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2025-10-16 01:38:40
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mon ex, mon coloc et le cousin de ma meilleur amie 83
NOAHJe ressors de l’école, le soleil d’octobre me frappant comme un coup de poing, l’odeur d’herbe humide et de bitume chaud saturant l’air. Mes yeux balaient le campus, cherchant Tessa, mais elle s’est encore volatilisée. Putain, où est-elle passée ? Cette fille a un talent pour disparaître dès que ça devient trop intense, trop réel. Mes chaussures crissent sur le gravier, chaque pas résonnant comme un écho de ma frustration. Je passe une main dans mes cheveux, sentant la fatigue et une pointe d’abattement me gagner. Ce matin, j’ai tout donné pour elle – j’ai plaidé sa cause, aligné un chèque, joué les chevaliers blancs – et elle, elle se barre sans un mot. C’est Tessa, quoi : un ouragan qui fout le bordel et te laisse ramasser les morceaux. Et moi, comme un con, je cours après, mon cœur battant un peu trop fort, un mélange d’agacement et de ce truc que je refuse d’admettre.Soudain, une main chaude glisse dans la mienne, un contact inattendu qui me fait sursauter. Je baisse les yeu
mon ex, mon coloc et le cousin de ma meilleur amie 82
NoahJe la fixe, cette foutue Tessa, ses joues rouges comme des pommes bien mûres, et je peux pas m’empêcher de sourire, un rictus qui trahit l’effet qu’elle me fait. Ses yeux verts brillent, un mélange de honte et de défi, comme si elle allait soit m’embrasser encore, soit me coller une baffe. L’odeur de son parfum – un truc floral cheap qui lui va pas du tout – se mélange à celle de l’herbe humide du campus, encore gorgée de la rosée matinale, et du bitume chaud qui commence à chauffer sous le soleil d’octobre. Ses lèvres, gonflées par ce baiser qu’elle m’a volé ce matin, captent la lumière, et je sens mon sang pulser dans mes veines, un désir brut qui me prend aux tripes. Elle est là, figée devant moi, triturant la lanière de son sac comme une gosse qui veut se planquer. Je lis dans son regard tout ce qu’elle ne dit pas : la honte de s’être jetée sur moi, le désir qu’elle essaie de cacher derrière sa façade de dure à cuire, et cette putain de fierté qui la rend à la fois insupporta
mon ex, mon coloc et le cousin de ma meilleur amie 81
TESSALa directrice soupire, son regard glacial me transperçant, mais je tiens bon, le chèque froissé toujours dans ma main, l’odeur du linoléum et du désinfectant me donnant la nausée. — Monsieur Decourcel fait des dons à notre école depuis sa sortie de notre établissement, dit-elle, sa voix pincée. Par ailleurs, il nous a dit qu’il vous prenait pour votre stage. Les conventions lui seront envoyées par mail.Je cache mon étonnement, mes joues chauffant sous son regard. Un stage ? Avec Noah ? Je lui avais pourtant dit que je ne voulais pas bosser avec lui, pas après tout ce bordel, pas avec ce désir qui me consume et cette rancune qui me ronge. — Je peux partir ? demandé-je, ma voix tremblante, impatiente de fuir.— À la bonne éducation. Demander avant de faire, rétorque-t-elle, son ton moqueur me faisant grincer des dents.— Je vous accompagne, mademoiselle, pour saluer une dernière fois notre généreux donateur, ajoute-t-elle, ses talons claquant sur le linoléum alors qu’elle m’ent
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TESSANoah me rattrape dans le couloir, ses doigts serrant mon bras, sa poigne ferme mais pas brutale. — Merde, Tessa, tu vas t’excuser et on n’en parle plus, et rendre ce chèque, grogne-t-il, sa voix basse, vibrante de frustration.Je me dégage, la colère pulsant dans mes veines, l’odeur du linoléum et du désinfectant me donnant la nausée. — Jamais, et lâche-moi, espèce de salaud ! lâché-je, les mots jaillissant avant que je puisse les retenir.Je regrette immédiatement, mes joues chauffant sous son regard. Il me pousse dans un coin du couloir, loin des regards, et m’attrape par le menton, me collant contre le mur froid, son visage si près que je sens son souffle chaud, l’odeur de son café et de sa peau. — Tu m’as dit quoi ? demande-t-il, sa voix basse, presque un grondement, ses yeux sombres brûlant d’une colère que je ne lui ai jamais vue.Je me tais, mon cœur battant à tout rompre, la honte m’envahissant. Il a raison, j’ai eu tort, et cette pensée me tord les tripes. Ce n’est pa
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TESSAJe pousse la porte vitrée de l’école, l’air frais du campus me frappant comme une gifle, l’odeur d’herbe humide et de bitume chaud emplissant mes narines. Mes baskets crissent sur le gravier, chaque pas lourd, comme si je traînais des chaînes invisibles. Mes amies sont encore là, près de l’entrée, leurs voix animées flottant dans l’air matinal, leurs sacs à dos posés à leurs pieds comme des ancres. Cyril me voit la première, ses cheveux bouclés dansant dans le vent, un sourire amusé éclairant son visage.— Le patron direct vient pour toi, lance-t-elle, ses yeux pétillants d’une curiosité malicieuse.Je grimace, la fatigue et la honte pesant sur mes épaules comme un sac de briques. — J’en ai marre, Cyril. J’ai bien réfléchi, je ne veux plus étudier, je…Mon portable vibre, coupant ma phrase, un son strident qui me vrille les tempes. Je regarde l’écran : Noah. Monsieur Connard, comme je l’appelle dans ma tête. Je décroche, la gorge nouée, mes doigts tremblant sur le téléphone enc
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TESSAJ’arrive devant l’école avant Noah, le soleil matinal brûlant mes yeux fatigués, l’odeur d’herbe humide et de bitume chaud emplissant mes narines. Mon groupe d’amis est là, près de l’entrée, leurs voix animées flottant dans l’air. Cyrille me voit la première, un sourire amusé éclairant son visage.— T’es folle, Tessa, comment tu les as envoyés balader ! s’exclame-t-elle, ses yeux pétillants.— Je suis virée, dis-je, ma voix lugubre, un poids dans la poitrine.— Ils t’accusent de tricherie ? Sérieux ? intervient Lynda, sa colère reflétant la mienne. J’avoue, à ta place, j’aurais fait pareil.Je hoche la tête, mes lèvres pincées. La colère est toujours là, mais elle s’effrite, laissant place à un vide froid. Je n’ai pas triché, mais qu’est-ce que ça change ? Ils ont décidé que j’étais coupable avant même que je parle.Une voix grave derrière moi me fait tressaillir. — On y va.Je me retourne, et Noah est là, dans un costume sombre de chef d’entreprise, sa cravate légèrement desse
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