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monsieur le Professeur
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Auteur: EVY

chapitre 1 je ne suis pas là pour boire monsieur Andrew

Auteur: EVY
last update Dernière mise à jour: 2025-08-03 22:57:40

Ce soir-là, le froid m’envahit alors que j’attends seule, assise sur la banquette devant le parking.

— Je suis désolé de t’avoir fait attendre si longtemps… La réunion a duré plus longtemps que prévu.

Mon professeur d’anglais me tend la main. Je la prends aussitôt et me lève. Nous entrons dans sa voiture, toujours aussi magnifique. Son parfum a déjà envahi l’habitacle. Il monte le chauffage, puis lance la chanson "One of the Girls" de The Weeknd.

— Comment se sont passés tes cours aujourd’hui ? me demande-t-il.

Je lève à peine les yeux vers lui.

— Tu faisais quoi avec la prof de musique ?

Il me lance un regard accompagné d’un petit sourire au coin des lèvres.

— C’est ma collègue. Donc j’imagine que c’est normal qu’on parle ensemble.

— Parler ? Elle avait l’air de te déshabiller du regard…

— Je ne l’ai pas remarqué. Tu te fais des illusions… Ou alors, tu es simplement jalouse.

Ses mots me serrent les tripes. Comme si j’en avais quelque chose à faire qu’il flirte avec une autre. Je suis là uniquement pour mon plaisir. Rien d’autre.

— Je ne le suis pas. Je posais juste une question, par curiosité.

Il freine doucement devant sa propriété. Il sort de la voiture, m’ouvre la portière avec ce sourire narquois qui lui colle à la peau.

— Alors tu peux répondre à la mienne.

Je ne réponds rien. Nous montons dans l’ascenseur, dans un silence pesant qu’il ne tarde pas à briser.

— Ta colère m’excite encore plus.

Je lève les yeux vers lui. Il me fixe comme s’il voulait me dévorer. Mon cœur se serre. Je détourne le regard, mais il m’attrape aussitôt par la taille, rapprochant son visage du mien. Son souffle chaud frôle ma peau. Les portes de l’ascenseur s’ouvrent, coupant court au moment.

Nous entrons dans son appartement. Il compose son mot de passe, la porte s’ouvre, et la lumière dévoile un salon magnifique, spacieux, décoré avec goût. C’est la première fois qu’il m’invite chez lui.

— Tu veux boire quelque chose ?

— De l’eau, ça me va.

Ma réponse le fait rire. Il ouvre une armoire à vin et sort une bouteille.

— Tiens. Prends une coupe de vin, c’est mieux.

Je m’approche de lui et bois une gorgée dans son verre. Il me sourit doucement, presque timidement.

— Je ne suis pas venue pour boire, monsieur Andrew.

Il pose son verre sur la table et me lance un sourire plus sombre, presque pervers. Je passe ma main sur son épaule, la remontant lentement vers son cou.

— Je pensais que tu étais vexée…

— Je le suis toujours. À vous de voir comment me remonter le moral.

Il me soulève sans effort et me pose sur l’îlot central de la cuisine. Il dépose un baiser brûlant dans mon cou, qui descend jusqu’à ma poitrine. Un frisson me parcourt. Il déboutonne mon chemisier et retire ma brassière. Le froid me donne la chair de poule, mais la chaleur revient aussitôt lorsqu’il commence à lécher mes tétons.

Un gémissement m’échappe lorsqu’il en mord un légèrement. Il remonte vers mes lèvres, m’embrasse langoureusement tout en massant ma poitrine.

Je déboutonne sa chemise, dévoilant son torse parfaitement sculpté. Jamais je n’aurais imaginé qu’un professeur aussi séduisant puisse exister.

Il arrête de m’embrasser, me regarde fixement tout en caressant mes seins.

— Tu veux aller dans le lit ou continuer ici ?

— Le lit. C’est mieux.

Il me soulève par la taille, j’enroule mes jambes autour de lui, mes bras autour de son cou. Il continue de m’embrasser dans le cou alors qu’il nous conduit jusqu’à sa chambre. Les lumières sont éteintes. Seule la pleine lune éclaire la pièce.

Il ne prend pas la peine d’allumer. Il me dépose doucement sur le lit, enlève sa chemise, puis grimpe sur le matelas.

— J’adore ton corps, mademoiselle Lara.

Je souris timidement. Depuis quand on se fait des compliments, nous deux ?

— Le vôtre n’est pas mal non plus, monsieur Andrew…

Il pose sa main sur ma cuisse et m’embrasse langoureusement, remontant lentement sa main… La tension monte. Mon corps le réclame.

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À suivre...

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