et elle l'a tuée. C'est pour ça qu'elle est si heureuse ? Stanford, lui, se disait : Joséphine lui a sûrement raconté des bobards sur je ne sais quoi et elle y a cru. Il n'était pas loin de la vérité du tout. Mais il lui était difficile de connaître les véritables intentions de cette femme. Le dîner s'est ensuite très bien passé. Joséphine était plus aimable que d'habitude. Même son fils a trouvé cela bizarre. Mais il ne voulait pas ruiner le dîner de famille auquel Noémie a toujours rêvé. Donc, il s'est tu. ... Sur le chemin du retour, Noémie était d'excellente humeur et fredonnait un air joyeux. Stanford était ravi de la voir ainsi. " On dirait que ta petite conversation avec Joséphine a amélioré ton humeur. " Le sourire ne quittait j
Il n'y avait pas beaucoup de personnes autour de la table. Seulement Joséphine, Karl, Noémie et Stanford. Noémie a pensé que le dîner serait silencieux vu qu'ils n'ont pas l'habitude de passer du temps ensemble. Mais c'était plutôt animé. Le plus choquant, c'est que c'est Joséphine qui prenait toujours l'initiative de commencer une nouvelle discussion. A la fin du repas, elle a pris Noémie à part pour discuter. Cette dernière a commencé à paniquer intérieurement. Elle veut me voir seule. C'est sûr que je vais finir avec des bleus partout sur le corps. Ou pire, On va retrouver mon cadavre derrière la maison demain. Elle pourrait aussi m'enterrer dans le jardin et personne ne verrait rien du tout. Malgré son agitation intérieure, elle a affiché une mine décontractée en suivant Joséphine. Mais elle jetait des regards suppliants a Stanford pendant qu'elle quittait la pièce. Il a cependant hoché la tête pour signaler que tout allait bien. ... Dans le bureau de Joséphine
Karl est allé faire un tour dans le jardin en attendant que sa mère termine l’appel avec Caroline. A son retour, elle le regardait bizarrement, ce qui l’a fait plisser les yeux.« Qu’est-ce qu’il y a encore ? Je n’aime pas la manière avec laquelle tu me dévisage. »Elle a souri en retour.« C’est une bonne nouvelle pour toi et ton avenir. »Il a roulé des yeux pour montrer son agacement.« Quelque chose en rapport avec mon avenir ? Ça ne peut pas être une bonne chose si ça vient de toi. »Joséphine est allée rejoindre son fils et l’a entrainé vers le salon.« Viens t’asseoir avec moi un instant. Je t’assure que c’est vraiment une bonne nouvelle. »Il s’est laissé faire et ils se sont assis sur le canapé.« Alors, dis-moi ! »Elle a ri un petit moment avant de lâcher : « j’ai trouvé la femme idéale pour toi. »La femme idéale ? Encore cette histoire ?Karl pensait qu’il était assez grand pour décider de sa vie sentimentale. Et même s’il n’avait personne à son âge, ce n’est
Karl est passé près de lui et s’est dirigé vers la porte où Norma est allée plus tôt.Mais Marcus l’a retenu par le bras.« Où tu crois aller comme ça ? »Karl a pointé la penderie du doigt.« Ben, je vais expliquer à ta femme ce qui s’est passé. »« Laisse ma femme tranquille. Je lui parlerai plus tard.Toi, dis-moi pourquoi tu es là et puis va-t’en ! »Il s’est dégagé de la prise de Marcus et s’est assis sur le pied du lit.« Je viens de recevoir une proposition de coopération avec le groupe Zaah. Je voulais juste que tu trouves des informations sur eux et sur leur leader, un certain Max Teller. »« Ok, va-t’en maintenant ! »« C’est bon. J’y vais ! »…Dans la penderie, Norma a collé son oreille à la porte pour ne rien rater de ce qui se passait dans l’autre pièce. Après le départ de Karl, elle a attendu quelques minutes avant d’ouvrir la porte. Marcus était aussi derrière la porte et elle a eu un choc en l’ouvrant.Elle a tout de suite tenu sa poitrine et a retenu un







