Chapitre 0007

NICK

Mes parents sont partis et Sandra est sortie de la cuisine. Elle pleurait et je n'aimais pas ça. Je ne comprenais pas pourquoi mes parents étaient si cruels envers elle, elle n'était pas celle qui m'avait fait toutes ces choses. C'est elle qui m'avait sauvé d'une mauvaise situation, m'avait montré quel genre de femme qu'était Olivia.

Je ne comprenais pas pourquoi ils la traitaient comme ça. « Sandra, je suis tellement désolé. Je vais reparler avec eux et leur faire comprendre. Je vais leur montrer la preuve des crimes d'Olivia et alors ils me croiront et t'accepteront comme mon amie proche. »

Je l'ai prise dans mes bras et l'ai consolée. « Ne la laisse pas sortir, Nick, j'ai peur de ce qu'elle pourrait me faire. S'il te plaît, laisse-la là-bas. » Elle pleurait encore, ce qui a serré mon cœur. J'aurais voulu pouvoir la laisser là ; j'aurais voulu qu'elle reste plus longtemps, mais mes parents ne plaisantaient pas quand ils ont dit qu'ils me renieraient si je ne la laissais pas sortir.

« Ne t'inquiète pas, je te protégerai. Cette femme ne s'approchera jamais de toi. Mais je dois faire cet appel. Je dois la laisser sortir, sinon mes parents ne me pardonneront jamais. Mais ne t'inquiète pas, ce seront eux qui la renverront en prison quand ils verront la preuve de ses crimes. »

Elle avait l'air vraiment effrayée, Olivia l'avait laissée avec de graves querelles et maintenant elle allait sortir sans payer pour ses crimes. Je détestais le fait qu'elle ait une telle influence sur mes parents au point qu'ils refusent de croire qu'elle puisse être une mauvaise personne.

« Attends ici, je dois faire cet appel. » J'ai essuyé ses larmes et l'ai laissée assise sur le canapé. J'ai d'abord appelé mon meilleur ami. J'avais besoin de son conseil.

« Qu'est-ce que c'est, Nick ? »

« Je ne peux pas appeler mon meilleur ami sans être interrogé ? » Il a ri de l'autre côté. « Non, tu ne peux pas, parce que je te connais et tu n'appelles que quand tu veux quelque chose. Qu'est-ce que tu veux cette fois ? »

Ethan n'était pas le même avec moi depuis que j'ai fait arrêter Olivia, il n'aimait pas ça. « Mes parents veulent que je fasse sortir Olivia de prison. » J'ai attendu sa réponse, mais aucune n'est venue. « Ethan, tu es encore là ? »

« Je suis là, mais je ne sais pas ce que tu veux que je dise à ce sujet. Tu sais mes opinions sur ce que tu as fait, mais tu m'as dit que cela ne me regardait pas. Alors, je ne comprends pas pourquoi tu m'appelles pour ça. »

J'ai coupé la communication. Je ne tirerais rien de lui avec cette attitude. Je connais Ethan depuis notre enfance, quand il n'aime pas quelque chose, il le dit directement, il ne change jamais d'avis à ce sujet. Il est comme ça, têtu.

J'ai appelé le chef de la police pour retirer les charges, mais il m'a dit de venir signer quelques documents. Il m'a dit que mes parents étaient déjà là et lui donnaient du fil à retordre. J'ai soupiré, me sentant vaincu. Je suis retourné à l'intérieur et j'ai trouvé Sandra assise là, à contempler l'air.

Je suis allé et me suis accroupi devant elle. « Hey, tout va bien, je ne la laisserai pas s'approcher de toi. Je te protégerai, je te promets. Olivia ne te fera plus de mal. » Elle m'a donné un petit sourire, mais elle n'était pas heureuse, et je le savais. J'aurais voulu ne pas avoir à la laisser sortir.

Mais en connaissant mes parents, ils prendraient tout pour lequel j'ai travaillé si dur si je ne faisais pas ce qu'ils veulent. « Je dois aller à la préfecture de police, je serai bientôt de retour. Sam restera ici pour te protéger. Il est juste dehors. » Elle a hoché la tête et j'ai pris mes clés et puis parti.

Quand je suis arrivé à la préfecture, le chef de la police m'attendait déjà. « Venez par ici, M. Jones. » Il avait l'air effrayé, avec des perles de sueur sur son front. Je savais que c'était tout à fait dû à mon père. Je l'ai suivi dans son bureau dans lequel mes parents étaient assis et attendaient.

Il m'a donné des documents. « Êtes-vous sûr de vouloir faire ça avant de regarder la preuve de tout ce qu'elle a fait ? » Maman a croisé les bras et n'a rien dit. Elle ne m'a même pas regardé. J'ai regardé papa et ses yeux étaient froids et lointains.

J'ai soupiré puis ai signé les papiers. Je me suis retourné vers eux, et ils avaient l'air de ne pas vouloir que je sois là ou d'entendre un mot que j'avais parlé. J'ai remis les documents au chef de la police, puis je suis sorti de là. J'étais en colère !

Je suis allé m'asseoir dans ma voiture, allumé une cigarette. Mauvaise habitude, je sais, mais la situation avec Olivia m'a beaucoup stressé. J'ai commencé à fumer quand elle a été arrêtée, et ça a été devenu une norme chaque fois quand j'étais stressé. Ça me calmait.

Je suis resté les yeux fixés sur la porte du commissariat, et après ce qui a semblé une éternité, papa est sorti le premier. J'ai éteint la cigarette et je suis monté sur ma chaise en regardant la porte. Maman est sortie et j'ai attendu qu'elle sorte.

Quand je l'ai vue, mon cœur a fait un coup. Elle avait l'air fragile, pâle et sale. Les vêtements qu'elle portait étaient ceux qu'elle portait lors de son arrestation il y a deux ans. Elle avait l'air si maigre et mal nourrie. J'étais tellement en colère en la voyant comme ça, je pensais qu'ils s'occuperaient d'elle. Je n'avais jamais demandé qu'elle soit maltraitée, elle est ma femme et ils auraient dû le savoir.

Je n'avais dit qu'elle ne pouvait pas avoir de visiteurs, qu'ils ne devaient pas la laisser sortir. Je n'avais jamais demandé ce qu'ils ont fait pour la rendre dans cet état. Avec colère, j'ai démarré ma voiture et parti. La culpabilité me rongeait à l'intérieur, mais j'espérais toujours qu'elle reviendrait à la maison avec moi pour que je puisse me rattraper.