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Beranda / Loup-garou / Une nouvelle vie et un enfant retrouvé / Chapitre 2

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Chapitre 2

Penulis: Aurora
Une petite voix inquiète s'est fait entendre à travers la porte renforcée.

J'ai levé la tête avec un effort énorme.

Un petit visage est apparu à la petite fenêtre au centre de la porte. Deux tresses blondes entouraient des yeux bruns inquiets.

Adeline Dupont, la petite sœur de Marcus.

A huit ans seulement, elle était la bénédiction tardive et inattendue de l'ancien Alpha. Dix-huit ans nous séparaient, mais je l'aimais comme ma propre fille depuis que j'avais rejoint cette meute.

« Léa, tu as une mine terrible ! Ton visage est blanc comme la neige, et il y a tellement de sang... »

Sa voix s'est brisée sous l'effet d'une inquiétude sincère.

« Mon frère et Elaine t'ont-ils fait du mal ? Je... Je me cachais près de la porte tout à l'heure, j'ai vu ce qu'ils ont fait. Léa, est-ce que ça fait vraiment, vraiment mal ? »

Les larmes me montaient aux yeux.

Depuis mon accouplement avec Marcus, j'avais passé d'innombrables heures avec cette petite fille. Je jouais à la poupée avec elle, je lui lisais des histoires. Quand elle tombait, je souffrais plus que quiconque.

Elle s'attachait à moi aussi, disant toujours que c'était moi qui sentait le plus bon et qui était la plus douce.

Comparée à ma sœur toujours parfaitement maquillée, elle était clairement plus proche de moi.

J'ai jeté un coup d'œil à mon téléphone, où le message d'urgence essayait toujours d'être envoyé, le cercle de chargement tournant sans fin.

J'ai levé les yeux vers le visage expectatif d'Adeline. Le message ne passerait peut-être pas d'ici, mais si elle pouvait amener le téléphone dans une zone où le signal était meilleur...

Ce serait peut-être ma seule chance.

« Adeline », ai-je chuchoté, la voix brisée et cassée, « j'ai besoin que tu m'aides. Peux-tu emmener mon téléphone dans un endroit où le signal est meilleur ? »

Le petit visage d'Adeline s'est plissé en signe de concentration.

« Je veux aider, mais si quelqu'un me voit ? Papa dit que je ne dois pas toucher les téléphones des adultes. »

« S'il te plaît, Adeline. Apporte-le dans le hall principal, où le signal est plus fort. Tu n'as pas besoin d'appeler qui que ce soit, laisse mon message passer. »

Elle s'est rapprochée de la fenêtre, son souffle embrumant la vitre.

« D'accord, donne-moi ton téléphone et je t'aiderai. »

Mon téléphone était posé à côté de moi, mais la porte était à au moins trois mètres. Empoisonné et en sang, je ne pouvais même pas lever la tête correctement, et encore moins atteindre cette distance.

La petite flamme d'espoir qui avait jailli dans ma poitrine a vacillé et a failli s'éteindre.

J'ai essayé de me traîner vers la porte. Immédiatement, une sensation de déchirement m'a traversé l'abdomen, et je n'ai pas pu arrêter le gémissement d'agonie qui s'est échappé de mes lèvres.

Des sueurs froides ont de nouveau perlé sur mon front.

« Léa, dépêche-toi ! » La voix d'Adeline est devenue de plus en plus frénétique. « Donne-moi ton téléphone ! Ils vont peut-être revenir ! »

Son insistance est devenue de plus en plus frénétique. La douleur intense et la panique ont saisi toutes mes pensées.

Je n'ai pas eu le temps de réfléchir.

Avec mes dernières forces, j'ai lancé mon téléphone vers la porte.

« Voilà », ai-je soufflé en m'effondrant contre le mur de la chambre, « tu peux l'atteindre maintenant, Adeline. »

Le soulagement m'a envahie lorsque j'ai vu sa petite main s'étirer à travers l'ouverture de la fenêtre.

« Merci, Adeline. Vite... »

Mais au lieu du mouvement urgent que j'attendais, Adeline a tenu le téléphone et a soudain levé les yeux, son visage affichant un sourire triomphant.

Elle a levé le poignet pour montrer une smartwatch rose pour enfants et a crié clairement et avec excitation.

« Elaine ! Tu t'es trompée ! J'ai réussi à convaincre Léa de me donner son téléphone ! »

Mon sang s'est transformé en glace.

« Tu as promis de m'emmener au château de rêve ce week-end ! Pas de retour en arrière ! »

La voix d'Elaine, d'une douceur écœurante, a retenti dans le petit haut-parleur.

« Notre intelligente petite Adeline ! Bien sûr que je tiens mes promesses. Nous irons juste après la naissance de mon bébé ! »

Le monde a basculé autour de moi. Tout ce que je croyais savoir s'est effondré en un seul instant.

Adeline a regardé directement mon expression horrifiée et s'est marrée en brandissant mon téléphone comme un trophée.

« Léa, tu es tellement crédule ! C'était trop facile ! »
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